Mary Wortley Montagu (1689-1762), née Lady Mary Pierrepont, femme de lettres, fut l'épouse d'Edward Wortley Montagu, membre du Parlement britannique, ambassadeur à Constantinople en 1717-1718. A cette occasion, elle vécut dans l'empire ottoman, à Edirne/Andrinople et à Istanbul/Constantinople pendant 18 mois.

D'après ses lettres, elle était aidée d'une interprète d'origine grecque, avant d'apprendre la langue turque et de s'entretenir avec ses interlocutrices dans leur langue maternelle. 

Lady Montague découvrit en Turquie l'inoculation contre la variole, et en fit la promotion en Angleterre, plusieurs années avant que ne soit découverte la vaccination.

Montague, Lettres, 1764

Le récit du voyage et de ce séjour parut sous forme de lettres (Letters of ... Lady M--y W---y M----e) qui furent publiées,  après sa mort, d'abord anonymement ; elles connurent un grand succès et furent très rapidement traduites et souvent rééditées par la suite.

En France, on compte encore, entre 1950 et 2018, cinq éditions et parfois traductions différentes, souvent accompagnées de préfaces et de notes.

On lit souvent que ce témoignage fut précieux pour la connaissance de la société ottomane des villes, puisqu'il donnait le point de vue d'une femme qui avait accès au monde féminin, jusqu'alors invisible pour les voyageurs masculins. Certains passages sont célèbres comme celui décrivant le hammam, objet de bien des fantasmes en Occident, ou ceux concernant l'Islam qui explique le titre des traductions françaises modernes : "l'Islam au péril des femmes" et "l'Islam au coeur". LAdy Montague ne nourrit pas à l'égard des Turcs les préjugés de ses contemporains, elle ne les considère pas comme des barbares.

A sa sortie, le recueil fut l'objet d'une polémique : le baron de Tott, un autre voyageur et diplomate contestait la véracité du récit de Lady Montague et ses descriptions qu'il jugeait trop idylliques. Nous reproduisons ci-dessous certaines réponses à cette critique.

Vous pourrez lire les lettres consacrées à la Turquie.

A lire

  • Rachele Raus, « Les lettres de Lady Montague : réception en France d'une écriture féminine», in "Femmes de paroles, paroles de femmes. Hommage à Giorgio De Piaggi", Publif@rum, 3, 2006, URL : http://www.publifarum.farum.it/n/03/raus.php
  • Plaisant Michèle. Les lettres turques de Lady Mary Wortley Montagu, in : "XVII-XVIII. Bulletin de la société d'études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles", N°16, 1983. pp. 53-75, www.persee.fr/doc/xvii_0291-3798_1983_num_16_1_1014

Bibliographie partielle des Lettres de Lady Montague

Première édition en Anglais : Letters of ... Lady M--y W---y M----e : written, during her travels in Europe, Asia and Africa, to persons of distinction, men of letters, & c. in different parts of Europe. Which contain, among other curious relations, accounts of the policy and manners of the Turks; drawn from sources that have been inaccessible to other travellers ... London, T. Becket and P.A. de Hondt, 1763

Traductions modernes

— Lettres choisies de Lady Montagu traduites de l'Anglais, Hachette, 1853, avec une préface du traducteur Paul Boiteau d'Ambly.

— Lettres d'une ambassadrice anglaise en Turquie au XVIIIe siècle, choix de lettres de Mary Wortley Montagu, "la Sévigné" anglaise. Traduction de Marguerite Henry-Coullet, Villefranche-de-Rouergue, Salingardes (impr. de Salingardes), 1952

— Lady Montagu Mary Wortley, L'Islam au coeur : Correspondance, 1717-1718, lettres choisies et présentées par Verena von der Heyden-Rynsch ; trad. de l'anglais par Pierre Charras, Mercure de France, 2001

— Je ne mens pas autant que les autres voyageurs, lettres choisies, 1716-1718, traduit de l'anglais par Pierre Hubert Anson ; édition présentée par Françoise Lapeyre ; établie et annotée par Mario Pasa, Payot et Rivages, 2008, 2012

