C'est en partie à cause des tremblements de terre que l'on contruisait en bois, mais ce type de construction a provoqué, comme dans la Rome antique ou dans les anciennes villes européennes, de grands incendies.
Quelques rares cartes postales témoignent des incendies fréquents à Istanbul. Un incendie ravagea le quartier de Çırçır (Eyüp), près de la Corne d'or, le 23 août 1908.
Carte postale en couleurs
On aperçoit sur la carte postale où prédomine le rouge un minaret partiellement effondré.
La carte porte la mention "[cliché] obtenu sur plaque Guilleminot"
En 1911, ce sont les quartiers de Beyazit et d'Aksaray qui furent détruits, des milliers de maisons, de mosquées et des dizaines de bains disparurent.
En 1912-1913, Ishakpasha et Sainte Sophie, en 1916, le quartier de Cihangir.
En 1917, le quartier de Fatih fut détruit avec là encore la disparition de milliers de maisons, de mosquées, de bains… En 1919, Karagümrük à la porte d'Edirne, les hauteurs d'Üsküdar en 1921, une partie de Haydarpasha en 1922.
Le cachet porte la mention "Aya Stefano". Le quartier, qui fut renommé Yeşilköy (village vert) en 1924, fait partie du district de Bakırköy, côté européen, au sud de la ville historique, s'appelait en Grec Ayastefanos (en caractères grecs Άγιος Στέφανος, qui signifie Saint Étienne, San Stefano en Italien).
C'est là que se trouve l'aéroport Atatürk.
Le grand incendie de Stamboul, du 23 Août 1908, carte postale en noir et blanc
Cette carte porte, au dos, le mention "No 258, Editeur Au Bon Marché, Péra" . Elle montre une vue d'ensemble de l'incendie qui permet de mesurer l'ampleur des destructions : maisons complètement ruinées, jardins brûlés, mosquées dont il ne reste que quatre murs et le minaret, tombeaux...