Hakki Tewfik (Galandjizade) , Türkisch-deutsches Wörterbuch [Dictionnaire Turc-Allemand], Otto Holtze’s Nachfolger in Leipzig, 1907, in-8, vi, [10], 388 pages

Voici, d’après son auteur, le premier dictionnaire Turc allemand publié en Allemagne. Hakki Tevfik Galandjizade (qui s'écrivait Hacki Tewfik pour suivre la transcription phonétique allemande) était un fonctionnaire du service juridique de la Deutsche Bank de Berlin. 

Karl Süßheim (1878-1947), orientaliste et historien allemand, “avait fait la connaissance de sa famille à Istanbul et lorsqu'il le rencontra à Munich en 1911, il fut extrêmement impressionné par ses capacités à traduire des discours allemands et turcs presque sans erreur” (*). Ce dictionnaire, destiné plutôt aux débutants, semble avoir eu du succès, puisqu’il fut réédité en 1917 et qu’une troisième édition parut en 1921.

Nous reproduisons la préface, l’introduction au tableau expliquant la prononciation, dans lequel il critique le célèbre manuel de Jehlitschka, Türkische Konversations-Grammatik, publié en 1895, ainsi que quelques pages. Dans ce dictionnaire, pour chaque mot turc écrit en caractères arabes, on a la transcription en caractères latins selon l’orthographe allemande et la traduction. Voci quelques exemples :
atmaq  |  atmak
acmak | açmak
bastyrma | bastırma
gitmek | gitmek
peri | peri

-- Edition de 1917 : https://archive.org/details/turkisch-deutsches-worterbuch/page/388/mode/2up

-- (*) Klaus Kreiser, Berlin Türkisch für Bosporus-Germanen. Deutsch für Osmanen. Zv einigen Grammatiken und Wörterbüchern aus den Jahren 1837 bis 1930 (https://www.academia.edu/12383042/T%C3%BCrkisch_f%C3%BCr_Bosporus_Germanen)

Hakki Tevfik, Türkisch-deutsches Wörterbuch

 Hakki Tewfik, Türkisch-deutsches Wörterbuch, 1907

dictionnaire Turc-français, 1907, détail

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Hakki Tewfik, Türkisch-deutsches Wörterbuch, 1907

Hakki Tewfik, Türkisch-deutsches Wörterbuch, 1907

Hakki Tewfik, Türkisch-deutsches Wörterbuch, 1907

Hakki Tewfik, Türkisch-deutsches Wörterbuch, 1907

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Préface

Vorwort.

Zwischen Ländern deutscher Zunge und dem Osmanischen Reiche werden die Beziehungen, wirtschaftliche sowohl wie geistige, immer vielseitiger. Deutsche und Osmanen haben, heute mehr denn je, ein gemeinsames Interesse daran, sich gegenseitig zu verstehen. Die Heraus- gabe dieses, nach Form und Inhalt wohl ersten, türkisch-deutschen Wörterbuches braucht daher nicht besonders gerechtfertigt zu werden. Ich glaube im Gegenteil, daß dieses unentbehrliche Hilfsmittel schon lange gefehlt hat, und bin stolz und glücklich darüber, meinem Vaterlande und dem mit ihm befreundeten großen Deutschland einen bescheidenen Dienst erwiesen zu haben.

Es ist für die Schwierigkeit dieser langjährigen mühevollen Arbeit bezeichnend, daß es bereits mehrere deutsch-türkische Wörterbücher gibt, während sich, meines Wissens, für ein türkisch-deutsches Wörterbuch vor mir kein Bearbeiter gefunden hat. Es ist auch außerordentlich schwer, eine noch in der Entwickelung begriffene, nach selbständiger Begriffsbildung strebende Sprache im Fluge ihrer schnellsten Ausbildungsperiode zu erfassen und in eine hochentwickelte Kultursprache zu übertragen. Die Tatsache, daß Orient und Okzident doch zwei verschiedene Welten sind, ist mir auch während dieser Arbeit auf Schritt und Tritt entgegen- getreten, und ich mußte vielfach nach vergeblicher Geistesanstrengung einsehen, daß zwei so verschiedene Welten wohl verwandte, aber nicht immer übereinstimmende Begriffe haben können. Sollte dieses Buch, wie ich hoffe, zwischen diesen, mir herzlich nahe stehenden Welten ver- mittelnd und ausgleichend wirken, so kann ich um so mehr befriedigt sein, als den größeren Nutzen davon mein eigenes Vaterland haben wird.

