August Pfizmaier est plus connu comme sinologue et japonologue que comme turcologue. Avant de produire une importante oeuvre surtout consacrée à l'Extrême Orient, ce polyglotte infatigable publia la traduction d'un texte turc et une grammaire turque en Français.
August Pfizmaier** naquit le 10 mars 1808 à Karlsbad (à l'époque en Autriche, actuellement Karlovy Vary en République tchèque), où son père tenait le Posthof, l'un des restaurants les plus réputés. Il reçut sa première éducation dans sa ville natale, mais, à l'âge de onze ans (en 1819), son père l'envoya à Dresde, pour étudier avec M. Philippi, qui y dirigeait une école privée très renommée. Trois ans plus tard, il passa au lycée de Pilsen, petite ville de Bohême, pour y achever ses cours de philosophie.
** Parfois écrit Pfitzmaier ou Pfitzmayer
C'est à peu près à cette époque qu'il commença à apprendre l'anglais, le français et l'italien. II étudia ensuite le danois et le russe. En 1827, il entreprit le turc sans autre maître de langue que la grammaire de Viguier, et les divers livres turcs qu'il trouva plus tard dans les bibliothèques publiques de Prague et de Vienne.
En 1829, il publie la traduction en turc d'un petit poème en Latin de Bohuslas de Lobkowitz (XVe siècle) sur Karlsbad.
Il étudie également le droit, mais, finalement, il préfère la médecine et reçoit à Prague son doctorat, le 10 mars 1835, à l'âge de vingt-sept ans.
Etudiant toujours plusieurs langues à la fois, le docteur Pfizmaier revint à Karlsbad, et s'y fit inscrire parmi les médecins en 1835, 1836 et 1837, mais, très occupé par l'étude des langues de l'Orient et de l'Occident, il exerça peu la médecine. En 1838, son goût dominant le rappela irrésistiblement à Vienne, afin d'y mettre à profit les trésors manuscrits et imprimés que possède la bibliothèque impériale. Il traduisit en allemand l'un de ces manuscrits sous ce titre: Die Verherrlichung der Stadt Bursa, eine Reihe türkischer Gedichte von Lamy-y (la Gloire de la ville de Bursa, dans une série de poésies turques, par Lamy-y [poète turc du XVIe siècle]), Vienne, 1839.
En 1840, le docteur Pfizmayer obtint du gouvernement autrichien la permission de publier une revue, intitulée Das literarische Morgen-und Abendland (l'Orient et l'Occident littéraires), mais ce projet échoua.
C'est à peu près à cette époque que Pfizmaier avait appris le suédois et le danois, et abordé l'étude des langues d'Extrême Orient, telles que le chinois, le mandchou, le japonais et le ainou auquel il consacra des études ; mais c'est surtout dans en Chinois qu'il acquit de grandes connaissances. Étant parvenu à lire et à comprendre l'un des plus anciens et des plus remarquables monuments de la littérature chinoise, les Odes et discours du pays de Tsou (jadis province de la Chine méridionale) par Sching Tsini-Ling-Kiun, il en a publié une version allemande avec commentaire.
En 1840, il étudie la langue arabe, qu'il perfectionna à Vienne avec des ... Arabes.
Pfizmayer apprit aussi le grec ancien, et, à l'exception de la langue hongroise et de quelques dialectes slaves, il connaissait toutes les langues européennes. Il s'installa à Vienne. En 1843, il fut nommé professeur des langues turque et chinoise à l'université de Vienne. Il diriga l'impression d'un Dictionnaire chinois et japonais et publia de très nombreux ouvrages sur l'Extrême-Orient. C'est un personnage clé des études en ce domaine. Il est aussi l'auteur d'une grammaire turque écrite en Français (Vienne, 1847).
Etudiant toujours plusieurs langues à la fois, le docteur Pfizmaier revint à Karlsbad, et s'y fit inscrire parmi les médecins en 1835, 1836 et 1837, mais, très occupé par l'étude des langues de l'Orient et de l'Occident, il exerça peu la médecine. En 1838, son goût dominant le rappela irrésistiblement à Vienne, afin d'y mettre à profit les trésors manuscrits et imprimés que possède la bibliothèque impériale. Il traduisit en allemand l'un de ces manuscrits sous ce titre: Die Verherrlichung der Stadt Bursa, eine Reihe türkischer Gedichte von Lamy-y (la Gloire de la ville de Bursa, dans une série de poésies turques, par Lamy-y [poète turc du XVIe siècle]), Vienne, 1839.
En 1840, le docteur Pfizmayer obtint du gouvernement autrichien la permission de publier une revue, intitulée Das literarische Morgen-und Abendland (l'Orient et l'Occident littéraires), mais ce projet échoua.
C'est à peu près à cette époque que Pfizmaier avait appris le suédois et le danois, et abordé l'étude des langues d'Extrême Orient, telles que le chinois, le mandchou, le japonais et le ainou auquel il consacra des études ; mais c'est surtout dans en Chinois qu'il acquit de grandes connaissances. Étant parvenu à lire et à comprendre l'un des plus anciens et des plus remarquables monuments de la littérature chinoise, les Odes et discours du pays de Tsou (jadis province de la Chine méridionale) par Sching Tsini-Ling-Kiun, il en a publié une version allemande avec commentaire.
En 1840, il étudie la langue arabe, qu'il perfectionna à Vienne avec des ... Arabes.
Pfizmayer apprit aussi le grec ancien, et, à l'exception de la langue hongroise et de quelques dialectes slaves, il connaissait toutes les langues européennes. Il s'installa à Vienne. En 1843, il fut nommé professeur des langues turque et chinoise à l'université de Vienne. Il diriga l'impression d'un Dictionnaire chinois et japonais et publia de très nombreux ouvrages sur l'Extrême-Orient. C'est un personnage clé des études en ce domaine. Il est aussi l'auteur d'une grammaire turque écrite en Français (Vienne, 1847).
Il mourut le 18 mai 1887.
JMB 2010