— Lettres d'ailleurs, trad. et présenté par Françoise du Sorbier, José Corti, 1997

— L'Islam au péril des femmes. Une anglaise en Turquie au XVIIIe siècle, introd., trad. et notes d'Anne-Marie Moulin et Pierre Chuvin, François Maspero, 1981, 1987, 1991 ; la Découverte, 2001

Traduction turque : Şark Mektupları, Mary Wortley Montagu, Tercümesi Ahmed Refik, Timaş Yayınları, İstanbul 1998 ISBN 975-362-408-5

Bibliographies commentées du XIXe siècle

Ces bibliographies, qui montrent le succès des "Lettres", sont enrichies de commentaires.

 La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique, 1827

MONTAGUE (Miss MARY, et depuis lady WORTLEY ), femme de l'ambassadeur anglais de ce nom à Constantinople, célèbre par son esprit; morte en 1762. 

— Letters (her). Paris, printed by Didot, 1779, in-12. 

—The same. A new edition. Paris, Théop. Barrois, 1784, in-12. 

— Letters (her), written during her Travels in Europe, Asia, and Africa; to which are added Poems by the same Author. Stereotype édition. Paris, P. Didot ; F. Didot, an VI (1898), ou an IX (1801), in-18 de 320 pag., 1 fr. ; pap. fin, 1 fr. 25 c. ; pap. vélin, 3 fr.; et sur gr. pap. vélin, format in-12, 3 fr. 

— Letters of the Right Honourable Lady M-y W—y M—e, written during her Travels in Europe, Asia and Africa. A new edition. Avignon, Seguin ainé, 1815, 2 vol. in-12, 3 fr. 50 c. 

— Letters (her ) during the embassy to Constantinople. 1716-18. Paris, Maleperre, 1822 ; or Paris, Baudry, 1827, in-32, with portrait, 3 fr. Édition faisant partie d'une collection intitulée : « The British Classics ».

On lit dans les Mémoires de la margrave d'Anspach, tom. II, pag. 104, que cette dame tenait de lady Bute, fille de milady Montague, que M. Walpole, et deux beaux esprits des amis de sa mère, s'étaient réunis pour s'amuser de la crédulité (du public anglais, en composant ces Lettres. 

— Lettres de milady Wortley Montague pendant ses voyages en diverses parties du monde ; traduites de l'angl. (par le P. Jean BRUNET, dominicain). Londres et Paris, Duchesne, 1763, 2 part. in-12 ; et Amsterdam, Boite, 1763, in-12. 

— Nouv. édit., augm. d'une troisième partie (traduite par SUARD); on y a joint une réponse à la critique du Journal Encyclopédique par M. G.... (GUYS). Londres et Paris, 1764 et 1768, 3 parties in-12. Plusieurs fois réimprimées. La critique du Journal Encyclopédique est du baron de Tott. 

— Lettres de milady Marie Wortley Montague ; trad. de l'angl. (par MM. TAVEL, FAGEL et MACLAINE). Rotterdam, Beman, 1764, 2 vol. in-8. 

— Lettres de milady Montague, pendant ses premiers voyages en Europe, en Asie et en Afrique ; traduction nouvelle ( par P.-H. ANSON ). Paris, Bailly, 1795, 2 vol. in-12.

— Seconde édit., augm. d'une traduction française des Poésies de milady Montague (par Germain GARNIER, sénateur). Paris, Le Normant, an XIII (1805), 2 vol. in-12, 5 fr. Traduction la plus estimée. 

— Les mêmes. Traduction de M. ANSON ; avec une Notice par M. E. HENRION. Paris, r. Férou, n. 28; Méquignon-Havard, 1830, in-18., 2 fr. Édition faisant partie d'une « Bibliothèque choisie ».

