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Voici une pépite pour les amateurs de listes aux noms poétiques, pleines de petites anecdotes… Dans le Hadikatu'l-Cevâmî , on trouve, parmi les 867 mosquées d'Istanbul classées par quartier, la Mosquées des affineurs d'argent, la mosquée de l'Ail, la mosquée donnant de la paille, la mosquée des faiseurs de peignes, la mosquée de l'Agréable-Perroquet, la mosquée du Nid-de-Cigogne, la mosquée du Poignard, la mosquée construite pour les joueurs de cirit…

Mosquée du Jardin de la Citrouille,  mosquée qui ne Mange pas de Pain, Palamat mesdjidi, "bâtie par Elhadj Moustafapascha, qui à cause de son embonpoint, fut surnommé Palamat, ce qui veut dire aussi bien un grand qu'un gros tonneau", mosquée du Vendredi de l'Écume-de-Roses, mosquée en Ruines, mosquée du Four des Bohémiens, mosquée des Fainéants, mosquée Sanglante, mosquée des Ténèbres…

L'auteur Hüseyin Ayvansarayî (il est également nommé Ayvansaraylı Hafız Hüseyin ou Hafiz Hüseyin al-Ayvansarayî) est mort en 1787.

L'ouvrage achevé en 1780, fut complété par Ali Sati en 1832-33 et 1838. 

La texte que nous présentons est traduit de l'Allemand par J.-J. Hellert et publié, en 1843, sous le titre "Tableau descriptif et historique des  mosquées de Constantinople, tiré de l'ouvrage intitulé le Jardin des mosquées, par Hafiz Houseïn Elhadj Ismaïl, d'Aïwanseraï", dans le tome XVIII de l'Histoire de l'empire ottoman de Hammer-Purgstall. A noter qu'il ne fut pas repris dans l'autre traduction en Français de Dochez parue en 1842.

C'est une source importante de l'histoire de l'urbanisme et de l'architecture d'Istanbul.

Il n'y a pas d'autre traduction française, mais une traduction anglaise de Howard Crane (Professor Emeritus of Islamic art and Near Eastern Archaeology in the Department of History of Art at Ohio State University, Columbus, Ohio) publiée en 2000, comprend de nombreuses notes sur les architectes, les mécènes et les personnalités citées, et une carte avec l'emplacement de tous les bâtiments décrits.

Tableau descriptif et historique des  mosquées de Constantinople, tiré de l'ouvrage intitulé le Jardin des mosquées, par Hafiz Houseïn Elhadj Ismaïl, d'Aïwanseraï.

I. – Mosquées bâties dans la ville même de Constantinople. 

1. L'Aya Sofia, construite par Constantin-le-Grand, fut embellie de deux minarets en l'année de l'hégire 981 (1573). Les bassins en marbre sont dus à Mourad III; les estrades de la même pierre, destinées aux crieurs de la prière, datent du règne de Mourad IV, et les inscriptions qui les ornent sont de la main de Teknedjizadé Ibrahim. Le nombre des personnes qui y sont attachées pour la desservir est de deux mille. Le grand globe, suspendu à la coupole et qui sert de lampe, est un don d'Ahmed III, et les deux grandes lanternes qu'on y remarque encore, datent du règne de Mohammed II. Le croissant qu'on admire sur la grande coupole a été donné par le grand-vizir Mohammed Sokolli. Mahmoud Ier y fonda en 1155 (1742) une bibliothèque avec une fontaine une école et une cuisine pour les pauvres. A l'endroit qu'on appelle la place de Khizr, le poète Hamdi Schami traduisit en turc le célèbre poème romantique de Yousouf et Souleïkha. 

Dans l'intérieur de cette mosquée se trouvent 

(a) Le Mausolée du sultan Sélim, avec les tombeaux de la sultane Nour Banou, mère de Mourad III; de la sultane Esmakhan épouse de Mohammed II; de la sultane Hadji Gewerkhan, épouse de Pialépascha de Fatima, sultane, épouse de Siawouschpascha des cinq princes fils de Sélim II, étranglés à l'avénement de Mourad III, savoir: Souleïman, Osman, Djihanghir, Moustafa et Abdoullah enfin des vingt et un fils et des treize filles de Mourad III 

(b). Le Mausolée de Mourad III qui renferme outre les restes de ce prince, ceux de la mère de Mohammed III, de la sultane Safujé et de sa fille Fatima du fils du sultan Ahmed 1" du prince Kasim de vingt autres princes dont dix-neuf furent étranglés à l'avénement de Mohammed III; des vingt et une filles de Mourad IV; de trois princes de Mohammed III de deux sultanes, épouses de Mourad lit. savoir la sultane Mihriban et la sultane Fakri. 

(c). Le Mausolée de Mohammed III, conquérant d'Erlau, qui renferme les restes de ce souverain ceux de la mère d'Ahmed Ier, la sultane Khanedan de trois fils d'Ahmed Ier et de six de ses filles; de quatorze filles de Mourad III, parmi lesquelles est la sultane Aïsché.

(d). Le Mausolée de Moustafa qui contient avec les siens, les restes de son neveu, le prince Ibrahim du sultan Ibrahim, fils d'Ahmed II de la sultane Kia, fille de Mourad IV de la fille d'Ahmed Ier, épouse de Beïrampascha de la sultane Khanzadé, fille d'Ahmed Ier et épouse de Kenaanpascha de la sultane Bourghaz Aaliké et de huit autres sultanes. 

(e). Le Mausolée des princes, où sont déposés les restes de quatre fils de Mourad III, de quatre de ses filles et d'une sultane, son épouse. Le couvent du Kislaraga, fondé en 1153 (1740), touche aux murs du serai impérial. On remarque encore dans cette mosquée le tombeau de Sinaneddin Yousouf Ben Khizr, qui avait fondé en 951 (1544) le couvent d'Erdebil. 

2. Djami. Cette mosquée, où se fait la prière du vendredi, fut terminée par Mohammed II au bout de huit années de travaux en 875 (1470). Les galeries en ont été construites pour Bayezid II qui y a fondé huit médrésés, un imaret, un hôpital avec huit appartements pour les étudiants (tétimmés). Elle a quatre portes. En face du Mihrab (maître-autel) se trouve le mausolée du fondateur; on remarque sur son cercueil le turban des Oulemas. De l'autre côté, sur la même ligne on voit le mausolée de son épouse, la sultane Gülbehar, mère de Bayezid II, qui renferme les cercueils de deux femmes du serai et d'une sultane. Le portail et le perron sont dus à Ahmed III. Mahmoud Ier y fonda une école des traditions de Boukharie et une bibliothèque, et son vizir Ahmedpascha deux fontaines. En 1179 (20 mai 766), troisième jour de la fète du Sacrifice, un tremblement de terre renversa la grande coupole et nécessita la reconstruction complète de 1 édifice; la médrésé, qui avait également beaucoup souffert, fut d'abord réparée, puis reconstruite en entier par Moustafa III. Le turban du grand scheïkh Akschemseddin, qui avait été placé sur un pieu a côté de la chaire, fut transporté, à l'avènement de Mahmoud Ier, dans la galerie réservée pour le sultan et y fut appendu au mur qui regarde la Mecque. Tout auprès de cette mosquée est le Cimetière de la Porte dite des Teinturiers, où reposent les moufti Iisaad Moustafa Efendi Esaad Efendi, Mahmoud Efendi et autres grands Oulemas. Près de la Médrésé Ayak, est la bibliothèque fondée par Djarroulak Welieddin, qui y est enterré; la fontaine de Djami a été construite par Elhadj Aïsché première khasseki de Mahmoud Ier. 

3. La Mosquée du Sultan Baïezid II est dotée d'un imaret, d'un hôpital, d'un collège et d'une médrésé. Elle renferme le mausolée de Sélim 1er, et tout près se trouve le tombeau de sa fille, Seldjouk, sultane. Cette mosquée a été terminée en 911 (1505 ). La bibliothèque qui y est attachée fut construite en 1181 (4 767) par le moufti Welieddin, qui repose dans le couvent de Scheïkh Mourad. 

4. La Mosquée de sélim Ier est dotée d'un minaret, d'un hôpital et d'un collège. Construite en 929 (1522) par le sultan Souleïman Ier, elle renferme les restes de Sélim II, de ses filles les sultanes Khadidji et Khanum, de la sultane Hafza mère du sultan Souleïman et des princes Mourad, Mahmoud et Abdoullah, fils du fondateur. 

5. La Mosquée du Prince Mohammed, construite par Souleïman Ier, et dotée d'un imaret, d'une médrésé et d'une école, renferme le tombeau du prince Mohammed; elle fut terminée en 955. (1548). A droite du prince repose son frère Djihanghir à sa gauche sa sœur Iloumaï, et à côté d'elle la mère du prince Mahmoud et Fatima Khaniim, fille de Houmaïschah. On y voit encore les tombeaux de Roustempascha, grand-vizir du sultan Souleïman de Moustafapascha et autres grands-vizirs. En dehors de l'enceinte de la mosquée se trouve près de l'aqueduc de Souleïman la bibliothèque fondée par le grand-vizir Damad Alipascha mort à la bataille de Peterwardeïn.

6. La Souleïmaniyé. A cette mosquée sont attachés une école de tradition, quatre médrésés un hôpital un imaret, une maison de fous, une école et des bains. Elle possède dix galeries pour les muezzins car Souleïman voulait faire savoir à la postérité qu'il était le dixième sultan; cette mosquée fut terminée en 964 (1556). Les inscriptions sont toutes de la main du célèbre calligraphe Karahissari. A côté de Souleïman Ier reposent Souleïman Il, son frère Ahmed II et la khasseki de ce dernier; les tombeaux de la sultane Mihrmah fille de Roxelane, de Dilaschoub saliha, mère de Souleïman II, mort en 1101 (1089) de la sultane Asia fille d'Ahmed Il, sont placés dans ta direction de la Kibla. Dans une partie séparée de l'édifice reposent la sultane Walidé Khourrem, le prince Mohammed, fils de Sélim II et la fille d'Ahmed II. En dehors du mausolée est le tombeau de la sultane Safiyé, fille de Moustafa II; celui de Sinan se trouve dans l'école fondée par lui. La fondation de la bibliothèque due au grand-vizir Moustafa fut renouvelée sous Moustafa Ier. 

7. La Mosquée d'Ahmed Ier compte six minarets, dont quatre ont trois galeries. Elle est dotée d'une médrésé, d'un imaret, d'un hôpital et d'une école. Dans le mausolée du fondateur reposent à ses côtés ses fils Osman Il Mourad IV la mère du sultan Ibrahim, Peïker Kosem, Safiyé, fille de Mourad IV, la sultane Rakiyé, sa petite-fille, les princes Ourkan, Bayezid et Mohammed, quinze autres princes, douze sultanes, quatre khassekis d'Ahmed Ier. Les inscriptions sont de la main de Seïd Kasim Ghoubari Efendi. 

8. La Mosquée  de la sultane walidé, Terkhan Khadidjé, mère de Mohammed IV, dotée d'une école et embellie de deux fontaines, fut terminée en 1094 (1682). Là reposent Mohammed IV, les princes Moustafa, Ahmed Mahmoud et Osman la sultane saliha mère de Mahmoud Ier, et les sultanes Khadidjé et Aïsché les princes Souleïman, Mohammed, Hasan llouseïn, Isa, Sélim, Nououman, Séïfeddin, Abdoulmük Ibrahim, Mourad, Sélim et la mère de Moustafa III, Mir-Schah Emine, morte en 1145 (1732), enfin la sultane Rabia, mère d'Abdoulhamid Ier. La bibliothèque a été fondée par Ahmed III. 

9. La Mosquée du sultan osman commencée par Mahmoud Ier et terminée par Osman III. Sa mère la sultane Schehsouwar, repose dans un mausolée séparé. Comme toutes les précédentes, cette mosquée est dotée d'une médrésé, d'un imaret, d'une bibliothèque et embellie d'une fontaine. Les inscriptions sont de la main des calligraphes Mohammed Rasim, Fakhreddin et Gedikoullelizadé Seïd Abdoul Hakim. 

10. La Mosquée du Sultan Moustafa III (Laleli) terminée en 1177 (1763). A côté de ce prince reposent les sultanes Hebetoullah Mihrschah et Fatima te prince Mohammed et sa mère, morte en 1187 (1773). Ou y voit un second tombeau pour une des khassekis de Moustafa III. 

Lettre Elif. 

1. Edrene kapousi djamisi, c'est-à-dire la grande mosquée de la porte d'Andrinople construite par la sultane Mihrmah fille de Souleïman Ier, avec deux médrésés, une école des bains et le tombeau du vizir Ahmedpascha, gendre de la fondatrice. La sultane repose dans le mausolée de son père. Le tombeau de Khakani Mohammedbeg, auteur du Halliyé et fils de la fille de Roustempascha est placé sous la fenêtre. Cette mosquée a beaucoup souffert dans un violent tremblement de terre. 

2. Ibn Meddas mesdjidi [İbnimeddas Mescidi, Başmakçızade Mescidi, Unkapanı] ou la mosquée d'Ibn Meddas, fut bâtie par Hosameddin Paschmakdjizadé, en 860 (1455) ; elle porte aussi le nom de Mosquée Salihpaseha, ce grand-vizir ayant construit une fontaine dans son voisinage. 

3. Asmali mesdjidi. Cette mosquée est due à KhodjaFerhad, un des serviteurs de Mohammed II. Le fondateur repose à Firhala près de Fazlipascha. 

4. Eminbeg mesdjidi, construite par Mohammed Eminbog, sous le règne de Bayezid II, en 948 (1512). Oummetoullah, la première khasseki d'Ahmed III, lorsqu'elle bâtit la fabrique des fileurs d'argent à la place de l'ancienne monnaie dota cette mosquée d'une école qui est située dans le voisinage du quartier des fabricants de scies (desteredjiler). 

5. Ishakpascha djamisi fut construite par Ishakpascha en 888 (1483) dans. le voisinage de Djebékhané ; le fondateur repose à Selanik. 

6. Ibrahimpascha djamisi, fondée par Ibrahimpascha en 883 (1478), et dotée d'une médrésé d'une école, de bains et d'une fontaine, près du Marché-Long. Le fondateur mourut à Lepanto.

* Mesdjid est le mot dont les portugais ont fait mesquita et les français mosquée; il signifie petite mosquée ; tandis que les grandes mosquées du vendredi s'appellent Djami, c'est-à-dire les réunissantes. 

7. Oghouz Mohammed pascha djamisi, fondée par le grand-vizir de ce nom en 1040 (1630) ; le fondateur mourut à Haleb. Une seconde mosquée de ce nom fut bâtie près des grandes casernes. 

8. Ibrahimpascha djamisi, fondée par le grand-vizir Ibrahim et son épouse Mouhsin Khatoun en 939 (1532). Cette dernière repose à côté du grand-vizir Nassouhpascha, derrière l'Okméidan, dans le voisinage de la porte des Sables. 

9. Eski Nischandji mesdjidi fondée par le vieux Nischandji Djâfertschelebi en 930 (1523) près de la grande mosquée de Sélim.

10. Ibrahimpascha djamisi, fondé par l'eunuque Ibrahimpascha sous Souleïman en 958 (1551) près de la porte de Siliwri.

11. Ouzoundjawa mesdjidi fondée par l'inspecteur des constructions pieuses, Khodja Moustafa ; près Alti mermer (Exi marmora).

12. Odabaschi djamisi, construite par Behrouzaga, chef de la kassoda. 

13. Eksirdji mesdjidi, construite par Schedjaeddin près la mosquée de Selim. 

14. Alti Bogadj djamisi, construite par Ahmedpascha près Kazitscheschmé. 

15. Aïné Tscheshmesi Mesdjidi, construite par Mohammed Efendi. près de Khalidjiler koeschki. 

16. Aïdonighli Tekiési mesdjidi, fondée par Sadjlü Emir Mouliieddin Mohammed Ben Abdoulewwel Efendi, de Tebriz. 

̃17. Ewlia Djamisi, fondée par le scheïkh et imam du sultan Ewlia Mohammed, près de la Nouvelle porte. 

18. Iskenderaga mesdjidi fondée par l'aga des janissaires Iskender, dans le voisinage de Schehr Emini. 

19. Ouzoun Yousouf mesdjidi fondée par le compagnon d'armes de Mohammed II, Ouzoun Yousouf, dans le voisinage de Yaïla (le palais d'été).

20. Ouskoubli mesdjidi, fondée par le Tschakirdjibaschi ; on lui doit six autres mosquées, dont une à Constantinople ; savoir Merdjimek-Mesdjidi, Nerdoubanli-Mesdjidi, à Eyoub, et la dernière dans le voisinage de la porte Djoubali. 

21 Aladja mesdjidi, fondée par Aladji Khodja Moustafa près de Kiziltasch, 

22. Etyemez tekiési mesdjidi. la « mosquée du couvent où l'on ne mange pas de viande », fondée par le scheïkh Dorwisch Mirza-baba compagnon d'un conquérant en 886 (1481) près de la mosquée de Bayezid II. 

23. Eski Imaret mesdjidi, ancienne église grecque transformée en mosquée par Mohammed II, et ajoutée à l'Aya Sofia; située dans le voisinage de Yar hissari. 

24. Ordek Kassab mesdjidi, fondée par Schcdjâeddin chef des bouchers, près de la mosquée de l'astronome Saadi. 

25. Ainébeg mesdjidi construite par Mirakhoroghli, fondateur d'une autre mosquée, près des Sept-Tours, dans le voisinage de la porte de Lankabeyi. 

26. Akhweïn mesdjidi, ou la mosquée des Deux-Frères, fondée par les frères Ahmed et Mohammed, deux oulémas du règne de Souleïman Ier, près la mosquée Sinan. 

27. Emini dju mesdjidi, fondée par Moustafa Efendi, inspecteur de l'Arge. 

28. Oudjler mesdjidi, fondée par Irakizadé Ilasan Efendi en 959 (1551), près de la mosquée d'Ahmed et de l'école où Oghlan Scheïkhi fut exécuté. 

29. Aïné tscheschmesi mesdjidi, fondée par le silihdar Biiklü Moustafa, confident de Mourad IV ; il a construit en outre à Topkhané, en face de la belle fontaine de Kilidj Alipascha une autre fontaine en 1039 (1629) près de Yenibaghdjé. 

30. Orta djamisi, ou la mosquée centrale, fondée par Souleïman Ier, au centre des anciennes casernes des janissaires, célèbre pour avoir servi de lieu de réunion à cette milice révoltée. Ibrahim, grand-vizir d'Ahmed III, la dota d'une belle fontaine. 

31. Al taï djamisi, fondée par le moufti Debbaghzadé Mohammed Efendi, mort en 1080 (1669); près de Mesihpascha. 

32. Ahmedkiaïa mesdjidi, fondée par Ahmedaga, près de Djerrahpascha. 

33. Agadj Kakan mesdjidi, fondée par le corroyeur Iskendertschelebi, près de Khodja Moustafapascha. 

34. Esirbazar mesdjidi, ou la mosquée du Marché-des- Prisonniers, fondée par une Gülnousch, grande maîtresse à la cour d'Ahmed III, et qu'elle avait fait vœu de construire à l'époque où elle était encore esclave. 

35. Egrikapou mesdjidi, fondée par le grand-veneur de Mohammed II. 

36. Ahmedpascha mesdjidi. ancienne église, transformée par l'aga des janissaires en mosquée, à l'occasion de son élévation a la dignité de pascha, près de la mosquée Fetiyé. 

37. Ismael Efendi djamisi, construite sur le modèle de la Kaaba, par le moufti Ismael, mort en 1147 (1734), et enterré dans le sanctuaire avec cinq de ses fils, dont deux mouftis comme lui, deux grands-juges et un mouderris, près de la Sélimiyé. 

38. Aga mesdjidi, fondée par Yakoub, aga du vieux serai, mort en 954 (1547) ; près du vieux serai. 

39. Ouroudjghazi mesdjidi, fondée par Ouroudj, le champion de la foi, qui repose à Brousa; près d'Akseraï. 

40. Ikidjiler mesdjidi, fondée par Alemghazi Mahmoudaga ; près d'Akserài. 

41. Emin Sinan mesdjidi, fondée par Emin Sinan, du temps de Mohammed II, près de Kadriga limani. 

42. Imam Khani mesdjidi, fondée par Seïd Akhi Tourmisch Baba sous Bayezid II. 

43. Akschemseddin mesdjidi, fondée par le Scheïkh Mohammed Ben Hamza, descendant d'Eboubekr, mort à Gaïnik en 863 (1458); près de Khirkaï Scherif. 

44. Otalar mesdjidi, ancienne église transformée en mosquée des janissaires, près de Salma Tomrouk. 

45. Ahmedpascha djamisi, fondée par un bostandjibaschi devenu vizir; le même fonda à Begkaz un collége; près de la porte de Fer.

46. Ouskoubiïé mesdjidi, fondée par Mohammedaga, coureur de Mahommed II près de l'Aya Sofia. 

47. Emir mesjidi, fondée par Khodja Seïd Moustafa Efendi; près de la porte du jardin. 

48. Elwan mesdjidi, fondée par Sinan Efendi, un des oulémas de Mohammed II; le même qui a construit la mosquée des Azabs, près de la porte de Fer. 

49. Emir Boukhari Tekiesi mesdjidi, fondée par Ahmed Efendi.

50. Ibrahimpascha Darolhadis mesdjidi, fondée par Ibrahimpascha en 1133 (1720), avec une bibliothèque et une fontaine. Il y repose ainsi que son fils Damad Mohammedpascha. 

