Les monuments d'Istanbul sont de pierre, ses maisons en bois.
Les maison de bois résistent mieux aux tremblements de terre, mais elles furent souvent détruites par le feu, à tel point que le sultan organisa en 1719 un corps de pompiers (tulumbacι, en turc moderne itfaye) prêts à intervenir pour empêcher toute extension des incendies.
Dans son Constantinople (1856), Théophile Gautier écrit : " ... l'incendie peut être considéré comme un fait normal... Une maison ayant une soixantaine d'années de date est une rareté."
A la fin du XVIIe siècle, "un incendie dévora mille maisons et trois cent vingt-cinq boutiques" (Hammer, Histoire de l'empire ottoman, Tome XII, 1838).
Il reste toutefois à Istanbul de superbes maisons de bois datant de la première moitié du XXe siècle : villas en ville ou sur l'île de Büyükada, yalι(s) le long du Bosphore ( le yali est une villa avec accès sur la mer), parfois en mauvaise état.
Dans les villages de Turquie, le bois fut aussi un matériau de construction fréquemment utilisé, parfois associé à la pierre ou à la terre. Certaines municipalités en ont entrepris la restauration, pour valoriser le patrimoine et développer le tourisme culturel.