— Lettres de lady Marie Wortley Montague, écrites pendant ses voyages en Europe, en Asie et en Afrique (en anglais ). Nouv. édition, augm. de beaucoup de lettres qui ne se trouvent point dans les précédentes, avec une traduction française, par G. HAMONIÈRE. Paris, Théoph. Barrois fils, 1816, 2 vol. in-8, 6 fr. Une traduction plus nouvelle des Lettres de lady Montague sur la Turquie, avec des notes et une notice biographique sur l'auteur anglais, par madame DUFRESNOY, a été imprimée, en 1822, à la suite de l'ouvrage de M. Berton, intitulé : les Turcs dans la balance politique de l'Europe au XIX° siècle. 

— Select letters from Lady Montague's correspondence, for the use of young ladies boarding-schools, etc. Paris, F. Louis, 1818, in-18, 1 fr.

— Works (her), including her Correspondance, Poems and Essays. London (Paris), 1803, 5 vol. in-12, 15 fr.

— Oeuvres (ses), contenant sa vie, sa correspondance avant son mariage, avant et durant l'ambassade en Turquie, et pendant les deux voyages qu'elle a faits en Italie depuis cette ambassade. Édition traduite de l'anglais sur celle récemment publiée à Londres (en 1803), d'après les lettres originales remises par la famille de lady Montague. Paris, Arthus-Bertrand, Bordeaux, Melon et Compagnie, 1804, 4 vol.in-12, 7 fr. 50 c.

 Joseph Marie Quérard, Les supercheries littéraires dévoilées, galerie des auteurs ..., 1869, Volume 2, col. 1254

 Lettres de milady Marie Worthley Montague, traduites de l'anglois (par Tavel, Fagel et Maclaine). Rotterdam, Béman, 1764, 2 vol. in-8.

On trouve dans le t. II, p. 104 des » Mémoires de la margrave d'Anspach », Paris, 1825, 2 vol. in-8, les détails suivants sur les Lettres de lady Montague:

» Ma connaissance avec lady Bute, fille de la célèbre lady Mary Wortley Montague, commença d'une façon singulière. Elle m'envoya un message fort poli, en entendant parler de la remarque que j'avais faite au sujet des lettres imprimées sous le nom de sa mère. J'avais dit que le bout de l'oreille du pédant s'y faisait trop apercevoir; qu'il pouvait y avoir quelques observations de cette dame, mais que j'étais assurée que la plupart de ces lettres avaient été composées par des hommes. Lady Bute, la première fois qu'elle me vit, me dit qu'elle avait toujours eu une haute opinion de mon esprit, et que le jugement que j'avais porté sur les lettres de sa mère l'avait confirmée. Elle m'apprit alors que M. Walpole et deux autres beaux esprits de ses amis s'étaient réunis pour s'amuser de la crédulité du public anglais, en composant cet ouvrage. »

 Lettres de milady Montague, traduction nouvelle (par P.-H. Anson). Paris, Bailly, 1795, 2 vol. in-12. — Seconde édition, augmentée d'une traduction française des poésies de milady Montague (par Germain Garnier, sénateur). Pons, Le Normant, an XIII-1805, 2 vol. in-12.

 Lettres de milady Worthley Montague..., traduites de l'anglois (par le P. Jean Brunet, dominicain). Londres et Paris, Duchesne, 1763, 2 parties in-12. — Nouvelle édition, augmentée d'une troisième partie (traduite par J.-B.-A. Suard); on y a joint une réponse à la critique du "Journal encyclopédique", par M. G... (P.-A. Guys). Londres et Paris, 1764 et 1768, 3 parties in-12, plusieurs fois réimprimées.

La critique du » Journal encyclopédique » est du baron Franç. de Tott.

La polémique sur les Lettres de Lady Montague

Cette polémique fut lancée dans le "Journal encyclopédique" par le baron de Tott, qui voyagea en Turquie et en Crimée.