51. Akhizadé djamisi, fondée par Yousouf Ben Djouneïdde Tokat.

52. Emir Boukhari tekiesi mesdjidi, fondée par Bayezid II. On y voit le tombeau de l'émir Boukhara Seïd Ahmed Nakschbendi, mort en 922 (1516), près de la Mohammediyé. Boukhara fait remonter son origine à Abeïdoullah. 

53. Akbïck mesdjidi, fondée par Mohammeddin, contemporain de Mohammed II. Le couvent des Khalwetis, qu'on voit dans le voisinage de cette mosquée, a été construit par le grand-vizir Koeprülü Moustafapascha, qui bâtit également à Khios une cellule pour le scheïkh, successeur d'Elias Efendi, de Khios. 

54. Agatschaïri mesdjidi, fondée par Kasimtschaousch, près des Sept-Tours. 

55. Agakapousi mesdjidi, c'est-à-dire la mosquée de la Porte-de-l'Aga-des-Janissaires. 

56. Oïmakapou mesdjidi, fondée par Mahmoud Efendi, sur la place du Marché aux légumes. 

57. Ogsuzdjé Khatib mesdjidi ou Akardjé, près de Yolgetschen.

58. Aladja mesdjidi, fondée par Tschelebioghli Alaeddin, dans le voisinage des magasins des libraires (Kitabdjiler.) 

59. Aga djamisi, c'est-à-dire la mosquée du Vendredi de l'Aga, fondée en 1185 (1771) par le puissant Kislaraga Beschir, qui, sous Ahmed III et Mahmoud I, régna de fait pendant plus de trente années. Cette mosquée est dotée d'une école, d'un collége, d'une bibliothèque, d'un couvent et embellie d'une fontaine. 

60. Ouzoun Schedja mesdjidi, fondée par un des schatirs (coureurs) de Mohammed II, dans le voisinage de Peïkkané (le corps-de-garde des lanciers de la garde du corps du sultan ). 

61. Ogsuzdjé mesdjidi, fondée par une accoucheuse, dotée d'une école et embellie d'une fontaine; près du Kalidjiler Koeschk et de la mosquée de Fenari-Ali. 

62. Egri min are mesdjidi fondée par un compagnon d'armes de Sokhté Sinan, du temps de Mohammed II, dans le voisinage de Manla Scheref. 

63. Ahmed Tschaousch mesdjidi, la mosquée du Tschaousch Ahmed avec une médrésé, près de la mosquée du Dervisch-Ali.

64. Oudj Basch mesdjidi, fondée par Noureddin Hamza Ben Atallah, mort en 940 (1533), et appelée ainsi du nom du village Oudj Basch. Cette mosquée fait face à la médrésé fondée en 1171 (1757) par Khalil Efendi; près de la Douane. 

65. Aga djamisi, la mosquée de l'Aga, fondée par le kislaraga Mahmoudhpascha, avec une médrésé; dans le voisinage des Fabriques des chariots du train. 

66. Adji Mosslouk mesdjidi, fondée par Sahliab Souleïman Efendi. Ibrahimpascha, grand-vizir d'Ahmed III, fit construire près de cette mosquée une école de traditions, des bains, une école primaire et un établissement à boire près de Khodjapascha.

67. Ak-Siki mesdjidi, fondée par Kemaleddin Efendi, du temps du conquérant Defterdar; mort en l'année 1014 (1605). Vis-à-vis de cette mosquée, on conserve une relique qui consiste en un manteau que le prophète est censé avoir donné à son compagnon d'armes Oweïs. Elle fut dotée par le grand-vizir Tschorlili Alipascha d'une chapelle en pierre, d'un imaret et d'une fontaine; près de Mesihpascha. 

68. Oudj Mihrabli mesdjidi, appelée aussi Kazandjiler, fondée du temps de Mohammed II, par Khodja Khaïreddin Efendi, en 880 (1475). Ce souverain agrandit la mosquée; l'épouse d'Ahmed Efendi, fit de même en y ajoutant sa maison près du magasin aux farines.

69. Arpadji mesdjidi, fondée par l'inspecteur de l'Arge, Mohammed Efendi, près de Mimaradjem. 

70. Etmeïdani mesdjidi, fondée par le sultan Souleïman. On y faisait la prière le jour où on distribuait aux janissaires du drap pour leur habillement. 

71. Ebe Kadin djamisi, c'est-à-dire la mosquée des Accoucheuses, fondée par Khaïbeddin Tschelebi, et reconstruite par l'accoucheuse Aisché près d'Akseraï. 

73. Odounyazidjizade mesdjidi, fondée par Elhadj Moustafa Kliouloussi Efendi, auteur des Jardins des Mosquées, vers la fin du règne de Mohammed II, près de Monla Ischki et de Balat. 

Lettre Be. 

73. Bekirpascha djamisi fondée par Bekirpascha mort en 1024 (1615), vis-à-vis de la mosquée Takiedji, hors de la porte du Canon. 

74. Baschdji mesdjidi, fondée par Elhadj Ben Sinan, du temps du conquérant, mort en 900 (1494); dans le voisinage de la mosquée de la Khasseki. 

75. Badroum djamisi, ancienne église chrétienne, convertie par le grand-vizir Mesihpascha en mosquée; près des bains Laleli.

76. Balat djamisi, la mosquée du Palais, fondée par Ferrouhaga. kiaya du grand-vizir Semiz Alipascha, et terminée en 970 (1562). 

77. Bayezidaga djamisi, fondée par le segbanbaschi de Mohammed Ier, près de la porte du Canon. 

78. Bostan mesdjidi, fondée par le bostangi Baschi Abdoullah. mort en 1000 (1591 ) près de Vlangobosten. 

79. Païzen Yousoufpascha mesdjidi, fondée par Yousoufpascha, assassiné par un de ses esclaves, et enterré près de la mosquée de Rewani ; dans le voisinage du Marché-des-Selliers. 

80. Papasoghli medresesi mesdjidi, fondée par Moustafapascha ; il repose à Eyoub, dans le tombeau de son gendre Seadeddin. Moustafa fonda aussi un collège vis-à-vis de la mosquée de Tabakzadé ; près de Simbeschkhané. 

81. Bali mesdjidi, fondée par Bali Souleïmanaga Topdjibaschi du temps du conquérant; près de la porte de Siliwri. 

82. Beïrampascha tekiesi mesdjidi, ou mosquée du couvent de Beïrampaseha, fondée par le grand-vizir de ce nom, qui y repose. Dans son tombeau se trouvent la clé de la Kaaba, les dessins du suaire d'Oweïs et des traces laissées par les pieds du Prophète. Le fondateur mourut à Orfa, lors de l'expédition de Mourad IV contre Bagdad, en l'année de l'hégire 1048 (1638); près de la mosquée de la Khassoki.

83. Bükli Khosrew mesdjidi, fondée par un Tschaousch des Sipahis, près de Daoudpascha. 

84. Begdjigez mesdjidi, fondée par Mohammedbeg près de la mosquée de Mohammedpacha. 

85. Baba Hasan mesjidi, fondée par le porte-drapeau Baba Hasan près de Khoshkadem. 

86. Papasoghli mesdjidi, fondée par Moustafapascha, dans le voisinage du magasin aux farines. Il fonda également et dota la médrésé Moustafa. 

87. Bakal Ahmediïé djamisi, près de la mosquée de Mohammed II

88. Baki Efendi mesdjidi, fondée par le grand poète lyrique des Ottomans, Baki, dont le tombeau se trouve hors de la porte d'Andrinople, dans le voisinage de la fontaine construite par Lali Efendi.

89. Bostandji mesdjidi, fondée par le bostandjibaschi Aliaga Ibn Absdesch-Schakir en 966 (1558). Le reïs-efendi Schamizadé repose devant le maître-autel, qu'il avait fait construire près de Kadrigha-limani (port des galères). 

90. Teblidjé mesdjidi, c'est-à-dire la mosquée de Toeplitz (*) fondée par Fatima, une des descendantes du Prophète et épouse de Teblidjé Ali Efendi, fils du defterdar Abdoullah Efendi et neveu du moufti Tschiwizadé Mohammed Efendi, dans le voisinage de la mosquée du Kislaraga.

* Mot esclavon-allemand signifiant « bains chauds »

91. Boudjakbaghi mesdjidi, fondée par le prince Rakiyé près des Sept-Tours. 

92. Belbanaga mesdjidi, ancienne église, convertie en mosquée du temps du conquérant, par le Seghbanbaschi. 

93. Bostanzade mesdjidi. fondée par le moufti Mohammed Efendi près de la mosquée Hadji Kadin, à Psamatia. 

94. Bazirgan mesdjidi, fondée par le négociant Adjeïn Houseïn Efendi, avec une école et une médrésé près de la mosquée du moufli Ismael Efendi. 

95. Parmakkapou mesdjidi, fondée par le kadiasker Mohammed Efendi; près du tombeau de Khosrewpascha. 

96. Bodrum mesdjidi, fondée par Khodja Khaneddin, un des oulémas de Mohammed II près de la Souleïmaniyé. 

97. Pertew Khani mesdjidi, fondée par un des administrateurs du Khan Pertew, mort en 1168 (1754); près du Long-Marché.

98. Pirindji mesdjidi fondée par Sinanaga du temps de Mohammed Il près de la mosquée de Mesihpascha. 

99. Balipascha mesdjidi, terminée par la sultane Houma Khatoun, épouse de Bakipascha, vizir de Bayezid II. Khoudayi Kenaanbeg, un des esclaves de Bayezid, qu'il avait désigné comme précepteur de son petit-fils Souleïman, est l'auteur du chronogramme qu'on y lit. Cette mosquée a été construite par l'architecte Sinan, dans le voisinage du tombeau du grand-vizir Khosrewpascha, décapité.

100. Parmak Kapousi mesdjidi, ancienne église convertie en mosquée par Khosrew Khalil; près des bains du moufti Ali. 

101. Barmali mesdjidi, fondée par Mewlana Nourredin Osman Efendi, mort en 961 (1553). On y remarque la médrésé du kadiasker Eboulfazizadé Mahmoud Efendi, neveu du moufti Abdoulaziz, l'historien. 

102. Bayezid Djedid mesdjidi, fondée par Bayezid II; près de Daoudpascha. 

103. Bazirgan djamisi fondée par Khosrewtschelebi avec un beau couvent; près de celui de Khodja Moustafapascha. 

104. Bezaziyé mesdjidi, fondée par Bezaz Alipascha, qui y repose près du Long-Marché. 

105. Parmakli mesdjidi, fondée par Djighalazadé Yousoufaga; près de Baghli Medjid. 

106. Behramtschaousch djamisi, fondée par le tschaoushbaschi du grand-vizir Sokolli Mohammed près de Kadrigha Limani. 

107. Bidjakdii mbsbjidi, fondée par Khaïreddin Efendi; près de Haïderpascha. 

108. Peïkkhané mesdjidi, fondée par le kiaya de la famille de Djigalazadé Elhadj Mohammedaga, en 4134 (1721). ). 

109. Baklali mesdjidi, fondée par Bakladji Kemaleddin, du temps de Mohammed II près de Vlangabostan. 

110. Baroutkhané djamisi, reconstruite parle grand-vizir Hamid Khalilpascha, en 1196 (1781), après avoir été détruite par l'explosion d'une poudrière voisine, en 1110 (16198). 

Lettre Te. 

111. Terkim mesdjidi, fondée par Iskenderpascha près des nouvelles casernes. 

112. Timour Kapou mesdjidi, fondée par Aya Daye femme dont nous parlerons ailleurs, et renouvelée par le kislaraga Beschir avec une médrésé. 

113. Takhta Mianre mesdjidi, fondée par Mohammed II, avec une superbe fontaine près de Balat. 

114. Takiedji mesdjidi, fondée par Arkiedji Djaafer; près de Baïla. 

115. Terlikdjeixi mesdjidi, fondée par le grand-vizir Pir Mohammed près de Merdjam Djamisi. 

116. Timourtasch medjidi, fondée du temps de Mohammed II près de la mosquée de Roustempascha. 

117. Tekié mesdjidi, fondée par Khodja Kasim, le Lale du grand-vizir Koustempascha, qui termina cette construction et la dota d'une médrésé; près de Djighalaoghli. 

118. Tabkhané mesdjidi, dans la maison des fous de la mosquée de Mohammed II. 

119. Tabkhané mesdjidi, dans la maison des fous de la mosquée de Souleïman Ier. 

Lettre Djim ou Tschim. 

120. Djerrahpascha djamisi, fondée par le grand-vizir Mohammed en 1002 (1593); en face est la médrésé de la fille de Sélim II, la sultane Gewher, épouse de Pialépaseha. 

121. Djankourtaran mesdjidi, fondée par le tschaouschbaschi Souleïmanaga avec une médrésé et une fontaine. 

122. Tschobantschaousch djamisi, fondée par le tschaouschbaschi Souleïmanaga avec une médrésé et une fontaine. 

123. Tschinab mesdjidi, fondée par Daoudbeg près de Hekkimzadé Alipascha Djami. 

124. Ischakiraga mesdjidi, fondée par le seghbanbaschi Ischakir; près de Tekfourseraï. 

̃125. Tschiwizadé mesdjidi, fondée par le moufti Mohammed Efendi, mort en 995(1386); près de la mosquée de Kourekdjibaschi Souleïmanaga. 

126. Djamdji mesdjidi, fondée par le soubaschi Djafer, près de la mosquée de Sélim Ier. 

127. Djoubali mesdjidi, fondée par Sorikoz Mohammcd Efendi. 

128. Tschaousch mesdjidi. fondée par le tschaousch du diwan Khizraga de Balat. 

129. Tschakiraga mesdjidi, fondée par le grand-vizir Raghibpascha, près d'Akseraï. 

130. Tschaousch mesdjidi, fondée par le tschaousch Ibrahimaga près Baïla. ` 

131. Tschiwizadé djamisi, avec une médrésé; près Sirek. 

132. Tschadirdji mesdjidi, fondée par Ahmedaga; près de la porte des Sables. 

133. Tschertscher mesdjidi, fondée par le moufti Kazizadé Schemseddin Ahmed Efendi, mort en 988 (1580) près de Sirek. ̃

134. Tschinarli mesdjidi, fondée par le grand-vizir Alipascha, en 1128 (171 5) renferme son tombeau. 

135. Tschaousch mesdjidi, fondée par le tschaousch Schedjâ près de la mosquée d'Ali Hekkimzadé. 

̃136. Djamadjirdji mesdjidi, fondée du temps de Souleïman Ier, par le juge Hosameddin Hasan ; sa médrésé, fondée près des bains de Sélim Ier et incendiée en 961 (1553), fut reconstruite par Elhadj Moustafa: près de la mosquée des Princes 

137. Tschorlili Ampascha imamisi, fondée par le grand-vizir Alipascha de Tschorli. Là se trouvait autrefois la fabrique des fileurs d'argent lorsqu'elle fut transférée à la Monnaie, Alipascha y construisit sa mosquée, en 1120 (1708), avec une école de tradition et une bibliothèque. Décapité en 1122 (1710), sa tête y fut déposée. 

138. Djanbaziyé mesdjidi fondée par Moustafaaga près de la mosquée de Khodja Moustafapascha. 

139. Tschelengerler mesdjidi, fondée par Abditschelebi Abdoullali Ben Abdourrahman, en 940 (1533), possède une école fondée par le kislaraga Beschir près de Soulou Monastir. 

140. Djifrakdji mesdjidi, fondée par Hasan Tschelebi; dans le voisinage de Psamatia. 

141. Tschiwizadé mesdjidi, fondée par la fille de Tschiwizade Oummi Koulsoum; près de la mosquée de Bayezid II. 

142. Tsohoukour Bostan mesdjidi, fondée par Hafiz Mousliheddin Moustafa Efendi, connu sous le nom de Mouhsir Sinan Kouli, premier prédicateur de la mosquée de Souleïman Ier; près de la Selimiyé. 

143. Djebedjibaschi mesdjidi, fondée par le djebedjibaschi Schedjâedin; près de la mosquée du vieux nischandji Djàfertschelebi. 

144. Djankourtaran mesdjidi, fondée par le topdjibaschi de Mohammed II, Seïd Hasanaga. 

145. Djokadjiler Khani mesdjidi, fondée par Elhadj Hasanaga. Le khan voisin des drapiers fut construit du temps d'Ahmed III, par le grand-vizir Ibrahimpascha, vis-à-vis de la mosquée des Princes; près la mosquée d'Osman III. 

146. Tschinan Tscheschmé mesdjidi, fondée par Fenarizadé Yousouf Bali Efendi, juge de Brousa; près de Defterkapousi. 

147. Tschoukour Tscheschmé mesdjidi, fondée par l'inspecteur Sinan. La fontaine qu'on voit en face est due au schatirbaschi Siawouschpascha ; près du Long-Marché. 

148. Djamdjiler mesdjidi, fondée par Houseïnaga, général des Ghourebai yemin près d'Akseraï. 

149. Tschirakdji mesdjidi, fondée par Hamzaaga près delà Sélimyé. 

150. Tschaouschzadé mesdjidi, fondée par Moustafaaga dans l'intérieur du château des Sept-Tours. 

151 Djanbaziyé mesdjidi près de Djerrahpascha. 

152. Tschaschnegir mesdjidi. fondée par Asia. l'aga de la sultane Mihrmah, fille de Souleïman Ier; près de Mahmoud-Pascha. 

153. Djezeri djamisi, fondée par Djezeri Kasimpascha, le defterdar qui, sous le nom de Safi, fonda également à Eyoub une médrésé et une mosquée près de Djejali Seraï. 

154. Djamdji mesdjidi, fondée par Ali Tschelebi près de Khodja Mouradpascha. 

155. Djafer aya mesdjidi, fondée par Yousouf Fakih, du temps du conquérant; près de Mimaradjem. 

Lettre Ha (aspiré). 

156. Hekkimzade Ali Pascha djamisi, fondée en 1147 (1734) par le grand-vizir Alipascha, fils du médecin de la cour Nouh Efendi avec deux fontaines, une bibliothèque, une citerne, un mausolée et un couvent. 

157. Hadji Ewhad djamisi, fondée par un boucher de ce nom en 994 (4585) près des Sept-Tours. 

158. Hadji Kadin mesdjidi, fondée par Khizrbeg, premier juge de Constantinople, fils de Djelaleddin et petit-fils du célèbre Nassireddin Khodja. Khizr mourut en 864 (1459), et repose dans la mosquée voisine de Woïnok Schedjâ. Cette mosquée tient son nom des bains voisins, fondés par une femme qui avait fait le pèlerinage de la Mecque (Hadji Kadin); près de Sirek. 

159. Houseïn Aga djamisi ; près du marché des Esclaves. 

160. Hadji Elias mesdjidi, fondée par Hadji Elias, avec une médrésé, une école de traditions et une fontaine; près de Mesihpascha. 

161 Hasan Khalfé mesdjidi, fondée par l'inspecteur des constructions de Bayezid II près d'Onutschkapousi. 

162. Hafizpascha djamisi, fondée par Ahmedpascha, avec une école, une bibliothèque, une fontaine et une citerne près de Karaman. 

163. Haïderefendi mesdjidi, fondée par le moufti de Trabezoun près de la mosquée de Hafizpascha. 

164. Hadji Baïram Kaftani mesdjidi, fondée par le gardien des kaftan de Mohammed II; près de Mouradpascha. 

165. Hadji Hasanzadé mesdjidi, fondée par Mohammed ben Moustafa Ben Hadji Hasan mort en 911 (1505), comme kadiasker de Roumilie près de Haïderpascha. 

166. Halwadjibaschi mesdjidi fondée par Iskenderaga, le confesseur ((hahvadji) de Souleïman Ier, mort en 945 (1538) près de Mohammedpascha 

167. Hadji Kadin djamisi, fondée par Mihrmah, fille d'Iskenderpascha, mort en 947 (1540) près de Khodja Moustafapascha. 

168. Hasanpascha mesdjidi, fondée par Seïd Hasanpascha, avec une médrésé, une école primaire, une fontaine et une citerne, mort en 1058 (1648); près de la mosquée de Bayezid II. 

169. Haïderaga mesdjidi, fondée par un kiaya des janissaires; près de Daoudpascha. 

170. Hekimtschelebi Tekiesinoun mesdjidi, fondée par le scheïkh Hekimtschelebi Seïd Mohammed Ben Seïd Ahmed; à Kouska. 

171 Hosambeg mesdjidi, fondée par Hosambeg, père du kapitanpascha Ali, mort en 1073 (1662) dans le voisinage des Quarante-Fontaines. 

172. Houseïnpascha Medresesi mesdjidi, fondée par Houseïnpascha, avec une bibliothèque, une école et une fontaine. Le fondateur, cousin d'Ahmed Koeprulu, est célèbre sous le nom d'Amoudjazadé Houseïnpascha, grand-vizir sous Moustafa II ; prèsdu marché des Selliers. 

173. Hadji Ferhad mesdjidi, près d'Aaschikpascha. 

174. Hassirdji mesdjidi, fondée par Mouradefendi près de Schehr Emini. 

175. Harbi mesdjidi fondée par Filli Yousoufaga, schatir (coureur) de Mohammed II. La fontaine voisine est connue sous les noms de Tschoukourtscheschmé et de Tscharschou Tscheschmé près de la porte du Canon. 