Berlin, im Mai 1907

Hacki Tewfik.

 

Préface.

Entre les pays de langue allemande et l’Empire ottoman, les relations, tant économiques que spirituelles, se diversifient de plus en plus. Allemands et Ottomans ont, aujourd’hui plus que jamais, un intérêt commun à se comprendre. La publication de ce dictionnaire turc-allemand, qui est probablement le premier en termes de forme et de contenu, n'a pas besoin d'être particulièrement justifiée. Je pense au contraire que cet outil indispensable manquait depuis longtemps et je suis fier et heureux d'avoir rendu un modeste service à ma patrie et à la grande Allemagne amie.

Le fait qu'il existe déjà plusieurs dictionnaires allemand-turc est révélateur de la difficulté de ce travail laborieux pendant de nombreuses années, alors qu'à ma connaissance, aucun éditeur de

dictionnaire turc-allemand n'a été trouvé avant moi. Il est également extrêmement difficile d'appréhender une langue qui est encore en développement et qui s'efforce de former des concepts indépendants au cours de sa période de développement la plus rapide et de la transférer dans une langue culturelle hautement développée.

J’ai été confronté au fait que l'Orient et l'Occident soient deux mondes différents à chaque instant de ce travail, et j'ai souvent dû me rendre compte, après un vain effort mental, que deux mondes

très différents ont des concepts apparentés, mais pas toujours concordants. Si, comme je l'espère, ce livre a un effet médiateur et équilibrant entre ces mondes qui me sont très proches, alors j'en peux être d'autant plus satisfait que ma propre patrie en bénéficiera le plus.

Berlin, mai 1907.

Hacki Tewfik.

L'alphabet turc

Die verschiedenen Formen der türkischen Buchstaben und die türkische Lautlehre.

Die türkischen Wörter werden von rechts nach links geschrieben und ge- lesen. Hierzu bedient man sich des umstehend ausführlich erläuterten Alphabets, dessen Zeichen, in rein phonetischer Hinsicht, für das Osmanisch-türkische teils nicht ausreichend, teils überflüssig sind. Dieser bedauerliche Umstand, auf dessen Ursachen hier nicht näher eingegangen werden kann, bereitet jedem Türkischlernenden, insbesondere aber dem Fremden, große Schwierigkeiten. Um wenigstens denjenigen, die fleißig üben wollen, das Studium möglichst zu er- leichtern, hielt ich es für angebracht, meinem Wörterbuche die folgende Tabelle vorauszuschicken. Dieselbe ist so angelegt, daß derjenige der sich deren Inhalt zueigen gemacht hat, auch an fernerem erfolgreichem Studium seine Freude findet und zu dauernden Probeübungen im Buche selbst angeregt werden wird.

Der Gedanke durch weitere ähnliche Zusammenstellungen den Nutzungswert des Buches als Nachschlagewerk in erheblichem Maße zu steigern, konnte leider in dieser Auflage nicht verwirklicht werden. Der absolute Mangel und dringende Bedarf an einem türkisch-deutschen Wörterbuche, waren für eine möglichst beschleunigte Herausgabe dieses Werkes bestimmend, dessen Bearbeitung und Drucklegung ohnehin sechs Jahre erfordert hat.