Journal encyclopédique, avril 1768

Lettres de Milady Worthley Montague, écrites pendant ses voyages en diverses parties du monde, traduites de l'anglois.Troisiène partie , pour servir de supplement aux deux premières parties de ces lettres. Par M. G...de Marseille. A Londres , & se trouve à Paris, chez la veuve Duchesne, in-12, 1768. 

M. le Baron de Tott, qui a vecu plusieurs années à Constantinople & qui est employé aujourd'hui par la cour de France en Asie, nous engagea d'inférer dans notre Journal de Novembre 1765, une lettre dans laquelle il rélevoit plusieurs erreurs de fait, qu'il affure avoir verifiées sur les lieux. L'Auteur des nouvelles lettres attaque cette critique, & ce qu'a dit de plus plausible, c'est que M. le B. de T. n'a pas fait assez d'attention que bien des choses qu'il critique dans Mad. Montagüe, étoient dans son tems, telles qu’elle les rapporte, & qu'il les a vues telles qu'elles sont ; du reste, après quelques injures qu'il prodigue à ce critique, il s'en prend à nous, nous demande compte de cette critique, & nous accuse de prévention contre les lettres de Milady. Le zèle pour cette Dame l'aveugle certainement. Surquoi, juge-t'il que, parceque nous inférons une lettre critique, nous en adoptons les idées ? D'ailleurs nous connoissons M.L. B. de T., & nous avons mille raisons de croire qu'il a examiné les choses en philosophe & sans prévention. Si lorsqu'il sera de retour en France, il répond à son critique, il pourra toujours se servir de la voye de ce Journal ; nous nous ferons un plaisir d'y insérer les observations, & de garder le silence sur des productions telles que celle que nous annonçons. Au-reste, nous sçavons très positivement que Lord Montague, fils de cette illustre Angloise, & qui voyage en philosophe très-instruit & très-pénétrant, dans tout le Levant, se propose de relever les erreurs qui se trouvent dans les lettres que M. G. de Marseille défend avec tant de chaleur.

Correspondance littéraire, philosophique et critique de Grimm et de Diderot, depuis 1753 jusqu'en 1790. Tome V (1766-1768), page 403

On vient de publier une brochure intitulée : Lettres de milady Worthley Montague, écrites pendant ses voyages en diverses parties du monde, traduites de l'anglais ; troisième partie, pour servir de supplément aux deux premières ;volume in-12 de deux cents pages. Milady Montague est cette fameuse ambassadrice d'Angleterre à Constantinople, qui, au retour de ses voyages, fit présent à sa patrie de l'inoculation de la petite vérole : bienfait qui, répandu aujourd'hui sur toute l'Europe, mériterait seul l'immortalité, si la grâce de son style et ses lettres pleines d'agrément, d'intérêt et de philosophie n'assuraient à milady Montague une place distinguée parmi les écrivains de sa nation. Malgré la traduction maussade qu'on a faite ici de ses Lettres, il y a quelques années, elles ont eu le succès le plus grand et le mieux mérité. Il serait à désirer que le traducteur de cette troisième partie qui est, je crois, M. Suard, eût traduit la totalité (1), il eût été capable de faire passer en français cette manière distinguée et pleine d'attraits qui caractérise les Lettres de milady Montague. Mais c'est une plaisanterie de nous avoir donné cette troisième partie comme une suite de ses Lettres. Elle n'en contient que six dont le fond n'est pas même fort intéressant, quoique la manière le soit toujours. On dit que milord Bute possède des trésors immenses de la plume de cette femme célèbre; mais qu'il ne permettra jamais qu'ils deviennent publics. C'est nous faire un tort réel que de nous priver des productions d'une plume si séduisante; cette avarice, quels qu'en soient les motifs, m'oblige de me ranger du parti de M. Jean Wilkes, que j'ai cependant assez connu pendant son séjour en France pour n'en pas faire un cas infini. L'éditeur de cette troisième partie n'ayant pas de quoi la remplir par les Lettres, a traduit un discours de milady Montague sur cette maxime du duc de La Rochefoucault : Il y a de bons mariages, mais il y en a peu de délicieux.Vous lirez ce discours avec plaisir; mais il n'a pas le charme des Lettres : milady y combat le sentiment de M. de La Rochefoucault. Le reste de la brochure, et c'en est la moitié, consiste dans une Lettre à M. Bourlat de Montredon, par M. Guys, négociant de Marseille. Cette Lettre répond à une critique fort étendue des Lettres de milady Montague, envoyée au Journal encyclopédique par M. le baron de Tott. Ce jeune homme, malgré son nom allemand, s'est comporté en véritable petit-maître français. Il a passé plusieurs années à Constantinople, à la suite de M. le chevalier de Vergennes, ambassadeur de France. A son retour à Paris, il y a deux ou trois ans, il a pris à tâche de décrier les Lettres de milady Montague, comme un recueil de mensonges qui ne peut donner que des idées fausses sur les mœurs et le gouvernement turcs. Il est depuis, je crois, retourné en Turquie, et s'est chargé d'une commission auprès du kan des Tartares, Les gazettes disent aujourd'hui qu'il se trouve parmi les confédérés de Podolie; il fera bien de ne se pas laisser prendre par les Cosaques. M. Guys, dans sa lettre aussi solide que polie, prouve qu'on ne peut rien ajouter à la présomption, à la témérité, à la précipitation et à l'ignorance avec lesquelles M. de Tott a jugé les Lettres de milady Montague. M. Guys a longtemps vécu à Constantinople; il a plus de jugement dans son petit doigt que M. de Tott dans tout son crâne. Ainsi, je m'en tiens au sentiment de M. Guys, et donne quittance à M. de Tott de l'ouvrage qu'il nous promet, sur le gouvernement et les mœurs des Turcs.