176. Halidji Hasan mesdjidi, fondée par Elhadj Hasanaga; elle fut rebâtie en 1465 (1754). 

477. Hadji Timour mesdjidi, fondée par Timour Elhadj Hasanaga, près de Bekirpascha. 

178. Haouzli mesdjidi, fondée par Lala Houseïnpascha, vizir de Souleïman Ier; près de Tawschailtaschi.

179. Haïderkhané mesdjidi, ancienne église, changée par Haïderdedé en mosquée près de Mimar Ayas. 

180. Hamid Efendi Medresesi mesdjidi, fondée par le moufti Hamid Efendi, mort en 985 (1577); près des Sept-Tours. 

181. Hadji Elias mesdjidi, ou Aladja mesdjidi, fondée par Hadji Ewhad; près des Sept-Tours. 

182. Hadji Hamza djamisi, fondée par un sous-officier des bostandjis, mort en 987 (1 579) près de Khodja Moustafapascha. 

183. Hamzapascha mesdjidi, ancienne église convertie en mosquée en 1094 (1682) par Hamzapascha, gouverneur d'Egypte; près de Peïkkané. 

184. Haïderpascha mesdjidi, le fondateur était gouverneur de Roumilie, lorsqu'il mourut en 977 (1569). 

185. Hasan Houseïn mesdjidi, fondée par Khodja Kasim; elle renferme les tombeaux de deux compagnons d'armes d'Eyoub, le porte-drapeau du Prophète. 

186. Hadji Mouhieddin mesdjidi, fondée par le boulanger de Mohammed II près d'Edréné Kapou. 


Lettre Chi. (Ch.) 

187. Khalilpascha djamisi. Celui qui la construisit fut deux fois grand-vizir. Vis-à-vis, sont la médrésé, la bibliothèque et l'école du moufti Feïfoullah Efendi, massacré dans le voisinage du Sultan Mohammed. 

188. Khodja Roustem mesdjidi, bâtie par un marchand. La médrésé qui est vis-à-vis a été fondée par un kislaraga, Mohammedaga mort en 988 (1380) il est enseveli dans sa propre mosquée, près de la Soulèimanyé; dans le voisinage de Faslipascha. 

189. Khadim Hasanpascha mesdjidi. L'étage supérieur est la médrésé. Celui qui l'a construite fut vizir deux jours. La mosquée a été achevée en 1006 (1597) dans le voisinage de Djighaloghli Serai. 

190. Khodja Khaïheddin mesdjidi, bâtie par Djâsim Ben Isa, précepteur du Sultan Souleïman Ier, mort en 952 (1545). 

194. Khosch Kadem MESDJIDI, bâtie par le segbanbaschi Mohammedaga dans le voisinage, se trouvent la médrésé du moufti Mohammed Efendi d'Angora et de Kazimaga, et le lieu de rafraîchissement du defterdar; près de la mosquée du Prince. 

192. Kharadschdj mesdjidi, bâtie par le Mouhiyeddin, receveur de l'impôt de la capitation en 1482 (1768) dans le voisinage de Sultan Mohammed. 

193. Khadja Ali mesdjidi, bâtie par le marchand Hadji Khodja-Tschelebi dans le voisinage de Balat. 

194. Kharadschdji mesdjidi, bâtie par le receveur de l'impôt de la capitation, Kara Mohammedbeg; vis-à-vis est le scheïkh mystique des Khalwetis Mouhiyi, qui mourut en 994 (1585), et y est enseveli dans le voisinage deOuskoubli. 

195. Khourremtschaousch djamisi, bâtie par un des tschaouchs du diwan, mort en 968 (1560) dans le voisinage de la mosquée d'Akschemseddin. 

196. Khodja Khaïheddin mesdjidi, autrefois une église; près Mesihpascha. 

197. Khasseki djamisi, la mosquée du Vendredi de Khourrem Khasseki (Roxelane), avec les jets d'eau, la cuisine des pauvres, l'école, l'hôpital et la médrésé; fondée en 957 (1550), sous Sultan Ahmed Ier et augmentée d'une coupole. 

198. Khodjapascha djamisi bâtie par Oweïspascha gouverneur du Caire, exécuté à Constantinople en 999 (1590). Ses frères y sont ensevelis. 

199. Khobiar djamisi, bâtie par Khodja Khobiar en 878 (1473); dans le voisinage de Khodjapascha. 

200. KHODJA Oweïs mesdjidi, bâtie par Oweïspascha ci-dessus nommé, gouverneur d'Egypte, qui y est enseveli; dans le voisinage de Mesihpascha. 

204 Khobiar mesdjidi, bâtie par Khodja Kobiar, ci-dessus nommé, fondateur de la mosquée du Vendredi, sus-mentionnée, avec une dotation de 150 piastres pour la lecture annuelle du Miradjiye (hymne d'ascension), le jour anniversaire de l'ascension nocturne de Moharnmed dans le voisinage de Daoudpascha. 

202. Khodjayi mesdjidi, bâtie par Khodjazadé Moustafa Efendi, en 998 (4 589) dans le voisinage de Sultan Mohammed. 

203. Khatouniyé djamisi, bâtie par la dame Elhadj, qui y est ensevelie dans le voisinage de Psamatia. 

Lettre Dal (D|. 

204. Daoudpascha djamisi, bâtie par le grand-vizir de ce nom, avec la médrézé, l'école, la cuisine des pauvres et la fontaine. Le chronogramme 890 (1485) est du moufti Kemal Efendi; là reposent aussi le kiaya de Daoudpascha, le fondateur de la mosquée de Babila, et le nakib Ssofi Emir Mohammed Esaad, qui, sous Mourad IV, alors qu'il était juge de la Mecque, rétablit la maison sainte de la Kaaba, dé truite par une inondation, et qui y mourut en 1050 (1640). 

205. Debsiler Kiarchanezi mesdjidi, c'est-à-dire mosquée de l'Atelier-des-Tailleurs. Lorsque Sultan Sélim Ier revint d'Egypte, il avait fixé la demeure des tailleurs du serai au-dessus de la porte Impériale ; comme leurs fréquentes entrées et sorties incommodaient les gardiens du palais impérial, on prit l'occasion de l'ensevelissement de Yousoufaga l'un des pages impériaux, qui avait été tué par hasard dans une partie de djirid, pour établir leur demeure vis-à-vis de la fontaine Sogouktschesmé, où le page avait été enterré, et au-dessus de la porte de l'atelier, fut bâtie pour eux cette mosquée. 

206. Dayé Khatoun djamisi, la dame Aya (garde d'enfant), c'est-à-dire l'aya de Sultan Souleïman. Le tombeau de cette dame est élevé sur quatre colonnes de marbre en face la mosquée du Sultan, sur le débarcadère Ya Woudoud ; dans le voisinage de Mahmoudpascha. 

207. Dölekoghli mesdjidi, bâtie par Schemseddin Efendi ; de l'autel on descend par un escalier dans la médrésé. La grande porte de la mosquée donne sur la rue ; la petite, dans le marché des Savetiers ; non loin de là, le mausolée du kiaya Souleïmanpascha, mort en 1031 (1621), et enterré à Azof; dans le voisinage du marché des Selliers. 

208. Dabbagh Younis mesdjidi, c'est-à-dire la mosquée du corroyeur Jonas ; près de la Sélimiyé. 

209. Degirmen mesdjidi, c'est-à-dire mosquée du Moulin, bâtie par Sari Nassouh, du temps du conquérant de Constantinople ; dans le voisinage de Maadsjoundji. 

210. Dejiirkiian mesdjidi, bâtie par le chef des Bouchers, sous Sultan Mohammed II, avec une fontains renommée dans le voisinage de la Djami Sogoukkouyou (fontaine froide). 

211 Dulbendji djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi du Tourneur de Turban, bàtie par Elhadj Mohammedaga dans le voisinage de la mosquée d'Odabaschi. 

212. Dahouhadis mesdjidi C'est-à-dire mosquée de l'École de la Tradition, bâtie par la sœur de Kesriéli Ahmedpascha, dans le voisinage de la caserne des recrues des Janissaires de Roumilie. 

213. Doukhaniyé mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la fumée; bâtie par Moustafa Efendi, qui, après la conquête de l'Egypte sous Sultan Sélim Ier, fit la description statistique de ce pays. L'école qui se trouve dans cette mosquée, est celle de Kemkhadji Mohammedaga, qui fonda une médrésé auprès de la Fethïyé dans le voisinage de Khodja Moustafapascha. 

214. Daresch-Schifa mebdjidi. C'est-à-dire mosquée de l'Hôpital, appartenant à la mosquée de Sultan Mohammed II. 

215. Dares Seadet Agaleri Akhorinün mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de l'Hôpital des Aga du Kislaragapascha. 

216. Derwisch Ali mesdjidi ; dans le voisinage de Dragoman.

21 7. Deftekdar mesdjidi, bâtie par ibrahimpascha avec une médrésé, auprès du tombeau du moufti Molla Ali Arabi; près de la mosquée de Mohammedaga. 

218. Dulbenddji mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Tourneurs de Turban, bâtie par Hosameddin; dans le voisinage du Mofsella (lieu public de prières). 

219. Disdariyé mesdjidi, bâtie par le janissaire Efendi Mohammed Saïd Ben Ibrahim, en 911 (1 505) ; a son mausolée dans le lieu de sa naissance, au village Baba Nakasch, près de Constantinople. Ne pas confondre avec le scheïkh Mohammed Baba Nakkasch, le nakschbendi persan, qui s'enfuit de Perse, s'établit dans ce village, devint célèbre par son talent et mourut vers le milieu du règne de Sultan Souleïman près du port des Galères. 

220. Diwaroghli Tscheschmesi mesdjidi, C'est-à-dire mosquée de la Fontaine du Fils du Maçon ; bâtie par Khodja Hamza. La médrésé construite vis-à-vis est celle de Siawouschpascha; dans le voisinage de la Souleïmaniyé. 

221. Defterdarkapousi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la porte du Defterdar; bâtie par Mahmoud, qui y réunissait tous les chanceliers de la chambre en 1153 (1740). Là repose Reïs Efendi Abdoullah, mort subitement en 1178 (1764), lorsqu'il se rendait à la Porte. 

222. Daresch-Schifa mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de l'Hôpital; bâtie par Sultan Ahmed Ier auprès de la mosquée fondée par le même. 

223. Daltaban mesdjidi, bâtie par Sinan Efendi ; a pris son nom de la mosquée qui se trouve dans le voisinage, Mosquée du grand-vizir Daltaban Moustafapascha. 

224. Dabbaghzadé djamisi. C'est-à-dire mosquée du Fils du jardinier, bâtie par Houseïn Efendi, kiaya du moufti Dabbaghzadé, mort en 1141 (1728), dans le quartier Ssormagir [sora gir], c'est-à-dire : Ne demande pas, et entre ; dans le voisinage de la mosquée d'Alipascha Hekimzadé. 

225. Demz Abdal mesdjidi, bâtie par l'architecte Elias Abdoullah, mort en 985 (1577) ; dans le voisinage de Schehr Emini. 

226. Drogman Djamisi, bâtie par le drogman Yousoufaga; il mourut pendant la construction, et fut enterré devant le maître-autel elle fut achevée par son frère, Moustafaaga, en 948 (1544) ; possède un chronogramme de Sund Efendi, célèbre moufti sous Souleïman Ier. Abdoulmumin Efendi, fils puiné du scheikh Moustafa Moussliheddin, bâtit vis-à-vis de cette mosquée un cloître. II mourut en 1004 (1595), et fut enseveli auprès du dragoman avec les scheïkh successifs de ce cloître. 

227. Dikillitasch mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Colonnes de Porphyre brûlées; bâtie par Fenarizadé Ahmedpascha, qui mourut en 905 (4499), et est enterré à Brousa ; dans le voisinage du bain de la sultane Walidé. 

228. Demirdjiler mesdjidi, c'est-à-dire la mosquée du Serrurier, bâtie par Ali, chirurgien de Sultan Mohammed II. Elle tire son nom des serruriers qui se sont fixés aux alentours; dans le voisinage de la mosquée de Sultan Mohammed II. 

Lettre Re (R). 

229. Roustempascha djamisi, bâtie par le grand-vizir Roustempascha, qui repose près de la mosquée des Princes. Postérieurement il fonda une belle médrésé auprès du palais Djighaloghli. 

230. Roustemtschelebi mesdjidi, dans le voisinage de la mosquée Kahriyé. 

234 Roustempascha Khani mesdjidi, bâtie par le grand-vizir Roustempascha, au khan duquel elle appartient. 

232. Rezmi mesdjidi, bâtie par Rezmi Scheïkh Mahmoud Efendi, mort en 886 (4484). La médrésé est une construction de Ali Efendi dans le voisinage de la Djami Khodjayi. 

Lettre Se (S douce). 

233 Sibek djamisi autrefois une église, changée en mosquée par le conquérant Mohammed II, et ainsi nommée de Sirek Mohammed Efendi, qui en fut le premier mouderris; dans le voisinage est la fontaine du creux (Tschoukourtecheschmé une des quarante fontaines de Sultan Souleïman Ier. 

234. Seineb Sultan djamisi, bâtie par la sultane Seineb, sœur de Sultan Ahmed III avec une école, un lieu de rafraîchissement et une fontaine jaillissante elle y est ensevelie avec son époux, le grand-vizir Melek Ahmedpascha, mort en 1216 (1804 ). La sultane est morte en 1188 (1774). 

235. Sindjirli Koyou djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi de la fontaine à chaîne, bâtie par Aatikpascha, dont la mosquée est citée plus loin, aux lettres Aïn. La médrésé qui se trouve dans le voisinage, est celle du grand-vizir Semiz Alipascha, enseveli à Eyoub dans le voisinage de la djami de Nischandjipascha. 

236. Sihgihdji mesdiidi. C'est-à-dire mosquée du Tendeur-d'Arc, bâtie par Kemaleddin Efendi. 

237. Sounbourdjibaschi mesdjidi, bâtie par l'inspecteur des ruches de Sultan Mohammed II. On y monte par trente et une marches; auprès de Takhtolkalaa. 

Lettre Sin (S aiguë). 

238. Sultan djamisi, bâtie par la sultane Khadischa, fille de Sélim Ier, qui repose avec sa mère auprès du mausolée de son père dans le voisinage de Akseraï. 

239 Sinanaga mesdjidi, bâtie par le kislaraga de ce nom près du palais de Fazlipascha. Là est enterrée la tête de Bosnewi Mohammedpascha. 

240. Sitti Khatoun mesdjidi, avec une médrésé bâtie par la fille du moufti Senbilli Ali Efendi, enterrée à Sirek, à côté de son père; dans le voisinage de la porte de Siliwri. 

241 Simkesch mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Affineurs-d'Argent, bâtie par Iskendertschelebi; auprès de la mosquée de Loutfipascha. 

242. Siwasi Tekiesi mesdjidi, église changée en mosquée par Bayezid II, pour le scheikh Yaoussi Mouhiyeddin Efendi père du grand moufti Ebousououd. Ce scheïkh mourut à Kaïssariyé, où il est enseveli; dans le rang des scheïkhs du cloître, auprès de la Selimiyé. 

243. Serradskhane Baschi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Commandant du Marché aux Selles, bâtie par un architecte en 892 (1486); au coin de la rue Ssou Terassou (colonne fontaine); vis-à-vis se trouvent un lieu de rafraîchissement et une fontaine fondés par la dame Ssaliha Djanfeda (sous Sultan Mohammed III), qui a aussi bâti une mosquée dans le voisinage du péage de la terre. 

244. Sirkedji Tekiesi djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi du Cloître du Marchand de Vinaigre; bâtie par le célèbre scheïkh Yorghani Emir Scheïkh Mahmoud Kissoudar de Gilan, de qui descendent encore les scheïkhs de ce lieu dans le voisinage de Aya Kapou. 

245. Sinanaga djamisi, bâtie par l'inspecteur des bâtiments de Sultan Mohammed II ; vis-à-vis est la médrésé de Damad Mohammed Efendi, dont le fondateur y est enseveli avec le moufti Mohammed Ssalih Efendi; près de la Djami Yarhissar. 

246. Seïd Omer djamisi, bâtie par Orner Ben Fakhreddin, inspecteur de l'Orge du Sultan Bayezid II en 896 (1490). Le grand-vizir Moustafa de Rodosto, qui mourut en 1101 (1689) à Malghara, a bâti auprès de cette djami la cellule du scheïkh Mohammed Halweti; dans le voisinage de Babila. 

247. Simkesch mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Affineurs d'Argent, bâtie par Elhadj Hasan dans le voisinage de Mimar Adjein. 

248. Serradj Ishak mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du sellier Ishak près de la porte des Sables. 

249. Serradj Toghan mesdjidi, bâtie par Toghanaga d'Ouskoub; près Deniz Abdal. 

250. Serradj Khané mesdjidi, c'est-à-dire la mosquée du Marché-aux-Selles, bâtie par le conquérant Sultan Mohammed Il. 

251. Simkeschkhané mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la Fabrique des Affineurs d'Argent, qui se tiennent dans l'étage supérieur de la mosquée, bâtie par Oummetoullah, la première kadin du Sultan Ahmed III, en 1119 (1707). 

252. Simkeschkhané mesdjidi, au-dessous de la précédente, et aussi plus ancienne, bàtie par le sultan Mohammed II, contiguë a l'Aya Sofia. 

253. Sultan Sélim medresesi mesdjidi, la médrésé de Sélim. Sultan Souleïman la bâtit auprès de la médrésé de son père, Sultan Sélim, et près de Khalidjiler Koechk. 

254. Sandjakdar mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de l'Enseigne, autrefois une église; fondée par Khaïreddin, porte-enseigne de Sultan Mohammed II; près Tschinar. 

255. Segbanbaschi Houseïnaga mesdjidi, brûlée en 1129 (1716) ; dans le voisinage de la mosquée Rewani. 

256. Sinaspascha mesdjidi. bâtie par Sinanpascha. qui se retira en 995 (1580) du gouvernement, de l'Ëgvple; près de la mosquée de Mahmoudpascha. 

257. Seïdibeg mesdjidi. Le fondateur de cette mosquée, qui porte son nom, fut inspecteur des bâtiments hydrauliques de Sultan Souleïman ; bâtie en 969 (1561) dans le voisinage de Molla Kourani. 

258. Saka Tscheschmesi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Porteur d'eau, bâtie par Sultan Moustafa III; dans le voisinage du khan de la sultane Walidé. 

259. Serradjkhane mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du marché aux Selles; bâtie par Sultan Souleïman, pour les pages du serai qui lançaient le djirid. 

260. Segbandasghi mesdjidi, église convertie en mosquée par Ibrahimaga en 902 (1496); près des Quarante-Fontaines. 

261. Sultan mesdjidi, bâtie par Khadidja, fille de Sultan Bayezid II enterrée à lîrousa près de la mosquée de la porte d'Andrinople. 

262. Sourouri mesdjidi, bâtie par Mahmoudpascha dans le voisinage d'une grande mosquée. 

263. Sinanpascha mesdjidi, bâtie par le kapitan-pascha de ce nom, frère du grand-vizir Roustempascha mort en 961 (1553), il est enseveli à Scutari, près de la mosquée de la sultane Mihrmah. Ne pas le confondre soit avec Sinan Djighalazadé, soit avec Sinan le grand-vizir, qui fit la conquête de l'Egypte, et succomba dans la bataille de Ridania. 

264. Sinanpascha djamisi, autrefois une église; fondée par le même que la précédente; dans le voisinage des Jardins de Younis. 

265. Sikliki mesdjidi, bâtie par le secrétaire Moussliheddin ; dans le voisinage de la mosquée de Mouradpascha. 

266. Segbanbaschi mesdjidi, bâtie par Yakoubaga 

267 Segbanbaschi mesdjidi, autrefois une église; fondée par Ferhadaga dans le voisinage de Sirek. 

Lettre Schin (Sch). 

268. Schouheda mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du martyre (autrefois une église); fondée par le moufti Akhizadé Houseïn Efendi, le fondateur de la médrésé creuse, qui fut supplicié; enseveli en 1043 (1633) à Floria; près de la mosquée de la Kiaya Kadin (gouvernail le suprême).

269. Schah Khoban Odalari mesdjidi, bâtie par Schah Khoban (reine des belles), sœur de Sultan Souleïman et épouse de Loutfipascha ; dans le voisinage de Pascha Kapousi, elle fonda une médrésé, non loin de là une école ; c'est là que demeura l'auteur du Jardin des Mosquées dans le voisinage de Sirek. 

270. Scheïkiioul Harem mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du scheïkh Mekka; bâtie par Mounschi Mohammed Efendi; dans le voisinage de Khobiar. 

271. Schah ou Keda mesdjidi C'est-à-dire mosquée du Roi et des Mendiants, bâtie par Mohammedschah en 971 (1563) dans le voisinage de Laoukabostan. 

272. Scheïkh Wefa djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi du scheïkh Wefa; bâtie par Sultan Bayezid II en 891 (1486); il en fit présent au scheïkh des Seïnis, Moussliheddin Elhadj Moustafa Efendi possède une médrésé, une fontaine et un bain; auprès de la grande place du scheïkh Wefa, qui y repose. 

273. Scheïkh Daoud mesdjidi, dans l'intérieur du khan de ce nom. C'était le porte-torche de Sultan Mohammed II; dans le voisinage de Takhtoulkalaa. 

274. Schadrewan mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la Fontaine jaillissante; près de la porte des Écuries. 

275. Scheïkh Souleïman mesdjidi, ancienne église changée en mosquée par le scheïkh de ce nom, sous Mohammed II; rebâtie après le grand incendie, sous Moustafa III, par Kasghan Hasanaga, kiaya de la sultane Aïsché ; avec une médrésé située vis-à-vis; dans le voisinage de la mosquée Sirek. 

276. Schah Sultan djamisi, bâtie par la fille de Sultan Sélim Ier, nommée plus haut Schah Khoban, épouse de Loutfipascha, et qui repose dans un tombeau particulier, auprès de la mosquée bâtie par elle à Scutari. Elle changea le cloître du scheïkh Yakoub en une médrésé elle fonda aussi une école dans le quartier Arabadji Bayezid, à l'intérieur de la porte de Siliwri. Louftipascha mourut et fut enseveli à Demitoka en 950 (1543). 