Das Studium der folgenden Tabelle kann auch denjenigen nicht dringend genug empfohlen werden, die sich im Besitz einer guten türkischen Grammatik zu befinden glauben. Ohne die verdienstvollen und sehr anerkennenswerten Leistungen auf diesem Gebiete irgendwie geringschätzen zu wollen, muß ich im Interesse der Benutzer dieses Buches hervorheben, daß die erwähnten Werke immer noch eine beträchtliche Anzahl von Sach- und Druckfehlern enthalten, die um so gefährlicher sind, als sie durch die wissenschaftliche Autorität der Verfasser gedeckt und in gewissem Sinne fortgepflanzt werden. So enthält z. B. das als Lehrbuch gebräuchliche Werk Jehlitschka's (Türkische Konversations-Grammatik, Heidelberg 1895) unter anderem die Behauptung (Vgl. S. 8), daß der Laut des deutschen z (wie in Zahn, Zirkel) dem Türkischen nicht fremd sei, daß er aber nur durch Zusammensetzung des tunds wiedergegeben werden könne!! So sollen اتسز atys (ohne Pferd) und اتسز etis (ohne Fleisch) wie atzis (?!), etris klingen!! Ich stelle dagegen fest, daß der Verfasser dieser immerhin besten türkischen Grammatik, von seinem Gewährsmann aufs gröblichste getäuscht worden ist. Der Laut des deutschen z ist dem Türkischen absolut fremd. Ebenso wenig richtig ist die Angabe desselben Verfassers, daß der Buchstabe و im Auslaute wie f zu lesen sei (Vgl. S. 12). Die Wörter أو أو aw dürfen also niemals, wie der Verfasser behauptet, wie eff und aff ausgesprochen werden. Im übrigen richte man sich streng nach den Angaben der folgenden Tabelle.

 

 

Les différentes formes de lettres turques et la phonologie turque.

Les mots turcs s'écrivent et se lisent de droite à gauche. Pour cela, on se sert de l'alphabet expliqué en détail ci-dessous [voir le tableau reproduit plus loin], dont les signes, d'un point de vue purement phonétique, sont en partie insuffisants et en partie superflus pour le turc ottoman. Cette situation regrettable, dont les causes ne peuvent pas être expliquées ici, pose de grandes difficultés à tous ceux qui apprennent le turc, mais surtout aux étrangers. Pour faciliter autant que possible l'étude de ceux qui veulent pratiquer assidûment, j'ai jugé bon de faire précéder mon dictionnaire du tableau suivant. Celui-ci a été conçu de telle sorte que celui qui en a assimilé le contenu trouvera également du plaisir à poursuivre son étude avec succès et sera incité à s'exercer en permanence dans le livre lui-même.

L'idée d'améliorer considérablement la valeur d'utilisation du livre en tant qu'ouvrage de référence grâce à d’autres compilations similaires n'a malheureusement pas pu être concrétisée dans cette édition. Le manque absolu et le besoin urgent d'un dictionnaire turc-allemand ont été déterminants pour une publication aussi rapide que possible de cet ouvrage, dont l'élaboration et l'impression ont de toute façon pris six ans.

On ne saurait trop recommander l'étude du tableau suivant à ceux qui pensent être en possession d'une bonne grammaire turque. Sans vouloir en aucune façon minimiser les efforts méritoires et très appréciables dans ce domaine, je dois souligner, dans l'intérêt des utilisateurs de ce livre, que les ouvrages mentionnés contiennent encore un nombre considérable d'erreurs matérielles et typographiques, d'autant plus dangereuses qu'elles sont couvertes et, dans un certain sens, perpétuées par l'autorité scientifique des auteurs. Ainsi, par exemple, l'ouvrage de Jehlitschka (Türkische Konversations-Grammatik, Heidelberg 1895), utilisé comme manuel scolaire, contient entre autres l'affirmation (cf. p. 8) que le son du z allemand (comme dans Zahn, Zirkel) n'est pas étranger au turc, mais qu'il ne peut être rendu que par la composition du "tund" ! Ainsi

اتسز atssyz (sans cheval) et اتسز etssiz (sans viande) devraient sonner comme atzis ( ?!), etzis ! !! Je constate en revanche que l'auteur de cette grammaire turque, qui est tout de même la meilleure, a été grossièrement trompé par son garant. Le son du z allemand est absolument étranger au turc. Il est tout aussi inexact de dire, comme le fait le même auteur, que la lettre و se lit et se prononce comme un f (Cf. p. 12). Les mots أو ew أو aw ne doivent donc jamais être prononcés comme eff et aff, comme le prétend l'auteur. Pour le reste, on se conformera strictement aux indications du tableau suivant.

 

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