(1) Les deux premières parties avaient été traduites par le P. Brunet, Dominicain.

Nouveau dictionnaire historique portatif, ou, Histoire abrégée de tous les ...par Louis Mayeul Chaudon, 1791

MONTAGUE  Marie, épouse de milord Wortley, accompagna son époux dans une ambassade à Constantinople au commencement du XVIIIe siecle. A son retour, elle porta le système de l'inoculation dans sa patrie, & s'est acquise par-là de la célébrité. Elle cultiva les belles-lettres, & fut tour à tour amie & ennemie de Pope. Miladi,  pendant son mécontentement, saisit toutes les occasions d'en dire du mal, & Pope prit la même liberté à l'égard de Miladi. L'un & l’autre se porterent à de tel excès, qu’ils devinrent la fable du public. Après avoir fourni une longue carriere pleine d'aventures singulières & romanesques, elle mourut vers 1760. On a d'elle : I. Des Lettres. écrites pendant ses voyages, depuis 1716 jusqu'en 1718, traduites de l'anglais, Roterdam, 1764 ; Paris, 1783, 1 vol. in-12. Elles sont écrites avec beaucoup d'intérêt & d'agrément : l'on y trouve des anecdotes curieuses sur les mœurs & le gouvernement des Turcs, qu'on auroit peine à trouver ailleurs. Le Baron de Tott, qui a fait un long séjour à Constantinople, les a attaquées vivement ; mais M. Guis de Marseille, qui nous a donné un ouvrage intéressant sur ce même pays, a pris la défense de ces Lettres avec beaucoup de chaleur. Cette différente maniere de voir dans des personnes qui ont visité le même paya, ne doit pas paroître  extraordinaire. Il est bien peu de voyageurs qui s'accordent sur les mêmes objets, qu’ils disent néanmoins avoir vus  & examinés avec attention. […] — Son fils Wortley-Montague né à Constantinople s'est fait un nom par les découvertes intéressantes des anciens monumens, qu'il a faites dans la Palestine, où on lui avoir permis de creuser & de faire librement ses recherches , parce qu'il a pris le turban. Il a envoyé à la société royale de Londres un grand nombre de médailles qui peuvent servir à l’éclaircissement de divers points de l’histoire.

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