277. Scheïkh Mourad djamisi, autrefois une église auprès du bain de Moufti Ali. 

278. Schehr Emin djamisi bâtie par Sultan Mohammed II. La fontaine qui existe auprès de la porte, a été établie par Moufti Ebousououd ; elle a pris son nom de celui d'un inspecteur de la ville qui y est enterré. 

279. Eschirmurdtschaousch mesdjidi. bâtie par un sipahi mort en 920 (1514) dans le voisinage de la mosquée de Mouradpascha. 

Lettre Ssad (Ss). 

280. Ssarigürz mesdjidi, bâtie par Tschikarkdji Kemaleddin, mort en 899 (1493). Elle a pris son nom de Ssarigürz, jurisconsulte du temps de Mohammed, qui demeurait près de là dans le voisinage d'une des fontaines du conduit de Sultan Souleïman. 

281 Ssari Bayezid mesdjidi, bâtie par un des oulémas du temps de Mohammed II dans le voisinage de la Souleïmaniyé. 

282. Ssaghirdjiler djamisi, bâtie par Yaouz Sinantschelebi, l'un des porte-enseigne de Sultan Mohammed II. L'un des premiers régisseurs de cette mosquée fut l'auteur de l'Histoire du Voyageur, le célèbre Ewlia Hafiz Mohammed Efendi ; dans le voisinage du magasin de farine. 

283. Ssarimschak mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de l'Ail, bâtie par Gedjedji Piraga; dans le voisinage de Lokoumdjiler. 

284. Ssamen Weren mesdjidi. C'est-à-dire mosquée donnant de la paille ainsi appelée du nom d'un inspecteur de la paille déjà cité plus haut comme fondateur de la mosquée de la Fontaine-Creuse dans le voisinage du Long-Marché. 

285. Ssoghanaga mesdjidi, bâtie par Sinanaga, chef des pourvoyeurs d'oignons de Sultan Bayezid II dans le voisinage de la fabrique des affineurs d'argent. 

286. Ssofiler mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Ssofî, bâtie par le moufti Molla Khosrew vis-à-vis est le cloître Ekmektekié dans le voisinage de l'Hippodrome. 

287. Ssarimschak mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de l'Ail, bâtie par l'ancêtre maternel du moufti Dürrizadé Moustafa Efendi, le juge du camp Abdoulkadir; dans le voisinage de Lokoumdjiler. 

288. Ssolakbaschi mesdjidi, bâtie par Elhadj Mohammedaga; dans le voisinage de la mosquée d'Halidji Hasan. 

289. Ssari Mousa mesdjidi, bâtie par un de ceux qui vinrent avec le conquérant. 

290. Ssoghouk Koyi djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi de la Source-Froide, bâtie par le grand-vizir Piri Mohammedpascha, qui est enterré à Siliwri; mort en 940 (1533). Le schéïkh enterré à Südlidje, Ishak Karaman, connu sous le nom de Djemal Halweti, y bâtit une médrésé. Sous la mosquée est une grande citerne dont l'orifice est en dehors de la porte de la mosquée, ce qui lui a fait donner lu nom de mosquée de la Source-Froide. C'est là qu'est enseveli Abdoulbakibeg, explicateur du Schahidi, l'un des administrateurs de la mosquée. Piripascha est aussi le fondateur du cloître des Halweti, vis-à-vis de la mosquée de Molla Kourani. 

Lettre Tha (Th.) 

291. Tarakdjiler djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi des faiseurs de peignes, bâtie par l'aya du conquérant Khanïd Khatoun, fille d'Ahmedbeg, et nourrice de Mohammed II, qui a aussi bâti une mosquée auprès de la porte de Fer; morte en 981 (1486); auprès du marché aux Peignes. 

292. Tarsous mesdjidi, bâtie par Ali Fakihpascha dans le voisinage du marché aux Peignes. Le fondateur était un des serviteurs de Mohammed II dans le voisinage du cloitre des Mewlewis, auprès de la porte Neuve. 

293. Touloumdji Hosam djamisi, bâtie par Hosameddin Efendi qui, à la fête de la Circoncision de Mohammed III, imagina de se servir d'outres (1) pour disperser le peuple. Il mourut au Caire en 1081 (1670); dans le voisinage de Balata. 

(1) Dans l'original il y a Soliman; c'est évidemment une erreur, comme il appert de l'année de sa mort. C'est aussi à la fête de la Circoncision de Sultan Mohammed III, qu'on trouve la première mention de cette police faite au moyen d'outres. 

294. Tawaschi djamisi, bâtie par Souleïmanaga dans le voisinage de la porte des Sables. 

295. Tatli Koïou mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la Fontaine Douce, bâtie par Seirdji Kemaleddin; dans le voisinage de Kedükpascha. 

296. Touti Latif mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de l'Agréable-Perroquet, bâtie par Abdoullah Efendi, qui repose auprès de sa propre mosquée mort en 1081 (1670). 

297. Tatli Koyou mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la Douce-Fontaine, bâtie par le secrétaire Moussliheddin dans le voisinage du cloître Nasmi 

298. Tahiriyé Tekiesi mesdjidi, bâtie par le maître des fontaines Saïd Mohammed Tahir, mis à mort à son retour de la Mecque en 1196 (1781); dans le voisinage de la mosquée du Vendredi d'Aaschikpascha. 

299. Top Kapousi djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi de la porte des Canons, bâtie par le grand-vizir Kara Ahmedpascha, frère du grand-vizir Roustompascha; avec une médrésé, une école, une fontaine jaillissante le fondateur fut exécuté en 962 (1554) La construction fut achevée par Roustempascha, et on y ajouta le mausolée de la sultane Fatima. 

300. Toklidedé mesdjidi, ancienne église convertie en mosquée. Toklidedé gardien sous Mohammed II du mausolée d'Ebou Schenbé Al-Hazri, l'un des compagnons de Khaled, y fit aussi des constructions. Ce scheikh y est enseveli, et près de lui reposent d'autres scheïkhs fameux, parmi lesquels le maître de l'auteur du Jardin des mosquées, le scheïkh Karamanizadé Ahmed Efendi, mort en 1167 (1753). Là reposent aussi le père de l'auteur, Elhadj Ismaël Efendi, la baltadjiler kiayasi sultane Khadischa, fille de Mohammed IV, morte en 1165 (1751); avec un chronogramme de Moustakimzadé, une fontaine du Sultan Souleïman, une école de la sultane Schah Khoban ; là repose aussi l'inspecteur des bâtiments de Sultan Abdoul Hamid, Elhadj Moustafa, fils d'Ahmedtschelebi, mort en 1194 (1780), sur lequel l'auteur du Jardin des Mosquées donne des renseignements détaillés, parce que c'était un de ses parents. 

Lettre Ain. 

301. Azab Kapousi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la porte d'Asaben, bâtie par Ahmeddedé ; dans le voisinage de Narli Kapou (la porte de la Grenade). 

302. Arabadji Bayezid mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du voiturier Bayezid, autrefois une église ; dans le voisinage du village de Siliwri 

303. Aouz Efendi djamisi. Le fondateur était d'Alayé, connu sous le nom de Menaw Aouz Efendi. Il mourut kadiasker de Roumilie en 994 (1585): il établit une médrésé, une école et une fontaine, écrivit un commentaire du Miftah et du Beïdhaivi; dans le voisinage d'Egri Kapou. 

304. Adjemoghlani Kischlasi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la caserne des recrues des Janissaires; derrière la caserne Kapamadjiler, bâtie par Mohammed II; tout près, vis-à-vis du four des janissaires, l'atelier des conducteurs de tuyaux pour l'incendie (touloumbadji), établi par Ahmed III; ils portent des bonnets de fer-blanc avec leur numéro. 

305. Ali Fakih mesdjidi, bâtie par Ali Efendi, chef des bergers de Sultan Mohammed II dans le voisinage de la mosquée Kodja Moustafapascha. 

306. Abayi mesdjidi, bâtie par le scheïkh Souleïman Abayi, sous le règne d'Ibrahim dans le voisinage de la place du débarcadère de Daoudpascha. 

307. Azablar djahisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi des Célibataires, bâtie par Elwantschelebi; dans le voisinage du magasin à farine. 

308. Alaeddin mesdjidi, bâtie par le scheïkh Alaeddin Ali de Koufa, qui y est enterré avec le kadiasker Haleti Azmizadé, auteur des modèles de lettres; dans le voisinage de la mosquée des Ssofi. 

309. Aouz Kassab mesdjidi, bâtie par un des serviteurs d'Aouzaga dans le voisinage de Balipascha. 

310. Adjemaga mesdjidi, autrefois une église. Elle a pris son nom d'un de ses bienfaiteurs, le kislaraga Ahmed; bâtie en 889 (1484); dans le voisinage de la porte du grand-vizir. 

311. Abadoulü mesdjidi. Le fondateur et son tombeau sont inconnus dans le voisinage de la mosquée de Daoudpascha. 

312. Aatik Alipascha djamisi, bâtie par le vieil Alipascha, qui fut deux fois grand-vizir et fut tué par les rebelles en Anatolie en 917 (1511). Outre cela, il bâtit la mosquée Sindjirli Koyou, auprès de la douane de terre, la Kahriyé, auprès de la porte d'Andrinople et celle de Yassi Oren. Cette mosquée est dans le voisinage du Dikillitasch (des colonnes de porphyre brûlées), sous le nom de Ssadefdjiler djami, c'est-à-dire la mosquée du Vendredi des Travailleurs en nacre de perle, avec une cuisine des pauvres, un cloître et une médrésé bâtis en 902 (1496) dans l'intérieur, une station de Khizr. 

313. Abbasaga mesdjidi, bâtie par la dame Seldjouk, née à Brousa où elle mourut. Le kislaraga Abbasaga en rebâtit une portion détruite dans un incendie; près de Molla Kourani. 

314. Jzet Mohammedpascha djamisi, bâtie par le grand-vizir de ce nom en 1196 (1781). 

315. Aabid Tschelebi mesdjidi, bâtie par un scheïkh du cloître d'Emir Boukhara, mort en 903 (1497); près de la mosquée Hissardjami. 

316. Ali Tschaousch mesdjidi, auprès de la Sélimiyé. 

317. Arabadjiler mesdjidi, bâtie par Attar Khodja Khalilaga: dans le voisinage d' Azablar. 

318. Aaschikpascha mesdjidi bâtie par le scheïkh Ahmed Efendi, un des descendants d'Aaschikpascha. Le fondateur est fils du scheïkh Seïnoul-Aabedin, mort en 886 (1481), quarante-deux jours avant Sultan Mohammed II. Le nom d'Aaschikpascha est Ali Ben Mouhliss Baba Ibn Baba Elias du Khorassan; il mourut en 833 (1429); c'était frère puiné de Hadji Begtaschi, auteur d'un ouvrage connu sous le un nom de Maanifnamé. Egri Abdoullah fonda une chaire; il avait été deux fois nischandji, après la conquête de Szigeth ; il mourut de douleur à la mort de Sultan Souleïman, et fut enterré à Cinq-Églises dans la mosquée de Kasimpascha; sa médrésé à Eski Marmara est connue sous le nom de la médrésé du Vieux-Nischandji; vis-à-vis de la mosquée est le mausolée de Seïd Wilayet Efendi. 

319. Arabadjiler Karkhanesi mesddidi, c'est-à-dire la mosquée de l'Atelier des Voituriers, bâtie par Sultan Souléiman pour le corps des voituriers. 

320. Aaschikpascha Tekiesi mesdjidi. Bien que cette mosquée porte le nom d'Aaschikpascha, ce n'est pas lui qui la bâtit, mais bien Seïd Wilayet Efendi, qui repose avec sa famille dans un mausolée particulier, vis-à-vis dela mosquée d'Aaschikpascha; il mourut en 969 (1561). Il était uni à Rebiaa Khatim, fille du scheïkh Ahmed, qui bâtit t la mosquée d'Aaschikpascha. Parmi plusieurs scheïkhs qui reposent en cet endroit, se trouve Taschköprizadé Ossameddin Ahmed Efendi, l'encyclopédiste, auteur du schakaik, mort en 968 (1560); auprès de lui le poète Ouschaki Moustafa Efendi, mort en 1101 (1689) auteur d'un commentaire sur le Moulteka, et Osmanbey, fils de Toktinzadé Mohammedpascha, auteur d'un abrégé du Magharibes-Seman (les curiosités du temps), de Jazindjioghli, mort en 1112 (1700). 

321. Attar Ahmed djamisi, dans le voisinage de Mesihpascha. 

Lettre Fe (F.) 

322. Firouzaga djamisi, bâtie par le trésorier du Sultan Bayezid II, mort en 896 (1490); dans le voisinage dela mosquée du Sultan Ahmed. 

323. Fenar Kapousi mesdjidi, fondée par Sourekdji Youssouf Efendi. 

324. Fatima sultane mesdjidi, autrefois la mosquée d'un tailleur, agrandie en 1114 (1702) par la sultane Fatima épouse du grandvizir Ibrahimpascha, qui construisit un palais dans le voisinage et fut lue sous le Sultan Ahmed III. La sultane mourut en 1145 (1732). et fut enterrée auprès du mausolée de la sultane Walidé. 

325. Fenayi mesdjidi, bâtie par Ak Baba Mohammed Efendi. Elle tire son nom du scheïkh des Halweti Fenayi, qui repose dans un mausolée vis-à-vis; dans le voisinage de la mosquée de Molla Kourani. 

326. Fatima Sultan mesdjidi, bâtie par la fille du sultan Sélim Ier, épouse de Kara Ahmedpascha, fondateur de la mosquée qui se trouve auprès de la porte des Canons dans le voisinage de la mosquée d'Ahmedpascha. 

327. Fethiyé djamisi, autrefois une église, abandonnée à l'époque de la conquête, et convertie en mosquée pour la première fois en 1000 (1591) par le Sultan Mourad IV, après un grand combat dans le voisinage est la médrésé du grand-vizir Sinanpascha, avec une fontaine à l'intérieur et une école bâties par le kiaya du grand-vizir Ibrahim, tué sous Ahmed III. 

328. Fazlipascha Serayi mesdjidi, bâtie par Ousoun Schedjaa, coureur du conquérant, qui bâtit aussi plusieurs autres mosquées. 

329. Fenari Isa mesdjidi, autrefois une église. Le fondateur, Alaeddin Efendi, était de la famille Fenarizadé et mourut en 900 (1496). L'imam et scheïkh de cette mosquée, Isa El-Makhwi y établit un cloître de Halweti; dans le voisinage du kiosque Halidjiler. 

330. Firouzaga mesdjidi. Le fondateur de ce nom y est inhumé dans le voisinage des Quarante-Fontaines. 

Lettre Kaf (K.) 

331 Kisiltasch mesdjidi, bâtie par Katib Bali Mohammed Efendi, qui, après avoir été secrétaire de cabinet dans le serai, épousa la sultane Ferroukhschad, fille du prince Korkoud, fils de Bayezid II, pour laquelle furent bâtis un mausolée et une école, dans le voisinage de la mosquée de Bali Efendi. Elle s'appelle Kiziltasch, c'est-à-dire de la Pierre-Rouge, parce qu'il y avait autrefois sur cette place un morceau de granit rouge sur lequel les portefaix avaient l'habitude de se reposer dans le voisinage du quartier Laleli. 

332. Kara Noukhoud mesdjidi, c'est-à-dire la mosquée des Pois Noirs, bâtie par Schoudjaa, un des hommes du Sultan Souleïman, contre-maître de la fonderie impériale de canons, mort en 999 (1590); dans le voisinage de la fontaine Mechtertscheschmesi. 

332. Kawadji mesmidi, bâtie par Kawadjizadé Mohammed Efendi, qui repose dans le cloître Ekmel, vis-à-vis de la mosquée des Ssofi ; l'un des plus grands scheïkhs des Halweti, mort en 1026 (1617) ; dans le voisinage de la mosquée Mouradpascha 

333. Kahriyé djamisi, autrefois une église, fondée par Alipascha, déj à nommé plus haut. A l'intérieur de la porte de la mosquée repose le compagnon du Prophète Ebou Saïd El-Hasari, qui vint à Constantinople avec Eyoub.Moustafa Schami, l'auteur du Diwan, était imam de cette mosquée; il mourut en 1180 (1766). La cuisine des pauvres et l'école qui s'y trouvent sont dues au kislaraga Beschir, mort en 1159 (1746); dans le voisinage du Tekfourseraï (Hebdomon). 334. Kassab mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Boucher; bâtie par Khalil Ben Ibrahim, chef des bouchers du Sultan Souleïman, mort en 954 (1547); dans le voisinage de la mosquée de Bekirpascha. 

335. Kisil Minar mesdjidi, bâtie par le maître de la tuilerie Mohammed Efendi; rebâtie après le grand incendie, sous le Sultan Mohammed II, en 1130 (1717); près Laleli. 

336. Kawadsdjiler mesdjidi, bâtie par Rewani Schedjâa Efendi, le premier Sourre Emini, c'est-à-dire commissaire d'escorte de l'ambassade annuelle à la Mecque, mort en 930 (1523); dans le voisinage des Quarante-Fontaines. 

337. Karagoz mesdjidi, bâtie par Saadoullahtschaouch en 1083 (1671) ; le Tschaouch Karagoz bâtit dans le voisinage une fontaine qui a donné son nom à la mosquée. Sournasen Moustafapascha, le grand-vizir de quatre heures, l'avait, pendant les quatre heures de sa charge, élevé du rang de defterdar à celui de pascha à trois queues dans le voisinage de Lalezar. 

338. Kasimaga mesdjidi, bâtie par le segbanbaschi Kasimaga, dans le voisinage d'Aki Tscheschmé et Tschoukourbostan. 

339. Karabagli mesdjidi, bâtie par la dame Aïsché; dans le voisinage du bain du Moufti. 

340. Kol djamisi, bâtie par Mohammedpascha, de Magnésie, mort en 901 (1495); dans le voisinage du marché aux Chevaux. 

341. Karabasch mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de la Tête-Noire appelée aussi Nerdibanli mesdjidi, c'est-à-dire la mosquée avec des degrés; bâtie par Ali Efendi; dans le voisinage de Koubourbeli. 

342. Karaagadj mesdjidi. Fondatrice, Melek Khatami, dont le mausolée est inconnu la mosquée a pris son nom d'un gros chêne noir; vis-à-vis une fontaine. Là est enseveli Ebouldjoud Tschelebi Ibn Abdourrahman Ben Mohammed El-Hanesi Ess-Ssofi El-Olwani, moufti d'Haleb, mort en 1039 (1629); dans le voisinage du cloître des Mewlewi. 

343. Kasandji mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée des raccommodeurs de selles bâtie par Djerrah Ishak Efendi. 

344. Kodja Moustafapascha djamisi. Il y en a deux ; l'une d'elles autrefois une église, fut convertie en mosquée en 918 (1512) par le grand-vizir Kodja Moustafapascha, exécuté à Brousa et qui y est enterré; le defterdar Ekmekdjizadé l'agrandit ensuite tellement du côté droit, que la mosquée avec son minaret se trouva au milieu ; il y a une médrésé, un cloître de quarante cellules, une école et une fontaine jaillissante. Le moufti Welieddin Efendi, étant moufti pour la deuxième fois, bâtit en cet endroit une haute église, et, au-dessus de la porte de la cour, une chambre pour le mouwakkit, c'est-à-dire l'observateur du temps de la mosquée; à gauche repose sa fille Ssafiyé, dans le mausolée bâti pour elle. (Ici suit la liste des scheïkhs du cloître depuis 899 (1493). Là est aussi enterrée la tête coupée du grand-vizir Kabakoulak Ibrahimpascha vis-à-vis est la médrésé de Nouh Efendi, père du grand-vizir Hekimzadé Alipascha. Moustakimzadé fit un chronogramme sur sa restauration, après le tremblement de terre du troisième jour de la fête de l'Offrande, en 1181 (1767) 

345. Kalendehkhané djamisi, autrefois une église, changée en mosquée par le conquérant Sultan Mohammed II avec une médrésé et une école fondée par l'inspecteur des grains Moustafa Efendi, qui donna par succession sa place d'administrateur à la postérité de son petit-fils Ismaël et Oumm Koulsoum fille de son épouse Seïni Khatoun. Ismael est le reis efendi qui succomba devant les murs de Bagdad, et dont les descendants portent le nom de Kametizadé. Là reposent aussi le moufti Mirza Moustafa Efendi et son fils, le grand juge provincial Salim. La mosquée fut agrandie par le kislaraga Ipschir, exécuté plus tard et dont nous avons déjà parlé plus haut à propos de la mosquée de la dame Aya. 

346. Koyoumdji mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de l'Orfèvre; bâtie par le chef des orfèvres Bakh Schaïschtschelebi dans le voisinage de la mosquée Laleli. 

347. Karagoz djamisi, bâtie par Mouhtczib Mohammedbeg dans le voisinage, de la mosquée des Princes. 

348. Kadiasker djamisi, bâtie par Kizil Abdourrahman Efendi d'Amasia en 962 (1554). Il mourut en quittant le poste de kadiasker de Roumilie, et il repose dans le jardin de son école, fondée vis-à-vis du mausolée de l'émir Boukhara; il avait épousé la sœur d'Abdoullatif, l'Eidam du scheïkh Mahmoud, gendre de l'émir Boukhara; il fut le maître de Mohammed Birgheli (le Canisius des osmanlis) auprès de Molla Kourani. 

349. Kodja Moustafapascha djamisi, la seconde mosquée du vieux Moustafapascha, autrefois une église, en dedans de la porte d'Aïwanseraï, où doit être enseveli Djabir Ben Semré, un des compagnons du Prophète, qui vint à Constantinople avec Eyoub et Ebou Scheïbé. La fontaine qui est dans la cour a été bâtie par Schatir Hasanaga, sous Mohammed IV. 

350. Kizil mesdjidi. C'est-à-dire mosquée Rouge; bâtie par Houseïn Aga; près Dragoman. 

351. Kourouk mesdjidi, bâtie par le kouridji (traverseur de bois) Mohammedpascha dans le voisinage d'Odabaschi. 

352. Kasichani mesdjidi, bâtie par le moufti Paschmak Djizadé Ali Efendi, qui fut deux fois moufti et mourut en 1124 (1742). 

353. Kantabdjiler mesdjidi, bâtie par Ssari Demirdji Mouhiyeddin, c'est-à-dire la mosquée du Serrurier-Jaune, propagateur de la croyance apportée par le conquérant. La chaire fut fondée par Kamcti Abdourrahmanzadé Mohammed Emin Efendi. Sa fille Ssidki Oumetoullah, qui repose dans le tombeau de son frère, lit le chronogramme de sa mort. Le père mourut en 1089 (1678), la fille en 1115 (1703). Elle a laissé un recueil d'hymnes mystiques et un diwan. 

354. Karabasch mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de la Tête-Noire bâtie par le scheïkh Abdourrahman, khodja du Sultan Osman II, mort en 940 (1 533 ) auteur du fameux Tedschwid dans le voisinage de Ogliouz Mohammedpascha djami. 

355. Kawadjidedé tourbesinun mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Tombeau du Kawadjidedé bâtie par le scheïkh Schoudjaeddin Halweti. Après sa mort, Sultan Mohammed IV convertit sa cellule en une médrésé. La chaire fut bâtie avec ce qu'avait laissé Ewrenos Ghazi, par le scheïkh Wardari Mohammed Efendi, fils du scheïkh Hosarneddin Ouschaki, qui mourut en 1055 (1645) à Brousa, après avoir quitté la charge de juge. La médrésé qui est en face du mausolée, est duo au kadiaskor Moustafa Efendi, frère du moufti Eziri Mohammed Efendi, mort en 1098 (1686). Vis-à-vis est la médrésé du moufti Sckeria Efendi, auprès de laquelle reposent et le fondateur et la mère du moufti Yahya Efendi, Rakiyé Khanoum, fondatrice d'une médrésé; il mourut en 1024 (1615) ; dans le voisinage de la Sélimiyé. 

356. Kasi Saadi mesdjidi, bâtie par le juge du Caire Elhadj Saïd Efendi, qui bâtit aussi une école dans le voisinage, auprès de Kesme Kia. 

357. Krimi mesdjidi, bâtie par le mouderris Mohammed Mouhiycddin, qui l'entreprit après l'abandon de Krimi Seïd Ahmed Efendi dans le voisinage de la Vieille-Caserne. 

358. Koumbili mesdjidi, bâtie par l'architecte Sinan, dont le tombeau est dans le voisinage de la mosquée de Sultan Mohammed II ; elle s'appelle la mosquée de la Tourterelle, parce qu'au-dessus du conduit d'eau, près de la fenêtre du tombeau, sont représentées deux tourterelles dans le voisinage de la nouvelle mosquée de Nischandjipascha. 

359. Kabakoulak mesdjidi, bâtie par Iskenderaga, intendant du marché (ibtisabaga) du Sultan Mohammed II. Sur la pierre de son tombeau est gravé un poignard. Kabakoulakaga bâtit une fontaine auprès de la porte de la mosquée. Cette fontaine lui a donné son nom; dans le voisinage de la mosquée de Khirkai Scherif, c'est-à-dire de la maison où sont conservés les restes de la robe du Prophète. 

360. Kara Moustafapascha Darol Hadisi mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de l'École de Tradition de Kara Moustafapascha, avec une médrésé sans minaret; bâtie par Kara Moustafapascha, qui fit le second siége de Vienne, et dont la tète, après avoir roulé aux pieds du sultan, à Andrinople, fut enterrée dans la mosquée de Saridjepascha, à Andrinople; auprès de la médrésé sont une école et un champ de repos dans lequel gît Kaïmak Moustafatschaousch, l'un des descendants de Kara moustafapascha, qui, lorsque Mahmoud Ier Kapitanpascha monta sur le trône, fut exécuté en 1142 (1730), parce qu'il était le gendre d'Ibrahimpascha, grand-vizir du Sultan Ahmed III. Le grand-vizir Kara Moustafapascha fonda une autre mosquée dans le voisinage de Khodjapascha, et une troisième non loin de la douane de Galata; la première est dans le voisinage de la mosquée du grand-vizir Alipascha de Tschorli. 

361. Kaba Ssakal mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la Grosse-Barbe bâtie par le commandant de la Mouteferrika, Sinanaga dans le voisinage de la djami de Sultan Ahmed III. 

362. Katirkhani mesdjidi, bâtie par la sultane favorite (khasseki) de Sultan Moustafa III, Aïnulhajat Khatoun, c'est-à-dire dame source de la vie qui repose dans le mausolée construit auprès de la fontaine Laleli, pour les sultanes favorites dans le voisinage du port des Galères. 

363. Kanli mesdjidi, c'est-à-dire la mosquée Sanglante, bâtie par l'Arabadjibaschi, c'est-à-dire général du train sous Mohammed II; vis-à-vis l'école d'Iskenderpascha qui est enterré auprès de celle-ci dans le voisinage de la mosquée de Sultan Ahmed Ier. 

364. Karanlouk mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Ténèbres; bâtie par Muhiyeddin, un des descendants du scheïkh Kodja, mort en 884 (1479) dans le voisinage de la mosquée du Coutelier (Bidschakdji mesdjidi). 

365. Kara Moustafapascha mesdjidi, bâtie par Kara Moustafapascha de Mersifoun, ci-dessus mentionné, qui fit le siège de Vienne; dans le voisinage de Khodjapascha. 

366. Kis Ahmed Efendinün Tekiesi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Cloître de Kis Ahmed Efendi, bâtie par le soldat Ali Khalife, un de ceux qui vinrent avec Mohammed II; dans le voisinage de Fenaji. 

367. Karaki mesdjidi, bâtie par Kebidji Houseinaga Kebidji se dit autant que Kiledji, c'est-à-dire le meunier vis-à-vis est la médrésé de Moustafaaga, l'aga du seraï; bâtie en 999 (1590); dans le voisinage delà mosquée du Cloître Aïdinsadé. 

368. Kaara Ssahraf Iskender mesdjidi ; dans le voisinage de Djeferi Kasimpascha. 

369. Kazgandji mesdjidi, bâtie par Saadeddin, commandant des drouineurs au temps de Mohammed II, le conquérant; dans le voisinage de Mouradpascha djami. 

370. Kara Goumrouk mesdjidi. C'êst-à-dire mosquée de la Douane de Terre; bâtie par Mesihpascha. 

371. Kara moham medpascha djamisi Le fondateur choisit cet endroit pour bâtir sa mosquée, parce qu'il y était venu au monde; avec une école et une fontaine achevée en 1114 (1702). 

372. Kapitan Ibrahimpascha djamisi, bâtie par le kapitanpascha Ibrahim avec une école, un bain et une fontaine achevée en 1119 (1707). Il était kiaya du grand-vizir Alipascha de Tschorli, lorsque la mosquée fut bâtie. De cet emploi, il fut élevé ensuite au grade de pascha à trois queues. Après l'achèvement de la construction, son maître lui envoya un magnifique Koran, avec la traduction persane interlinéaire. Il est enseveli dans l'école bâtie par lui a dans te voisinage de l'ancien seraï. 

373. Kassab Elias djamisi. Le fondateur vint avec le conquérant dans le voisinage de Daoudpascha. 


Lettre Kief (Ki). 

374. Gülscheni Tekiesi hesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Cloît.rn deGulscheni; bâtie par Mahmoud Halewi, dont le père, Ahmed, avait été halwadji (confiseur) dans le seraï impérial; achevée en 1035 (1625) liste des scheïkhs qui y sont ensevelis. 

375. Kepekdjilek mesdjidi bâtie par Kepekdjizadé Mouhiyeddin Mohammed Efeudi, juge, connu aussi sous le nom de Baki, qui mourut en 1057 (1647). C'est un autre que le grand poète Baki; dans le voisinage de la mosquée du Sultan Mohammed II. 

376. Kourekdji mesdjidi. C'est la mosquée du Rameur; bâtie par Elhadj Houseïnaga, chef des rameurs achevée en 1022 (1613); dans le voisinage des Sept-Tours. 

377. Köprilü mesdjidi, auprès du mausolée du grand Köprilü Mohammedpascha, sans minaret; avec une fontaine et une bibliothèque achevée en une année, 1072 (1661) auprès de la rue du Diwan. 

378. Kitabkhané mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la Bibliothèque près de la bibliothèque de Raghibpascha, où le bibliothécaire représente l'imam et prononce la prière les jours où la bibliothèque est ouverte; bâtie par la fille de Raghibpascha. Newres Efendi composa le chronogramme en 1176 (1762). Le mausolée de Raghib est dans la cour, avec le turban du vizir et un lieu de rafraîchissement, pourvu de deux tuyaux d'eau.

379. Kepekdji mesdjidi, bâtie par Sinan Mouhtedi, auteur d'un Traité mystique, mort en 952 (1545); dans le voisinage de Kantard- jiler (peseurs de quintal). 

380. Kesmekia mesjdidi, bâtie par Mouhiyeddin Ilamami ( le gardien des bains) à la porte de l'école, une haute fontaine de Sultan Souléiman; rebâtie par Melekaga, après le grand incendie, en M 42 (1729); les ministres et les grands partagèrent entre eux les frais de la reconstruction de cette mosquée. 

381. Kemalpascha mesdjidi. bâtie par Souk'ïmanbeg et son fils qui y sont ensevelis Le fils de Souleïmanbeg est. le célèbre moufli Kemalpaschazadé Schemseddin Ahmed Efendi. Khosch Baki Efendi, dcrwiche Halwcti, établit dans le voisinage de cette mosquée une cellule qui, d'après un novateur moderne, s'appelle aujourd'hui la cellule d'Altundjizadé clans le voisinage de la Vieille-Caserne. 

382. La mosquée de la médrésé Kemankesch Moustafapascha ; entre la maison d'instruction (derjane) et le mausolée, est une grille d'airain; le fondateur mourut en 1053 (1643) en outre repose dans son mausolée le grand-vizir Ipschirpascha, neveu du célèbre rebelle Abaza Mohammedpascha, qui obtint la main de la sultane Aïsché, et qui après avoir battu les rebelles et avoir été grand-vizir six mois, fut exécuté en 1065 (1655). Il fonda une mosquée auprès du magasin de plomb et transforma en mosquée une église, dans le voisinage de Ssalma Tomrouk, à l'intérieur de la caserne des Mariés; près de la mosquée d'Halidji Hasan. 

383. Kirasli mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée des Cerises; bâtie par le Soubaschi Souleïman. Dans le voisinage est enseveli le defterdar Schemseddin El Djenderi, et se trouve l'école de la dame Newrouz Kadin; vis-à-vis repose le kiaya et gendre du grand-vizir Ibrahimpascha, tué sous Sultan Ahmed III. 

384. Kiayakadin djamisi, bâtie par Djanfeda Ssaliha Khatoun, surintendante du harem de Sultan Ahmed Ier; auprès de la Douane de Terre. 

385. Kourekdjiler Khani mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Khan des Rameurs; bâtie par Hadji Koutschouk, porte-épée de Sultan Mohammed II, ou celui qui lui tenait l'étrier. Le grand-vizir d'alors, Mahmoudpascha, avait bâti le Khan, et celui-ci la mosquée qui se trouve sur la place de Mahmoudpascha. 

386. Kourekdji mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Rameur; bâtie par Hadji Isa; non loin de là une haute fontaine; dans le voisinage de Balat. 

387. Koutschouk mesdjidi, bâtie par Koutschouk Ahmedaga, un des porte-épée de Sultan Mohammed II; dans le voisinage de la sultane Walidé. 

388. Keskindedé mesdjidi, bâtie par le moufti Effalzadé Seïd Hamideddin, qui a aussi fondé une médrésé auprès de la porte de la place Karaman et du Khan des Marchands de Sucre; il repose auprès de cette médrésé. Là aussi est le mausolée du grand-juge Hamidzadé Abdoullah Efendi, vis-à-vis duquel est enseveli le moufti Seïd Mohammed Efendi, fondateur de la plus belle école de tradition. Keskindedé était un des hommes qui vinrent avec te conquérant; la mosquée a pris son nom, parce qu'il repose dans le voisinage, bien qu'elle n'ait avec lui aucune autre espèce de rapport; dans le voisinage de la mosquée du Nischandjipascha. 

389. Kepenekdji mesdjidi, bâtie par Ishakaga dans le voisina de la fontaine de Daltaban. 

390. La mosquée du petit Moustafapascha bâtie par Molla Khosrew Efendi Ibn Firamourz Ben Ali, auteur du fameux ouvrage Dourreri Ghourrer, c'est-à-dire Perles des Cheveux; de la glose du Motawwal, Telwih et du Commentaire de Beïdhawi, des Commentaires du Mirkatoul-Woussul et Miretoul-Oussoul, dans la dogmatique auprès de la mosquée des Roses. 

391. Keidji Khatoun mesdjidi. La fondatrice repose dans le milieu de la mosquée Kaftani mesdjidi, vis-à-vis de l'école de Hasimpascha. 

392. Kirmasti mesdjidi, bâtie par Yousouf Efendi Ben Khosrew, mort en 912 (1506), auteur de gloses sur le Motawwel, d'un commentaire sur le Wikayet, et, dans la dogmatique, sur le Wedjif; auprès de la mosquée de Sultan Mohammed II. 

393. Kefeli mesdjidi, autrefois une église; fondée sur la proposition d'un individu natif de Kaffa. Dans le voisinage est la médrésé de Mahmoudpascha; auprès de Dragoman. 

394. Gul djamisi. C'est-à-dire mosquée des Roses, autrefois une église plus tard, magasin de tout ce qui tenait à l'arsenal maritime, changée en mosquée seulement sous Sélim IL 

395. Kourekdji djamisi, bâtie par le kourekdji Ahmed Efendi, dont le tombeau est à Damas. A droite de la mosquée est une médrésé, à gauche une école; dans le voisinage de la cellule du scheïkh Hariri Mohammed Efendi, et dans celui de la porte des Canons. 

396. Kedukpascha mesdjidi, bâtie par le secrétaire du diwan Ali Efendi. 

397. Kilizé mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée des Églises, fondée par le moufti Molla Kourani, où sont ensevelis plusieurs jurisconsultes; auprès de la djami de Wefa. 

398. Koutschock Aya Sofia djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi du Petit-Ssofia, autrefois une église fondée par le kislaraga Houseïn, qui fut exécuté sous Sultan Bayezid II et qui y repose; il bâtit aussi une mosquée près du marché des Esclaves. Auprès de cette mosquée est un cloître avec trente-six cellules. dont treize servent pour la salle de réunion, douze pour l'école et onze pour la demeure des scheïkhs. C'est là que pendant le Ramazan, les Aaschrkhuan désignés lisent le Koran (chacun en lit dix versets), et à la fête de la naissance du Prophète, on y chante l'hymne de la Naissance c'est une fondation de Schehri Mohammed Efendi, mort en 1163 (1749); dans le voisinage de l'École de tradition de Emine Khatoun. 

399. Kemani mesdjidi fondée par le musicien Ahmedaga en 936 (1329); dans le voisinage de Akseraï. 

400. Kemschadjibaschi Mohammed Efendi mesdjidi, bâtie en 1060 (1650), en vertu de son testament, par son exécuteur testamentaire Yousoufaga; près de la Fethiyé. 

401. Kourekdjibaschi mesdjidi, bâtie par Ahmedbeg, qui construisit aussi la mosquée située près de la porte des Canons; dans le voisinage de la mosquée de Djerrahpascha. 

402. Kebedji Khani mesdjidi, bâtie par le grand-vizir Roustempascha. 

403. Katib Kasim mesdjidi. Le fondateur vint avec le conquérant près de Lanka Yeni Kapou. 

Lettre Lam (L). 

404. Loutfipascha mesdjidi, ainsi nommée de la fontaine de Louftipascha, qui se trouve dans le voisinage; bâtie en 941 (1534), parle defterdar Ahmedtschelebi, avec une médrésé. Il est enseveli dans la cour de l'église; auprès du cloître Ekmel. 

405. Lalesahr mesdjidi, bâtie par un tschaouch des sipahis; reconstruite plus tard par Yefsiri Ahmed Efendi et son fils, chef des fleuristes, Mohammed Efendi, qui y fut enseveli en 1149 (1736). 

406. Leklek Youwasi mesdiidi, c'est-à-dire la mosquée du Nid-de-Cigogne, bâtie par Gerber Hadji Pir ; auprès des Sept-Tours. 

Lettre Mim (M). 

407. Mahmoudpascha djamisi, autrefois une église; abattue et reconstruite par le grand-vizir Mahmoudpascha en 868 (1463); dans la cour, un lieu de rafraîchissement et la fontaine du kislaraga Moustalupascha, établis en 1062 (1651). 

108. Mesihpascha djamisi, bâtie. par l'eunuque grand-vizir Mesihpascha. Là était autrefois la mosquée d'Hasanpascha que Mesihpascha transporta auprès de la Douane de Terre, lorsqu'il bâtit celle-ci. Les desservants de la mosquée d'Hasanpascha sont payés par le wakfé de celle-ci ; il y a six crieurs pour la prière, un pour la prière du matin, un pour la prière du soir, les quatre autres pour les prières des trois jours la mosquée fut achevée en 994 (1585). 

409. Mohammedpascha djamisi autrefois une église ; transformée en mosquée par la sultane Esmakhan, fille de Sélim II et épouse du grand-vizir Mohammedpascha, qui établit aussi une médrésé, une fontaine jaillissante et un cloître ; c'est pourquoi la mosquée a pris son nom. Il mourut en 949 (1513). On y remarque une tribune impériale et un morceau de la pierre noire de la Kaaba. La fondatrice repose dans l'Aya Sofia, dans le mausolée de son père, mort en 969 (1561). Ibrahim Khan, né de l'union de la sultane et de Mohammedpascha, quoique fils d'une sultane, ne fut pas exécuté. Liste des scheïkhs du cloître qui y sont ensevelis. 

410. Mohammed Mourad Efendi mesdjidi, bâtie par Damadzadé Feizoullah, fils du scheïkh Ahmed Efendi, qui, après avoir été deux l'ois kadiasker de Roumilie, mourut à Damas en 1192 (1778). Il fonda auprès de cette mosquée un cloître des Nakschbendi et une bibliothèque dans le voisinage de la Fethiyé. 

411 Mimaraga mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée des Architectes. Cette mosquée était originairement la salle d'étude d'une médrésé, pour laquelle Ewlia Efendi, l'imam du Sultan Mourad IV, établit un imam et un crieur pour la prière en 1043 (1635); dans le voisinage de la mosquée de Wefa. 

412. Mirakhor djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi du Maître-d'Écurie, autrefois une église (studii) ; fondée par l'intendant supérieur des écuries Eliasbeg, maître d'écurie de Bayezid II dans le lieu de sa naissance, en Albanie, il fonda aussi une mosquée, une médrésé et une école, et c'est là qu'il repose dans le voisinage des Sept-Tours. 

413. Monla Ischki mesdjidi, bâtie par Ischki Mohammed Efendi, un des poètes du Sultan Mohammed II à Balata. Mohammed II lui donna mille ducats pour les vers suivants :

O mon bienheureux maître! 
Je vous souhaite le bonjour ;
Que le lait et le miel que vous mangez 
Vous aplanissent le chemin. 

414. Merkebdjiler mesdjidi, bâtie parle kislaraga Djâfer, sous le Sultan Moustafa Ier dans le voisinage de la mosquée du sultan Bayezid II 

415. Médhésé mesdjidi, bâtie par un aga des janissaires, qui y établit une école de tradition sa soeur l'acheva lorsqu'il fut exilé en Egypte près de Laleli. 

416. Maldji mesimidi, bâtie par le schemidandji (fabricant de flambeaux) Hasantschelebi, dans le voisinage de la mosquée de Kodja Moustafapascha. 

417. Memi Tschelebi mesdjidi. Cette mosquée fut bâtie sous l'inspection de la sultane Seïneb, conformément au testament de Fatima Khaniim, fille du grand-vizir Ibrahimpascha, tué sous Ahmed III; dans le voisinage de la mosquée d'Ishakpascha. 

418. Moustafabeg mesdjidi, bâtie par Moussliheddin, grandtrésorier du Sultan Mohammed II, mort en 874 (1469); dans le voisinage de la djami de Khalilpascha. 

419. Mohammedaga Djamisi, bâtie par Elhadj Ahmedpascha, le kislaraga sous lequel fut ouverte la porte de Félicité, et auquel on accorda un diwan tous les mercredis, et la surveillance des fondations de la Mecque et de Médine en face de la mosquée, un cloître de Halweti, bâti en 999 (1590) et un double bain avec une fontaine. Auprès de la rue du Diwan, il fonda une médrésé, une école et un lieu de rafraîchissement, vis-à-vis de la mosquée de Khodja Roustem; ce kislaraga a aussi fondé le lieu de rafraîchissement qui se trouve vis-à-vis de Parmakappou et qui est connu sous le nom de Siaset. A Scutari, il bâtit deux mosquées. Le maître des bâtiments Daoudaga, soupçonné d'idées trop avancées, fut exécuté au palais Wefa. Le premier scheïkh du cloître, Yahyabaschizadé Khizr Efendi Ben Elias, un de ceux qui accompagnèrent le Sultan Mohammed III à Erlau, succomba dans la bataille du camp (devant Erlau) en 1005 (1596). 

420. Molla Kestel djamisi, bâtie par Moussliheddin Moustafa Kastellani qui, après avoir été, en 886 (1481) premier kadiasker d'Anatolie, tandis que jusqu'à lui il n'y avait eu qu'un grand-juge provincial pour la Roumilie et l'Asie, mourut en 901 (1 495) ; dans le voisinage de la vieille caserne. 

421. Mimar Sinan mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Maître des Bâtiments ou du fameux Sinan, maître des bâtiments du Sultan Souleïman, qui, dans le voisinage de la porte de l'Aga des Janissaires, établit une école et un lieu de rafraîchissement, et de même une écolo et une fontaine dans le voisinage de cette mosquée. Elle est double et sert à la fois de mosquée d'hiver et de mosquée d'été. Sinan mourut en 996 (4587). 

422. Mischeli mesdjidi, bâtie par Ahmedaga Arkiedji, c'est-à-dire le fabricant de petits bonnets suisses; dans le voisinage de la porte de Siliwri. 

423. Mimar Khaïreddin mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du maître des bâtiments Khaireddin dans le voisinage de celle du maître des bâtiments Sinan. 

424. Molla Scheref djamisi, bâtie par Scherefeddin de Krim, un des jurisconsultes du Sultan Mohammed II dans le voisinage du kiosque Halidjiler. 

425. Merdjanaga djamisi, bâtie par le kislaraga Merdjanaga reconstruite par Neziraga, intendant du kislaraga en 1114 (1702); auprès du vieux seraï. 

426. Mirmah Khatoun mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de Mihrmah, une des femmes du seraï du Sultan Bayezid II dans le voisinage de la Douane de Terre. 

427. Molla Khosrew mesdjidi, bâtie par Mohammed Ben Firamourz Ben Ali, qui succéda comme second juge de Constantinople, à Khizrberg, lequel, au temps de la conquête, était premier juge de Constantinople. Ce fut à cause de cette circonstance que Chalcedon, qui lui avait été donné, prit le nom de Kadikoi qu'il porte encore aujourd'hui, c'est-à-dire le Village-du-juge il mourut en 885 (1480) et fut enseveli à Brousa. La médrésé est dans le voisinage de la fondation d'Ekmekdjizadé Ahmedpascha, auprès de la place Wefa. 

428. Mussliheddin mesdjidi, aussi Takhta Minaré, c'est-à-dire la mosquée du Minaret de Bois bâtie par le scheïkh Moustafa de Fodja (Phocaa), dont le fils, Scheïksadé Mohammed Efendi a écrit une glose sur le Commentaire de Beïdhawi en face est l'école de la sultane Fatima, fondatrice de la mosquée auprès de la mosquée de la porte des Canons, où l'on conserve la robe du Prophète. 

429. Mohammedpascha mesdjidi, bâtie par le neveu d'Akschemseridin, Ghaiaseddin Mohammed Efendi, connu sous le nom de Paschatschelebi, mort en 927 (1520); dans le voisinage de la porte de l'Aga des Janissaires. 

430. Makassdjiler mesdjidi, fondée par Khodja Piri; dans le voisinage du mausolée de Kemankesch Moustafapascha. 

431. Mousselli mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de l'Asile de la Prière bâtie par le grand-vizir Ferhadpascha. Lorsqu'il n'était encore qu'aga des janissaires, le scheïkh Mohammed Efendi des Halweti, lui raconta un songe qu'il avait eu, et dans lequel il l'avait vu gendre du sultan et grand-vizir. Ferhad promit au scheïkh, en cas d'accomplissement de ce songe, la construction d'une mosquée et d'un cloitre. Le scheïkh mourut en 976 (1568). Ferhadpascha, après avoir été deux fois grand-vizir, fut exécuté en 1003 (1595); il repose dans le mausolée élevé pour lui. L'école et l'école de tradition, qui sont dans le voisinage, ont été élevées par Elhadj Moustafa Efendi, qui fut deux fois Reïs Efendi mort en 1106 (1694); dans le voisinage de la porte de Sable. 

432. Monastir mesdjidi, bâtie par l'eunuque Ibrahimpascha, qui construisit la djami située auprès de la porte Siliwri, et mourut dans le camp impérial en 1183 (1769); dans le voisinage de Daoudpascha. 

433. Meidandjik mesdjidi bâtie par l'aïeul maternel du moufti Dürrizadé Moustafa Efendi, grand-juge provincial Abdoulkadir Efendi, dont il a été question à propos de la mosquée Ssarimschak ; il mourut en 1145 (1 732) et fut enseveli auprès de la médrésé de Sinanpascha et de la rue du Diwan. 

434. Mouradpascha djamisi, bâtie par le vizir de ce nom [note : L'auteur a mis grand-visir, mais c'est une erreur] sous Mohammed II, avec une médrésé et un double bain dans le voisinage il mourut dans la bataille livrée à Ousounhasan en 879 (1474). La fontaine jaillissante est due à Kara Daoudpascha, grand-vizir, enseveli en cet endroit. Auprès du maître-autel repose le grand-vizir Mesih Alipascha, le premier de ce nom, et près de lui le moufti Pirizadé Osman, mort en 1182 (1768); vis-à-vis de la fontaine jaillissante est enseveli le célèbre juge de Brousa Altiparmak Ibrahim Efendi. Dans le voisinage du bain où se séparent les quatre rues d'Akseraï, la quatrième khasseki du Sultan Mahmoud Wirdnazkadin (charme des roses) a bâti un lieu de rafraîchissement, une fontaine et une école où est élevé un trône impérial. 

435. Mouamelé mesdjidi, bâtie par le scheïkh Moustafa Ben Yousouf Ben Abdoullatif, prédicateur de la mosquée du Centre des Janissaires, mort en 1006 (1597). Il avait mille femmes et cent vingt vierges ; dans le voisinage de Mesihpascha, le premier du nom. 

436. Moufti Ali Efendi mesdjidi, bâtie par le moufti Senbili Ali li Efendi, qui a aussi bâti une mosquée à Galata mort en 932 (1525), à Sirek. 

437. Mahmoudaga djamisi, bâtie par l'intendant des bâtiments hydrauliques du Sultan Souleïman ; dans le voisinage de la porte du Fanar. 

438. Monastir mesdjidi, autrefois une église; fondée par un tschaouch de la suite du Sultan Mohammed III. L'école et la fontaine qu'on remarque dans le voisinage sont celles d'Aliaga ; près de la djami de Kourekdji Souleïmanaga. 

439. Merdjoumek mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Lentilles, bâtie par Tschakiraga, qui bâtit ia mosquée Ouskoubli dans le voisinage de Laleli. 

440. Maadjoundji mesdjidi C'est-à-dire mosquée du Vendredi du Fabricant d'Électuaire, bâtie par Kasim Abdoullahga, mort en 936 (1521). Le bain qui existe dans le voisinage est celui du moufti Ebousououd. 

441 Mounadi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Crieur bâtie pour la prière par le crieur Elhadj Hasanaga renversée par le tremblement de terre de 1179 (1765), elle fut rebâtie par le Sultan Moustafa III dans le voisinage de la mosquée de Serradj Toghanaga. 

442. Mounedjim Saadi mesdjidi C'est-à-dire la mosquée de l'Astronome Saadi. Le fondateur était astronome vers le milieu du règne du Sultan Souleïman Ier ; il s'appelait Ishak Efendi et appartenait à l'ordre des Derwiches Saadi. Il mourut en 947 (1540) dans le voisinage de l'ancienne fabrique de poudre. 

443. Mimar djamisi, bâtie par le maître des bâtiments Adjem Isa (le Jésus persan) ; il y a là un cloître des Halweti dont le scheïkh Mewlewi Tschelebi Ismaildedé Efendi, mourut en 1090 (1697). Le bonnet de Mewlewis, que ses successeurs portent dans leurs fonctions de scheïkhs, est pendu à une colonne. La fille du Sultan Moustafa II, Emine Sultane, y repose dans un mausolée couvert, auprès duquel elle avait établi une fontaine en 1131 (1738). 

444. Molla Kourani djamisi, bâtie par le moufti de ce nom. La construction fut achevée en 866 (1461); on y avait ajouté une fontaine et une école. Il mourut en 892(1486); il bâtit en outre deux mosquées, l'une auprès du vieux seraï et l'autre sur la place Wefa, une troisième à Galata, sous le nom de mosquée du cloître. La fontaine jaillissante est due à la fille du grand-vizir Amoudjazadé Houseïn Koprilu. Il y a un chronogramme de Nahifi, de la main du callbraphe Fundakzadé Ibrahim Efendi en 1124 (1712); elle possède une école et une medrésé dues au chef des médecins, Omeraga, mort en 1136 (1723). Là repose aussi le moufti Damad Tschelebisadé Aassim Ismaël.

445. Meiiterkhané mesdjidi au-dessus de la porte de la caserne des dresseurs de tente bâtie par le Sultan Souleïman. 

446. Mouhasebedji djamisi, bâtie par Ahmed Efendi, président de la première chambre des comptes sous le Sultan Ahmed Ier auprès de la nouvelle porte de Lanka. 

447. Moustafa Efendi djamisi, bâtie par le secrétaire des fondations pieuses, Kodja Moustafapascha, en 1193 (1 779). 

Lettre Nun (N). 

448. Nischandji djamisi, bâtie par le grand-vizir Mohammedpascha Karamani de la tribu de Djelaleddin Roumi, exécuté en 886 (1481). ). 

449. Newbehar mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Printemps; bâtie par Mouhiyeddin Mohammed Ben Isa, maître boulanger du conquérant. Lorsqu'ensuite la khasseki bâtit sa djami, elle éleva aussi, à la prière de son esclave Newbehar (nouveau printemps), un minaret de pierre sur cette mosquée c'est pourquoi celle-ci prit le nom de Newbehar; dans le voisinage de la mosquée de la sultane Khasseki (c'est-à-dire Roxelane). 

450. Nouredede mesdjidi, bâtie par Elhadj BakhschaïschMirallah Efendi, et plusieurs autres schcïkhs dans le voisinage de Molla Kourani. 

451. Nasmi Tekiesi mesdjidi. Yauschdjé Mohammed Efendi bâtit cette mosquée lorsqu'il était tschaouschbaschi en 1010 (1601); il y est enseveli. Il y a un cloître où reposent plusieurs scheïkhs ; près de Schehr Emini. 

452. Nerdubanli mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée des Degrés; bâtie par le moufti Molla Kourani dans le voisinage de la mosquée Bezasiyé. 

453. Nerdubanli mesdjidi, c'est-à-dire la mosquée des Degrés, bâtie par le secrétaire Sinan dans le voisinage du port des Galères. 

454. Nischandjipascha djamisi, bâtie par le nischandjibaschi Boyali Mohammedpascha, fils de Pir Ahmed Efendi, qui était vers 950 (1543) juge d'Haleb, client du grand nischandji Djelalzadé, et sous le même, reïs efendi ; après la mort de ce dernier, il eut la place de Nischandji en 981 (1573). Il fut beglerbeg d'Haleb en 985 (1577); de nouveau nischandji en 988 (1580); quatrième vizir des Coupoles en 989 (1681) un an après, nischandjibaschi pour la troisième foi ; enfin sixième vizir des Coupoles. C'est dans ce dernier grade qu'il mourut en 1 004 (1595). Auprès de la mosquée sont deux médrésés, un cloître de Ssofi, et vis-à-vis de la fontaine jaillissante, un puits; en face est la mosquée Oumm Weled, et dans le voisinage, le cloître de Keskindedé. 

455. Nerdubanli mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Degrés; bâtie par Kemaleddin près Kousska. 

456. Nachlbend mesdjidi, bâtie par Elhadj Hasanaga, de la suite d'Ibrahimpascha, fondateur de la djami construite sur le Long-Marché. Il est enseveli dans un mausolée particulier, près Idris Koschk. Ce lieu s'appelle Nachlbend, C'est-à-dire le Lieu du Palmier, parce que la cérémonie des palmes nuptiales (au mariage des princesses et à la circoncision des princes), commence en cet endroit. La chaire fut établie par le grand-vizir Siirmeli Alipascha, qui fut exécuté à Andrinople en 1106 (1694) et qui repose dans la mosquée de Kasimpascha dans le voisinage de la mosquée d'Ahmedpascha. 

457. Nerdubanli mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée des Degrés bâtie par Mir Iskendertschelebi dans le voisinage de Ssarimschak. 

458. Naalli mesdjidi, bâtie par l'imam Ali Efendi, un de ceux qui vinrent avec le conquérant, et parent du scheïkh Akschemseddin Efendi. Cette mosquée porte le nom de Naalli, C'est-à-dire mosquée ornée de fers à cheval, parce qu'il y en a quatre qui sont figurés sur la muraille du minaret. Vis-à-vis, le grand vizir Ssofi Mohammedpascha bâtit une médrésé dans le voisinage dela porte du Grand-Vizir.

459. Nesli Schah djamisi bâtie par Neslischah, fille de Mphammedbeg, dont la mère était fille de la sultane Gewher, laquelle était elle-même fille du Sultan Bayezid II. L'époux de Neslischah, Iskenderbeg, repose devant l'école bâtie par Salpascha. Sur la pierre du réservoir d'eau de la mosquée, il y a un chronogramme avec le chiffre de l'année 956 (1549); dans le voisinage, une école sur laquelle se trouve un chronogramme de sa fondation avec la date 987 (1579) La fondation de la mosquée et celle de l'école sont tout-à-fait indépendantes l'une de l'autre, et cependant elles sont tenues, en cas de besoin, à venir au secours l'une de l'autre. La lettre de convention est gravée sur la pierre dans le mur de la mosquée. Dans le voisinage est une source qui, sous le nom de Fontaine du Sultan, s'échappe de l'aqueduc de Souleïman (l'aqueduc des Quarante-Fontaines ). Celui qui la construisit fut kiaya du premier Mesihpascha dans le voisinage de la mosquée d'Andrinople. 

Lettre Waw (W), 

461. Weled Kababasch mesdjidi, bâtie par Elhadj Mohammed Efendi, fils d'Abdourrahman Efendi, fondateur de la mosquée Karabasch près Lalesar. 

462. Wisirkhané mesdjidi, bâtie par le grand-vizir Koprilii Ahmedpascha, qui repose dans le tombeau de son père Mohammed il mourut à Tschorli, sur le chemin d'Andrinople, en 1087 (1676); il est le fondateur de la bibliothèque située auprès de ce mausolée, et déjà mentionnée plus haut; dans le voisinage de Dikillitasch, c'est-à-dire des colonnes de porphyre brûlées. 

463. Walidé medbesesi mesdjihi. La médrésé, originairement fondée par le grand-vizir Ouzdemir Osmanpascha, fut refaite tout entière par la grand'mère du Sultan Mohammed IV, Kosem Mahpeïker dans le voisinage, une fontaine de la même sultane Walidé. Le chronogramme, qui porte la date de 993 (1585), pour les fondations d'Ouzdemir Osmanpascha, donne celle de 1050 (1640) à la fontaine de la sultane Walidé. Ouzdemirpascha, dont le père était natif de Tscherkesse, prétendait descendre de la famille Abbas. La sultane Walidé Kosem est ensevelie dans le tombeau de son époux Sultan Ahmed Ier; elle est mère des sultans Mourad IV et Ibrahim, et en outre fondatrice de la mosquée Tschinli (c'est-à-dire ornée de porcelaines), à Scutari, qui fut bâtie en 1064. La plus voisine des médrésés d'alentour est celle d'Ayaspaschasadé Moustafapascha, et vis-à-vis, celle du moufti Mohammed Efendi, le fils du tanneur dans le voisinage des bains du Sultan Sélim Il. 

464. Woinok Schedja mesdjidi, bâtie par Schedjâ Ibrahim Efendi, vis-à-vis de la mosquée, auprès de l'école, repose le célèbre poëte Isa Nedjabi Efendi, mort en 944 (1508); auprès de la place Wefa. 

465. Walidé Kiiani mesmidi, c'est-à-dire la mosquée du Khan de Walidé, bâtie par la grand'mère, déjà nommée, de Mohammed IV, Kosem Mahpeïker, étranglée en 1062 (1650). 

Lettre. He (H douce) 

466. Himmetzadé Sawiesi mesdjidi, bâtie par le defterdar Ibrahim Hfondi, mort en 1095 (1 683). dans le cloitre fondé par un des deflcrdar du Sultan Mohammed IV dans le voisinage de la djami des Grands-Juges provinciaux. 

467. Hindiler Tekiesi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Cloître des Inders; bâtie par le Sultan Mohammed II, à la prière du derwische Nakschbendi Ishak Boukhara, inder. Près de la porte de la mosquée est la fontaine Khorkhor; à la prière du seïd des inders Feizoullah. le grand-vizir Mohammedpascha accorda à ce cloître les revenus de la douane; dans le voisinage de la mosquée de Mouradpaseha. 

Lettre Ye (F). 

468. Yaila mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Quartier-d'Été bâtie par Aidinkiaya, kiaya de Daoudpascha. La chaire a été fondée par Tschelebi Oulak Seid Mohammed Ssadikaga, qui est enseveli à Akschehr, à côté de Nassireddin Khodja, et qui a écrit quatre cents Korans en 1091 (1680). 

469. Yahya Guzel mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Beau-Jean. Le fondateur repose auprès de la médrésé voisine. La chaire a été fondée par la sultane Aïsché, épouse d'Ibrahimpascha, qui fut trois fois grand-vizir, et est enseveli à Aya Sofia, auprès du mausolée du Sultan Mohammed III; auprès de Wefa. 

470. Yol Getschen mesdjidi, bâtie par le Defter Emini Orner, achevée en 991 (1583); dans le voisinage de Alti Marmer (Exi Marmara). 

471 Yarhissar meswidi, bâtie par Moussliheddin Moustafa Efendi, mort en 906 (1500). Il provoqua sous le Sultan Souleïman la construction de la fontaine qui est vis-à-vis; c'est pourquoi cette fontaine s'appelle la fontaine du Juge. Dans le voisinage, est la mosquée du moufti Ahmed Efendi, qui repose auprès de sa médrésé. 

472. Yeni Bagdje mesdjidi, bâtie par le marchand d'épices Khalilaga, qui bâtit aussi la mosquée Arabdjiler, dans l'intérieur du magasin de farine, et y établit une fontaine; dans le voisinage de la prairie du Jardin-Neuf. 

473. Yorghani Ibrahimaga mesdjidi, lotie par le boucher Elhadj Ahmedaga; dans le voisinage d'Haïdcrpascha. 

474. Yazidji djamisi, bâtie par le secrétaire Mousslihrddin dans h- voisinage de la Fethiyé. 

475. Yemkapou djamisi. C'est-à-dire la mosquée du Vendredi de la porte Neuve bâtie par le grand-vizir Ssoli Mohammedpascha, exécuté en 1060 (1680); il fonda la mosquée qu'on voit auprès de Naalli. 

476. Yakoubzadé mesimidi, bâtie par le seïd Moustafa Efendi, mort en 1148 (1735); dans le voisinage de Yaïla. 

477. Yamaklar mesdjidi, bâtie par Yamak Mohammed Efendi, père d'Ismaëltschelebidcdé, le scheïkh des maîtres de bâtiments dans le voisinage de la djami du Tschaousch. 

478. Yedi Koulle djamisi. C'est-à-dire la mosquée des Sept-Tours, bâtie par le sultan Mohammed Il. 

479. Yaïla djamisi. C'est-à-dire la mosquée du Vendredi du Quartierd'Été, bâtie par Kanbour Moustafapascha, qui, trois fois gouverneur de Bagdad, mourut à Bassra en 1077 (1666). Dans le voisinage de son école, se trouve une belle source qui provient de l'eau des Quarante-Fontaines du Sultan Souleïman. Sinaneddin Yousouf Efendi, auteur de la glose sur le Beidhawi, gendre de Ssari Giïrz, mourut à quatre-vingt-treize ans en 986 (1578), et repose en cet endroit. 

480. Yakoubaga mesdjidi, bâtie par l'aga du vieux seraï dans le voisinage de la Souleïmaniyé. 

481 Yaouz Mohammedaga mesdjidi, bâtie par le segbanbaschi de ce nom; dans le voisinage de Daoudpascha.

482. Yesi Mahallé mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Quartier-Neuf, bâtie par Schehzouwarbeg, de la famille impériale près du port des Galères. 

483. Yemidjileu mesdjidi, la troisième des mosquées qui se trouvent dans l'intérieur du seraï de Fazlipascha. Il a été question du fondateur à propos de la mosquée d'Ousun Schedjâ dont nous avons parlé plus haut. 

484. Yawoudje Schahin mesdjidi, bâtie par un homme des troupes du Sultan Mohammed II dans le voisinage de l'école de Mahmoud Gaznewi auprès du marché Long. 

485. Yoghurdjiler Kiarchanesi mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de l'Atelier des Faiseurs de Lait aigre dans le voisinage de la porte des Écuries. 

486. Yataghan mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Poignard, bâtie par Elhadj Eliasaga, général de l'artillerie sous le sultan Mohammed II. Elle a pris son nom du scheïkh Yataghandedé (père du poignard), qui bâtit une belle fontaine en cet endroit, sous Mohammed II. L'école fut fondée par Iskenderpascha, qui bâtit la mosquée qu'on voit à Kanlidjé, près du Bosphore. Le fondateur du cloître voisin HakikizadéScheïkh Osman Efendi, mort on 1038 (1628), y est enseveli i avec ses successeurs. 

487. Yakhni Kapan Sokagih djamisi. C'est-à-dire la mosquée de la rue du Magasin de Viande bâtie par Khadidjé Ousta, une des esclaves du kislaraga Beschir, exécuté. Elle bâtit aussi une fontaine auprès de cette mosquée en 1166 (1 7Si2); près de la mosquée du Sultan Bayezid II. 

488. Yeni dersie mesdiidi bâtie par Dulbendjizadé Moustafa Efendi, un des mouderris d'Andrinople; dans le voisinage de la mosquée du kourekdjibaschi Souleïmanaga 

489. Yildiz Tekiesi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Cloître des Étoiles. Le fondateur, Yildizdedé, changea, au temps de la conquête, une église en un bain qui prit son nom son tombeau fut reconstruit lorsque le Sultan Mahmoud Ier monta sur le trône, et un cloître y fut établi en 1166 (1752). 

Le nombre des mosquées comptées jusqu'à présent s'élève à 485 (*) sur lesquelles 108 sont comme au temps de leur première construction ; 166 sont pourvues de chaires pour la prière, construites plus tard ; 209 sont assignées à des quartiers, c'est-à-dire que chacune d'elles est la mosquée d'un quartier; 168 n'ont point de quartier attitré. Toutes ces mosquées se trouvent dans l'intérieur des murs et des 28 portes de la ville dont voici les noms. 

(*) Il est difficile de croire que l'auteur se soit trompé à ce point dans son addition c'est sans doute une faute du copiste, car le chiffre total se monte, avec les 10 premières mosquées impériales, à 499.

1. Baghdjé kapousi, c'est-à-dire porte des Jardins. 2. Djami kapousi, porte de la Mosquée. Balikbazar kapousi, porte du Marchéaux-Poissons. 4. Sindan kapousi, porte de la Prison. 5. Odoun kapousi, porte du Bois. 6. Ajasma kapousi, porte de la Source-Sacrée. 7. Ounkapan kapousi, porte du Magasin-de-Farine. 8. Djoubali kapousi, porte de Djoubali. 9. Aya kapousi, porto de la paume de la main. 40. Itsche.ru yeni kapousi, la Nouvelle porte intérieure. 44 Petro kapousi, porte de Pierre. 12. Fener kapousi, porte du Phare. 43. Balat kapousi (porte du quartier des Juifs). 14. Aiwanseraï kapousi, porte du Serai Aiwan. 15. Eyri kapousi, la porte Tortueuse. 16, Edrene kapou, la porte d'Andrinople. 17. Top kapousi porte des Canons. 18. Mewkuikhané kapou, la porte du cloître des Mewlewi. 19. Siliwri kapousi, la porte de Siliwri. 20. Yedikouié kapou, la porte des SeptrTours: 2 1 Narli kapou, porte des Grenades. 22. Ssamatia kapou, porte de Psamatia. 23. Daoudpascha kapousi, porte de Daoudpascha. 24. Bosstan kapou, porte du Jardin. 25. Dajra Yeni kapou, la Nouvelle porte extérieure. 26. Kowrn kapousi, la porte du Sable. 27. Tschatladi kapousi, la porte Crevée. 28. Akhor kapousi, la porte des Écuries.

II. – Mosquées construites hors des portes de Constantinople.

490. La mosquée des Sept-Tours, bâtie par le Sultan Mohammed II; en dehors des SepHours. 

491. Kassablar mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée des Bouchers; bâtie par le grand-vizir Kara Moustafapascha, qui bâtit aussi une mosquée et une médrésé auprès de la rue du Diwan, et dont la tête est enterrée dans la mosquée de Saroudjé; en dehors des Sept-Tours. 

492. Debbagiiler mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Tanneurs; bâtie par le tanneur Elhadj Ahmedaga en 1439 (1726). Il vivait encore du temps de l'auteur du Jardin des Mosquées. 

493. Hadji Mahmoud mesdjidi, un des hommes du temps du sultan BayczidII; dans le voisinage de Merkef Efendi, non loin de la porte neuve du Cloître-Mewlewi. 

494. Yeni Kapou Mewlewikhanésï mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Cloître-Mewlewi, à la porte Neuve bâtie par Malkodj Mohammed Efendi, en exécution d'un vœu par lui fait au Basch khalife (premier commis) des janissaires, dans un pèlerinage à la Mecque, en 1006 (1597); avec la liste des scheïkhs du cloître qui y sont ensevelis. 

495. Mehkef Efendi Tekiesi mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Cloître de Merkef Efendi bâtie par le scheïkh Moussliheddin Merkof Mousa Efendi Ben Moustafa Ben Kilid Beg Ben Haider; du village Ssari Mahmoudgoli, de la juridiction Ladikie, dans le Sandjak Kutahiyé avec la liste des scheïkhs du cloître qui y sont ensevelis visà-vis repose le fondateur de l'école de tradition Abdoulbakipascha, qui, après avoir été seize ans gouverneur de Tokat, fut enseveli en cet endroit. En dehors de la porte du cloître est une fontaine creuse, et sur le terrain du mausolée du scheïkh, un ayasma où l'on descend par quelques marches; dans le voisinage, un bain où les malades vont se baigner pour recouvrer la santé. 

496. Amani mesdjidi, bâtie par le secrétaire du diwan d'un gouverneur. 

497. Ellis Efendi mesdjidi, bâtie par Elias Schedjaeddin Ben Elias de Demitoka, mouderris de la mosquée du Sultan Bayezid, à Andrinople, qui, mort à quatre-vingt-dix ans, fut enterré en 920 (1514). Il' repose dans le voisinage avec ses deux fils Ebou Hamid et Loutfallah, qui écrivit des commentaires pour tous les ouvrages de Seïd Scherif Djordjani. 

498. Takijedji djamisi. C'est-à-dire la mosquée du Vendredi des Meuniers bâtie par Ihrahim Efendi, le faiseur de petits bonnets suisses, mort en 986 (1 578). Les derwiches louent le vendrodi l'unité de Dieu (par le Hu-Geschrey); en dehors de la porte des Canons. 

499. Ssawak mesdjidi, bâtie par Hosami Ahmedpascha, qui mourut trois ans après son gendre, le grand-vizir Siawouschpascha, et fut enseveli en 1008 (1599); avec la liste des scheïkhs du cloître fondé en cet endroit. Le quartier s'appelle aussi bien Sawak que Djebedji Mahallesi, c'est-à-dire le quartier des Taillandiers. Vis-à-vis la mosquée, est le Taksim (magasin de distribution des eaux) des Quarante-Fontaines du Sultan Souleïman, et devant, une haute fontaine dans le jardin du Taksim, un kiosque qui appartenait à l'ancien Segbanbaschi. C'est là qu'il montait la garde pendant les trois jours de fête de la Pâque des chrétiens. En 1193 (1779), le silihdar Séïd Mohammedpascha remplaça le minaret de bois par un de pierre. Schisehman Mohammedaga Ibn Baba Yousouf de Kalaadjik établit en cet endroit, au bord du fossé, deux lieux d'aisance en pierre (ayakt scheschme) en 1194 (1780); en dehors de la porte Egri Kapou. 

500. Aïwanseraï mesdjidi, bâtie par Kouroudji Mohammedtscholebi Ibn Houseïn; mort en 999 (1590). Son tombeau, situé au bas de la hauteur Tokmakdepé, à la droite du chemin d'Eyoub, est bâti en pierre de taille de trois aunes d'épaisseur en dehors de la porte d' Aïwanseraï. 

501. Balat Iskelesi mesdjidi, bâtie par Yousouf Schudjaeddin. 

502. Yeni Kapousi Iskelesi djamisi, rebâtie tout entière après avoir été détruite par le feu par le moufti Durrizadé Moustafa Efendi. Le chronogramme a été fait par Moustakimzadé en 1179 (1765). 

503. Aya Kapousi mesdjidi, bâtie par Ahmedtschelebi. Là repose, dans un mausolée, le Segbanbaschi Abdourrahmanaga. tué à la prise de Constantinople reconstruite par le grand-vizir Schehal Ahmedpascha, du temps de l'auteur du Jardin des Mosquées en dehors de la porte Aya. 

504. Djoubali Kapousi mesdjim, bâtie par Osmanzadé Mohammed Efendi; en dehors de la porte de Djoubali. 

505. Toufenkkhané mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de la Fabrique d'Armes; bâtie par le Sultan Souleïman, qui construisit aussi la fabrique d'armes située vis-à-vis; dans le voisinage de la mosquée du Magasin de Farine. 

506. Ounkapani mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Magasin de Farine bâtie par le Soubaschi (directeur de la police) Souleïmanaga, du temps de Souleïman Ier. Le kislaraga Beschiraga y établit la lecture de l'hymne de la Naissance, et Beschir, l'intendant des fondations pieuses de la Mecque et de Médine celle du Boukhara. Le premier repose dans son mausolée, à Eyoub; le deuxième, auprès de la mosquée du Fauconnier, à Scutari en dehors du Magasin de farine. 

507. Seitoundjii.er mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée des Marchands d'olives; bâtie par Houseïnaga. L'eau qui coule à l'intérieur passe devant le pied de la mosquée du sultan Souleïman; en dehors de la porte de l'Ayazma. 

508. Ayazma Kapousi mesdjidi, bâtie par Elhadj Daoudaga. 

509. Odoun Kapousi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la porte de bois; bâtie par le marchand de légumes Elhadj Ssalih; en dehors de la porte de Bois. 

510. Ssoghandjiler mesdjidi, bâtie par le kiaya des marchands d'oignons; achevée en 1194 (1780), du temps de l'auteur du Jardin dos Mosquées; en dehors de la porte de Bois. 

511. Yoghourdjiler mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Marchands de Joghourd (lait de Jugurtha); bâtie par Akhitschelebi Mohammed Ben Kemal Akhi Djan de Tebriz; c'est un autre que Akhitschelebi, qui bâtit la mosquée Kanli Furoun. Le premier était chef des médecins à l'hôpital du Sultan Mohammed II ; il fit un pèlerinage à la Mecque et mourut en revenant en Egypte en 930 (1523); en dehors de la porte des Prisons. 

512. Tekskdjiler mesdjidi, rebâtie par le kislaraga Moustafaaga. du temps du conquérant. 

513. Goumrük Oni mesdjidi, bâtie par le Sultan Mohammed II. 

514. Hedayet djamisi, dans le voisinage de l'endroit, où l'on garde des barques, près de la porte des Jardins: bâtie on 1229 (1812) par le sultan régnant, Mahmoud II auprès de la place des anciennes demeures des Kaikdji (marins), qui étaient une cause permanente d'inquiétude et de désordre; appelée par le sultan lui-même la mosquée de la conduite. 

515. Brousa Tekiesf djamisi. C'est-à-dire la djami du Cloître de Brousa bâtie par Mohammcd Ghilan Efendi, qui est enseveli avec son frère Wissali Efendi auprès de la porte de la mosquée en dehors de la porte des Jardins. 

516. Kiredj Iskelesi mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de l'Escalier de l'Arrivage de la Chaux; bâtie par le Sultan Mohammed II. La chaire a été fondée par Moustafapascha, grand-vizir pour la troisième fois, exécuté plus tard à Mitylène en 1138 (1725). 

517. Touloumbadjiler Odjaghi mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Corps des Pompiers, auprès du débarcadère des Serkidji c'est-à-dire des marchands de vinaigre, bâtie par le sultan Mahmoud Ier, à l'occasion de la fondation du corps des conducteurs de tuyaux d'incendie. 

518. Yeschil Keremitli mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la Tuile Verte; bâtie par le Sultan Souleïman Ier, pour les gens des Odjah (corps de métiers) voisins. Le bostandji Siwazi Mohammedaga couvrit la mosquée de tuiles peintes; il bâtit aussi dans l'intérieur de ses murs, auprès de la porte de Fer, une école de tradition avec deux fontaines en 1131 (1718). Des deux bâtiments situés au-dessous, l'un est celui du corps des blanchisseurs (siwadji), l'autre celui du corps des raccommodeurs de bâtiments (mérématdji); plus bas encore sont les couteliers (bitschakdji), et à côté les faiseurs de flèches (okdji) et les faiseurs d'arcs (iaidschi). 

519. Bostaxdjiler Tabkhanezi mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de l'Hôpital des Bostandji; bâtie par le sultan Souleïman Ier, pour les bostandji malades. 

520. Akhor Kapousi mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de la porte des Écuries; bâtie par le kislaraga Mahmoud. 

52l. Tschatladi Kapousi mesdjidi, bâtie par le chef des boucher Piriaga. 

522. Koumkapou djamisi. C'est-à-dire la mosquée du Vendredi delà porte de Sable bâtie par le Kourekd jibaschi (chef des rameurs) Souleïmanaga 

523. Kapitanpascha mesdjidi, bâtie par le Kapitanpascha enterré auprès de l'école de Kediikpasclm en dehors de la porte de Sable. 

524. Yenikapou mesdjidi, bâtie par Malkodjzadé Eboubekraga ; en dehors de la porte Neuve de Lanfa. 

525. Daoudpascha Iskelesi mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du par débarcadère de Daoudpascha bâtie dans le voisinage de Mossoul, le defterdar Bekirpascha, qui y fut enseveli en 1149 (1636); La chaire a été fondée par le grand-vizir Naïli Abdoullahpascha, qui mourut gouverneur de Djidda et fut enseveli à la Mecque, auprès de la fontaine Semzen. 

526. Ssamatia mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de la porte Psamatia bâtie par Elhadj Faïk Souleïrnanaga en dehors de la porte. Il y a 37 mosquées en dehors des portes et des murs de la ville, et maintenant commence la description de celles des faubourgs de Constantinople et d'Eyoub. 

III. Mosquées d'Eyoub. 

527. A l'époque de la conquête de Constantinople, sous le règne du Sultan Mohammed II, le septième des sultans ottomans, le schcïkh Akschemseddin découvrit l'endroit où avait été enseveli Eyoub Anssari Khalid Ben Seïd, le plus vénéré des huit héros qui, au siège de Constantinople, du temps de Ibn Ebi Sofian, succombèrent en l'an 50 (670), sous le capitaine Yezid Ben Schedjret Es-Sehassi. La mosquée fut bâtie en 863 (1458), cinq ans après la conquête. Etmekdjizadé Ahmedpascha l'augmenta en 1000 (1591), et comme en 1136 (1723) un firman ordonna que toutes les mosquées seraient pourvues de mahiyé (croissants), au lieu des deux minarets, petitset peu élevés, qui existaient, on en construisit deux autres, chacun avec deux galeries. Les deux tribunes (mahfil) qu'on remarque en dehors de la djami sont l'ouvrage du kislaraga Beschir, qui y est enseveli. Le sultan Mahmoud y déposa les reliques des traces du pied du Prophète, qu'on avait retrouvées de son temps dans le trésor du seraï. Le sultan Ahmed Ier ouvrit la grande fenêtre, et le kiosque élevé devant cette fenêtre sous les platanes, fut construit par le grand-vizir Sinanpascha, qui mourut en 1133 (1720) et fut enseveli auprès de la petite porte du mausolée du kislaraga Moustafa. La sultane Khadidja, mère du sultan Osman III, bâtit contre la grande porte une petite maison [note : Djüskhané est tout-à-fait la domus exigua d'Horace.], auprès de laquelle elle est ensevelie. Le grand-vizir Semis Alipascha bâtit aussi auprès de la porte du grand mausolée une petite maison auprès de laquelle il est enseveli; près de lui repose le grand-vizir Gurdji Mohammedpascha, et, en dedans du débarcadère du jardin, le conquérant de Chypre, Lala Moustafapascha. Dans le champ de repos de ce mausolée, sont enterrés Khodja Sinanpascha et Mouhsinzadé Ghasi Mohammedpascha ( le grand-vizir qui mourut après la signature du traité de paix de Kaïnardjé). Vis-à-vis de la grande porte est un lieu de rafraîchissement (sakajé) dû au chef des marchands, Ismaëlpascha. La fontaine jaillissante et le bassin furent construits par le grand-vizir Khalilpaschazadé Ibrahimpascha, qui bâtit aussi la mosquée située près du Long marché. 

528. Salpascha djamisi, bâtie par le silihdar du sultan Souleïman, Sal Mahmoudpascha et son épouse, Schah-Sultane tous deux reposent dans un mausolée qui y a été élevé. Il y a aussi une tribune impériale, une médrésé et une fontaine jaillissante, une seconde médrésé vis-à-vis du mausolée, et à la porte de la cour dans laquelle il est construit, une fontaine bâtie en 958 (1554). Auprès de la médrésé du mausolée, non loin de la rue de la Tête, repose Tschiwidjizadé Mohammed Efendi, célèbre calligraphe. Du côté du mausolée, qui regarde la rue de laTête, repose Pir Ahmed d'Andrinople, frère puiné d'Omer Sekini, de l'ordre des derwisches Beïrami, et dont parle Laalizadé Abdoulbali Efendi dans son ouvrage Sergousescht; près de lui, Haddadi Ali Efendi. Dans le voisinage du mausolée, est l'école fondée par Iskenderbeg et son épouse, la sultane Gewheri Moulouk (bijou de roi), et connue vulgairement sous le nom d'école de Sal Mahmoudpascha. 

529. Schah Sultan djamisi, bâtie par la sultane de ce nom, fille du Sultan Sélim II, qui y est ensevelie. Lorsque la vieille mosquée, qui se trouvait là, fut refaite du temps de l'auteur, on trouva près de la couverture une vieille inscription avec la date de 963 (1555). La sultane bâtit aussi en cet endroit une tribune particulière (mahfil) et une salle pour les hymnes de fête et pour la prière de l'unité de Dieu, puis une école. Les cellules qu'on voit sur le bord de la mer furent fondées de notre temps par le scheïkh Abdoulkerim Efendi, Sakirbaschi (c'est-à-dire celui qui récite) du Khodja Moustafapascha. Dans le voisinage se trouve, à Taschlibouroun, c'est-à-dire au promontoire de pierre vis-à-vis du palais impérial Behariyé (palais du Printemps), le cloître de Laghiri, bâti par Laghiri Djennet Efendi de Belgrade, où reposent deux scheïkhs Begtaschi. Le célèbre grand-vizir Melek Ahmedpascha (grand-vizir sous Mohammed IV) est enterré dans le voisinage du quartier d'hiver des bostandji d'Eyoub, en face le palais de la sultane Walidé situé au bord de la mer. Il mourut en 1073 (1662) 

530. Moustafa Efendi Tekiesi djamisi. C'est-à-dire la mosquée du Vendredi du Cloître Mourtesa Efendi ; bâtie par Elhadj Iektscheschm (le borgne) Mourteza Efendi, qui occupa plusieurs hauts emplois de la Porte, et éleva ce cloître pour le scheïkh Nakschbendi de Kaschghar, scheïkh Abdoullah. Ce scheïkh administra d'abord le cloître des kalenders, bâti seulement pour les célibataires par Laalizadé Abdoulbaki Efendi; mais ensuite il le quitta, parce qu'il voulait se marier; il mourut en 1147 (1734). Le fondateur de la mosquée mourut lui-même en 1460 (1747), et il repose avec son fils dans un tombeau entouré de grilles. 

531. Seïneb Khatoun mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la dame Seïneb (Zénobie), auprès du kiosque Idris, où repose aussi la fondatrice. Elle était femme de l'historien Idris, de Bildis, qui était un calligraphe supérieur de Neschi, Soulous et Taalik, et qui présida le diwan des princes persans jusqu'à ce qu'il entrât au service de la Porte sous Bayezid II, et qu'il écrivit, sous le titre des Huit-Paradis, sa célèbre histoire ottomane. Il fut enseveli auprès de la fontaine qu'il avait bâtie près du kiosque, et qui porte son nom. Son fils, le defterdar Eboulfazl Mohammed, continuateur de l'histoire de son père, repose dans la cour de la mosquée du defterdar qu'il bâtit à Topkhané. Il est mort en 971 (1563). Dans le voisinage de cette mosquée, vis-à-vis du cloître de Tscholak Scheïkh Houseïn, est un vieux mausolée de pierre qu'on voit de la mer du côté de Karaagadji. Là est enseveli le defterdar Ibrahimpascha, qui fonda une mosquée et une médrésé dans le voisinage de la djami du Kislaraga Mohammedaga; au milieu des ruines de ce tombeau de pierre, repose le fameux moufti Ali Arabi, mort en 904 (1495). 

532. Kasimtschaousch mesdjidi, bâtie par Kasimaga, un tschaousch du temps du conquérant à ses côtés repose son frère, le tschaousch Ali, fondateur de la mosquée des Ssofi. 

533. Islambeg mesdjidi, bâtie par un homme de la suite du sultan Souleïman Ier. 

534. Defterdar mesdjidi, bâtie par le defterdar Souleïmanpascha, du temps du sultan Bayezid II. 

535. Dögmedjiler mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Boutonniers, bâtie par Dögmedjizadé Mohammed Bekjr Efendi, mort en 998 (1589). 

536. Ahmeddedé mesdjidi, bâtie par un des scheïkhs, gardiens du jardin d'Eyoub. 

537. Khodja Bali mesdjidi, bâtie par Abdoullah Bali Efendi sous le règne du Sultan Mourad III. 

538. Oulidji Baba mesdjidi, bâtie par Welieddin Efendi, un des hommes du Sultan Mohammed II. 

539. Mousatschaousch mesdjidi. Mohammed Kiayabeg a fondé le bain Fertouk Hamami, qui est dans le voisinage. 

540. Bitschakdji mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Couteliers bâtie par le coutelier Ferhadtschelebi, qui est enterré auprès. 

541. Alipasch a mesdjidi, bâtie par le grand-vizir Semiz Alipascha ; il est enseveli non loin de Khalid, (compagnon du Prophète), et la pierre de son tombeau porte la date de 972 (1564). 

542. Sourouri mesdjidi, bâtie par le moufti Khodja Seaddedin, mort en 4 008 (1599), et enseveli à Eyoub, auprès du célèbre Yahyazadé. 

543. Ssofiler mesdjidi, bâtie par Tschaousch Aliaga, qui repose auprès de son frère Kasimtschaousch, dans la mosquée de celui-ci reconstruite par Seadeddin. 

544. Abdoulkadir Efendi mesdjidi, bâtie par le moufti Abdoulkadir Efendi, dont le père, Scheïkh Abdourrahman Efendi, mort en 944 (1537), repose dans le cloître de Siwasi Efendi. En 1002 (1593), son fils bâtit cette mosquée auprès du tombeau de son père. Dans le voisinage, Seadeddin établit une maison de lecture du Koran, que son fils changea plus tard en un cloître de Halweti. 

545. Demurdjiler mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Serrurier; bâtie par Sohre, fille d'Abdoullahpascha, en 952 (1545). 

516. Kisil mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée Rouge; bâtie par le keremitdji Souleïman Efenditschelebi. La chaire fut fondée par Elhadjet Fatima, épouse du grand-juge provincial de Roumilie Feïfoullah Nasif Efendi, qui vivait encore au temps où l'auteur du Jardin des Mosquées écrivit son ouvrage dans le voisinage, le mausolée du vieux vizir Djaaferpascha avec une médrésé. 

547. Beg mesdjidi, bâtie par le silahskhor (écuyer de l'écurie impériale ) Mohammedbeg vis-à-vis est la djami de Sal Mohammedpascha, près du mausolée de Nakkasch Hasanpascha. 

548. Iskele mesdjidi; sans minaret. Lieu de prières changé en mosquée par Elhadj Mohammed Kiaya, de la famille d'Ibrahimkhanzadeler. 

549. Kasimi'ascha djamisi, bâtie en 921 (1515) par Djcsiri Kasimpascha. Il fonda à Brousa une médrésé et un bain qu'il affecta au wakf-emir Boukhara il est enseveli auprès de sa mosquée. Le chronogramme de la fontaine est 1138 (1725). Il y a une école et une médrésé en bois fondées par Kasimpascha. Là, parmi plusieurs mouderris, repose Djaafer Ibn Abdounnebbi Ben Moustafa, mort en 978 (1570). Il bâtit une djami à Scutari, vis-à-vis du jardin; c'est là qu'il se retira et mourut à l'âge de quatre-vingts ans. Il est père de Sanollah Efendi, qui fut quatre fois moufti. En cet endroit repose aussi Abdoulfettah Ibn Scheïkh Nassrollah, neveu du moufti Ebousououd, dont le père, le scheïkh Nassrollah, mourut en 984 (1576), sept ans après son fils, alors qu'il était scheïkh du cloître de Siwaschan.

550. Baldjik Tekiesi mesdjidi, bâtie d'abord en 863 (1458) pour servir d'écolo de lecture changée ensuite en mosquée par le vizir Tirou Hasanpascha, qui y établit un imam avec un cloître auprès duquel reposent plusieurs scheïkhs. 

551. Scheïkhol-Islam Tekiesi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Cloître du Moufti; bâtie par le moufti Seïd Moustafa, fils du fameux moufti Seïd Feizoullah, à la place du jardin de l'ancien moufti Fenari Efendi. Auprès de la porte du cloître, une fontaine, et à côté de la rue, le mausolée du scheïkh. 

552. Takhta Minaré mesmidi. C'est-à-dire la mosquée du Minaret de planches; bâtie par le dcfterdar de Temeswar Ibrahim Efendi. 

553. Daroolhadis Médrésé mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de la Médrésé de l'École de Tradition bâtie par le kislaraga Elhadj Beschiraga, avec une petite bibliothèque dans l'intérieur de la mosquée. La date rimée de Yahya Efendi indique l'année 1147 (1734). 

554. Baba Haïder mesdjim, bâtie par Khodja Haïder, le nakschbendi pour qui le Sultan Souleïman Ier fonda cette petite mosquée, quand il eut appris que depuis quarante ans il visitait le mausolée d'Eyoub. 

555. Deré mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de la Yallée bâtie par Nasperwer, une des femmes du serai de Mourad III. La fontaine qu'on voit auprès de Khalilaga date également du temps du Sultan Mourad III. 

556. Arpadji mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée des Marchands d'Orge; dans un mausolée situé vis-à-vis, repose Scheïkhogli Edhem Baba, qui vint avec Akschemseddin, du temps du conquérant. 

557. Takiedji mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée des Meuniers bâtie en 981 (1573) par Djaaferlschelebi., le faiseur de petits bonnets pour la sueur. La chaire fut fondée par le kislaraga Elhadj Beschiraga. 

558. Defterdar djamisi, bâtie par Nasli Mahmoud Efendi en 948 (1541). Le fondateur, un des plus grands calligraphes de l'Empire, reçut du scheïkh Hamdoullah la permission de mettre sur le bouton du minaret une écritoire et des plumes. La mosquée a reçu son nom du débarcadère du Defterdar, qui est devant. Le fondateur repose dans le jardin de la mosquée, dans un mausolée séparé, avec la date rimée 953 (1546). La médrésé, établie d'abord pour les mariés, fut plus tard convertie en une école. 

559. Sultan djamisi, bâtie par le scheïkh Abdoul-Woudud, un des hommes du conquérant. Il demeura ensuite à Sofia, et bâtit une mosquée, en dehors du seraï Aïwan, à Constantinople. Il fut enseveli auprès de son cloître en 860 (1455), d'après l'ordre du Sultan Mohammed II. Lorsqu'avec le temps le Wakf tomba en ruines, le sultan Mohammed II bâtit à cette place une école, une fontaine et un lieu de rafraîchissement, et auprès de l'école, un mausolée pour Mohammed Anssari. De là est resté à la mosquée le nom de mosquée du Sultan reconstruite en 1156 (1743). 

560. Yem Mahallé mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Nouveau-Quartier bâtie par Elhadj Khosrew, qui est enseveli au bout de la descente de la porte Egri Kapou. Le fondateur de l'école voisine est son gendre Ibrahimpascha. La fontaine a été construite par Khatir Hasanaga. Dans le voisinage est le bain Kerpitsch. 

561. Tschadirbaschi mesdjidi, bàtie par Houseïnaga, chef des dresseurs de tente sous le Sultan Mohammed Il. Il y est aussi enseveli. 

562. Otakdjiler mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée des Dresseurs de Tente; bâtie par Fethallatschelebi. En 1008 (1599), le célèbre kislaraga Ghasnefer (le Hongrois) la reconstruisit après qu'elle fût tombée en ruine, et y bâtit aussi une fontaine. Il repose dans un mausolée auprès des Quarante-Fontaines où se trouvent sa médrésé et sa fontaine. La chaire a été fondée par le grand-vizir Bcïrampascha. 

563.Yanik Minare mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Minaret-Brûlé bâtie en 900 (1494) par Ahmed, le nakschbendi de Taschköpri. Lorsque le sultan Osman III, dans sa marche pour ceindre le sabre, passa auprès de cette mosquée en ruines, il en ordonna la reconstruction, et bâtit une mosquée du Vendredi avec une tribune impériale. 

564. Mohammedbeg mesdjidi, bâtie par l'Otakdjibaschi, chef des dresseurs de tentes, Houseïnaga on a déjà parlé de son autre mosquée. 

565. Moustafapaschanun djamisi bâtie par le grand-vizir de ce nom, qui remplit trois fois cette charge et fut enseveli à Mitylène en 1478 (1764). Houseïnaga, qui bâtit la djami Haousli, c'est-à-dire avec un bassin, est enseveli là auprès de la fontaine. 

566. Aschdjibaschi mesdjidi, bâtie par le chef des cuisiniers, Mohammedaga. 

567. Kapouagasi mesdjidi C'est-à-dire mosquée de l'Intendant supérieur du seraï, Daoudpascha; en 962 (1554). 

568. Scheïkh Modrad Tekiesi mesdjidi bâtie par Moustafaaga Efendide Kanghri, gendre deMinkarizadé Yahya Efendi, bâtie d'abord pour servir de médrésé, changée ensuite en un cloître dont les scheïkhs sont enterrés en cet endroit. 

569. Mousewwir mesdjidi, bâtie par Mousewwir Souleïman, le soubaschi (directeur de la police). 

570. Nischandjiler mesdjidi bâtie par le grand nischandji historiographe Djeladeddin de Tousia, qui y est enseveli, en 975 (1567). L'école et la fontaine qui s'y trouvent ont été fondées par le grand-vizir Rami Mohammedpascha. Auprès du fondateur repose son frère Salih, qui, d'après l'ordre du sultan Souleïman, traduisit du persan en turc le Collecteur des Histoires; mort en 973 (1565). 

571. Topdjiler mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée des Canonniers; bâtie par le général d'artillerie Esaadaga, qui repose devant le maître autel mort en 966 (1558). 

572. Emir Boukharasawiesi mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Cloître d'Emir Boukhara; bâtie par le Sultan Souleïman; avec les tombeaux des scheïkhs. 

Ainsi, il y a dans le faubourg de Khalid Ben Seïd Eyoub Anssari 46 mosquées, dans 23 desquelles se font la prière du Vendredi. Maintenant viennent celles qui se trouvent à Daoudpascha, et, dans le voisinage du village Alibegkbi, les mosquées Saadabad et Karagadj. 

IV. Mosquées de Daoudpascha et des environs.

573. Daoudpaschad Serai djamisi, bâtie par le sultan Mohammed IV en 1061 (1650) dans le voisinage du vieux palais de Daoudpascha, comme mosquée de chasse. 

574. Didouz djamisi, bâtie par le Sultan Osman V, qui fut mis à mort aux Sept-Tours. 

575. Alibeg Kariesi mesdjidi, bâtie par la dame Khodja Hebetoullah. 

576. Saadabad djamisi. C'est-à-dire la mosquée du Bâtiment du Bonheur (le kiosque de Kiaghadkhané); bâtie par Ibrahimpascha grand-vizir du Sultan Ahmed III. 

577. Tekie mesdjidi, bâtie par le grand-vizir Kara Moustafapascha qui la fonda pour le 41e e régiment des janissaires, sous la surveillance d'un capitaine de ce régiment. 

578. Kaghadkhané Kariesi djamisi. C'est-à-dire la mosquée du Vendredi du Village de la Fabrique de Papier (de l'eau douce) fondée par Aya, femme du prince Mohammed, fils du sultan Souleïman Ier, en 951 (1544). 

579. Takhta Kasi djamisi, cloître maintenant en ruines, bâti par Moustafa Efondi. 

580. Karaagadj mesdjidi, bâtie par le kislaraga Osmanaga reconstruite entièrement par le kislaraga Beschiraga. 

V. Mosquées du faubourg Khashoï. 

581. Ketschedji mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du faiseur de Mousses bâtie par le faiseur de housses Mohammedaga. Oumetoullah Banou, la première des femmes du Sultan Ahmed III rebâtit la mosquée et y établit une école. 

582. Khanedan Aya mesdjidi, rebâtie du temps du conquérant par Kiblelizadé Mohammedbeg, lorsqu'il était inspecteur de l'Arsenal sous le Sultan Ahmed III. 

583. Keremidji mesdjidi, la mosquée du Tuilier, bâtie par Ahmedaga, qui est enseveli devant le maître-autel. La chaire a été fondée en 1000 (1591), en même temps par lui et par Aïni, épouse du trésorier Esedoullah. 

584. Schaaisan mesdjidi. Nom du fondateur qui y est enseveli. 

585. Piripascha mesdjidi. Nom du fondateur qui est enseveli à Siliwri dans sa mosquée. La chaire fut fondée par le général des sipahis Khatibzadé Danisch Ahmed Efendi, à l'époque où fut écrit l'ouvrage du Jardin des Mosquées, en 1192 (1778). 

586. Tounschidji mesdjidi, bâtie par Houseïnaga, le marchand de fruits. 

587. Abdesselam mesdjidi, bàtie par le defterdar Abdessélam dont le tombeau est à Koutschouktschekmedjé auprès de la cuisine des pauvres. 

888. Kaisounizadé mesujidi, bâtie par le protomedicus de ce nom, mort en 970 (1562). 

589. Soudlidji djamisi, bâtie par le kislaraga Mahmoud Ben Abdoullah en 959 (1531); avec les tombeaux d'une suite de scheïkhs. 

590. Khoumbaradji Khané djamisi. C'est-à-dire la mosquée de la Caserne des Bombardiers bâtie par la sultane Mihrschah, mère du sultan Sélim III, qui a fondé à Scutari, près du débarcadère du Jardin (Bostan Iskelesi) une école pour les garçons et une école de médecine. A l'intérieur de la caserne des bombardiers, elle bâtit en 1209 (1791) un kiosque fort élevé pour son fils, le défunt Sultan Sélim III. Dans le voisinage du mausolée repose le kapitanpascha Ghazi Houseïn, qui, d'abord valet de chambre, fut élevé ensuite au grade de kapitanpascha à trois queues, et reçut, lors de la conquête de l'Egypte, le titre d'honneur de Ghazi, c'est-à-dire vainqueur dans le combat saint. Là reposent aussi Feïs Efendi, secrétaire intime du Sultan Mahmoud II, mort en 1225 (1810), et Banuyé Khanüm fille d'une sultane enfin la fondatrice elle-même, Mirschah, morte en 1220 (1805), 


VI. – Mosquées du faubourg Kasimpascha. 

591. La mosquée de Kasimpascha, serasker au siège de Rhodes, arrangée sous Souleïman Ier, et refaite entièrement en 1135 (1722) ; sous le Sultan Ahmed III alors que Feizoullahbeg, fils de Nouh Efendi, frère d'Ali, trois fois grand-vizir, était administrateur de cette mosquée. A cette époque furent fondés aussi une médrésé, dans laquelle on lisait originairement, le Mesnewi (le grand poëme de Djelaeddin Roumi), un double bain et un tribunal; entièrement bâtie en pierre en 935 (1528), avec une grande fontaine, construite près de la mosquée par Feizibeg, au-dessus de l'école de Schoaïbzadé Ibrahim Efendi. qui mourut en 1021 (1612) et y fut enseveli. 

592, Kaliondjiler Kischlasi djamisi. C'est-à-dire la mosquée du Vendredi des Casernes des Soldats de Marine bâtie par Ghazi Hasanpascha devant la porte de la mosquée une école, et au-dessous de celle-ci, des cabinets pour le Baschaga des tschaouschs, et une prison bâtie en 1198 (1783); de chaque côté de la mosquée, une fontaine. Un an après sa construction, elle fut entièrement démolie et agrandie. La coupole du milieu fut pourvue d'une grosse cloche et la mosquée ornée d'une tribune impériale. 

593. Sounouni mesdjidi, bâtie par Moussliheddin Moustafa Ben Khodja Schaaban, premier Naïb (suppléant) du juge de Constantinople, Mouhiyeddin Fenari, et fondateur de la médrésé de Kasimpascha. Il était khodja du Sultan Moustafa. Après l'exécution de celui-ci, il se retira dans cette mosquée et y mourut, professeur, en 969 (1561). ). Dans un des cabinets de la mosquée se trouvent tous ses livres. La fontaine qu'on voit vis-à-vis, a été fondée par l'aga des janissaires Abdoulbakiaga en 1145 (1732). 

594. Yahya Kiaya djamisi bâtie par Yahya, kiaya ( ministre de l'intérieur) sous le grand-vizir Ouzoun Mohammed (Sokolli), avec un cloître, une école et une fontaine jaillissante. 

595. Tachtakisi mesdjidi, bâtie par le juge Mohammed, qui vint avec le sultan Mohammed II mort en 873 (1468). 

596. Eiyühüm mesdjidi, bâtie par Schemseddin Ahmed Efendi Ben Yousouf El-Yekani, juge d'Amasia Brousa et Gallipoli mort en 941 (1534). La chaire a été fondée par Kamrkhatoun (dame Lune), fille de Sinanbeg, qui mourut en 998(1589), et qui repose à Beschiktasch, auprès de son école et de la rue de la Tète. Le fils d'Eiyühüm Mohammedschah Riazi mourut mouderris à Andrinople, un an après son père ; il est enseveli auprès du bain de cette mosquée. 

597. Hadji Ahmed djamisi, bâtie par Hadji Ahmed Ben Abdessssamed El-Yekani, le tresseur de nattes supérieur du Sultan Souleïman avec une fontaine quelque peu éloignée, qui porte la date de 955 (1548). 

598. Eminbeg djamisi. bâtie par Basch Hasan Efendi, inspecteur de l'Arsenal, mort en 984 (1576). 

599. Aga djamisi, bâtie par Houseïn, aga du seraï de Galata, qui mourut à la Mecque, scheïkh de ce lieu; date rimée indiquant l'année 1006(1397). 

600. Schahkoum mesdjidi, bâtie par Mohammedtschelebi, un des confidents du Sultan Mohammed III; enseveli dans le jardin de l'école qu'il fonda près de la fontaine Boulakhatoun vis-à-vis de la bibliothèque d'Aatif Efendi, il est aussi fondateur de la médrésé Siné Kli, vis-à-vis de la Kemankesch de Moustafapascha, à Parmak Kapou. 

601. Assma mesdjidi, bâtie par Younisaga chef de l'Arsenal impérial sous Bayezid II. Elle porte le nom de Pendante (assma), parce que la pierre tumulaire du fondateur est élevée, sur le chemin, au-dessus de toutes celles de ses voisins; non loin du carrefour de Péra. La fontaine qu'on rencontre dans le voisinage est l'ouvrage d'Elhad Beschiraga, intendant du harem, mort en 1153 (1740). 

602. Kamkhatoun mesdjidi. La fondatrice est ensevelie devant le maître-autel. La fontaine qui est dans le voisinage a été établie par le grand-vizir Gourdji Ismaëlpascha ; elle est connue sous le nom de Aïnelitscheschmé, c'est-à-dire fontaine du Miroir. 

603. Ssari Loutfi mesdjidi, bâtie par Loufti Allah, de Tokat, un des oulémas du sultan Bayezid II, exécuté martyr de ses convictions en 900 (1494), à cause de sa liberté de penser, alors qu'il était mouderris de Brousa, et sur le jugement du grand-juge provincial Khatibzadé Moustafa Efendi. 

604. Tof  Kopahan mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée soulevant la Poussière; bâtie par Elhadj Bayezid, mort en 957 (1550). 

605. Kapoudan mesdjidi, bâtie par le kapitan Schaaban, mort en 1452 (1739). 

606. Tschatma mesdjidi, bâtie par Kasimpascha, fondateur de la grande mosquée. 

607. Bedreddin mesdjidi, bâtie par le capitaine des galères de ce nom, mort en 915 (1509). 

608. Karanlik mesdjidi, bâtie par Hadji Ferhad, un des confidents de Kasirnpascha, qui mourut dans un pèlerinage à la Mecque. 

609. Mewlewikhané mesdjidi, dans le milieu du faubourg de Kasimpascha bâtie par Abdidedé, qui, autrefois scheïkh du cloître de Galata, y fonda un cloître dans son jardin en 1041 (1631), lorsqu'il voulut céder sa place au commentateur du Mesnewi. Il est enseveli derrière la chaire du prêche, avec la suite des scheïkhs. 

610. Disdar mesdjidi, bâtie par Disdar Mohammedaga. 

611. Altoundji mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de l'Orfèvre; bâtie par l'orfèvre Schaabanaga. 

612. Hadji Khosrew mesdjidi, bâtie par Elhadj Khosrcw. 

613. Kaba Imam mesdjidi, bâtie par le libraire Mouhiyeddin. La chaire a été fondée par Kaïnak Moustafapascha, qui fut fait kapitanpascha lorsque le sultan Ahmed III monta sur le trône. 

614. Sakisaga mesdjidi, bâtie par le libraire Moussliheddin, dont le tombeau est inconnu. 

615. Kapouousti mesdjidi, au-dessus de la porte de l'Arsenal qui s'ouvre vers Kasimpascha bâtie par Raabia épouse du chef de l'Arsenal Mohammed Eminaga. 

616. Diwankhané djamisi, par le sultan Mohammed II. La salle du dhvan fut d'abord construite sous le règne du sultan Souleïman pour les kapitanspaschas. La fontaine a été établie par le sultan Ahmed Ier ; la chaire par Khaïreddin (Barberousse), dont le nom primitif était Khisr Ben Yakout, fils d'un sipahi d'Adja Owa (près Gallipoli). 

617. Alipascha djamisi une mosquée de l'Arsenal, près du bord de la mer, bâtie par le grand-vizir Tschorlili Alipascha, qui fut exécuté après sa retraite de Mitylène. Sa tête fut enterrée près de cette mosquée en 1119 (1707). Le kapitanpascha Hasanpascha bâtit une fontaine qui porte la date de 1190 (1776). Dans le voisinage se trouve la machine à mater de ce kapitanpascha (madjuné), qui y plaça un maître constructeur de bâtiments européen. 

618. Sindan mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de la Prison (bagne); bâtie par le sultan Bayezid II. Le bain à l'intérieur du bagne a été bâti par un ancien kislaraga. 

619. Siwmkoz mesdjidi, bâtie par Siwrikoz Mohammed Efendi dans le voisinage, un bain bâti en 1192 (1777) par le kapitanpascha Djezaïrli Ilasan. 

620. Ibadoullah mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée des Serviteurs de Dieu; bâtie en 997 (1588) par le reïs Saïd Ali ; elle a pris son nom d'un mot de Mourad III. Un jour qu'il passait le long du fleuve où sont jetés les fondements de cette mosquée, il vit une grande foule assemblée et dit : Qu'on demande pourquoi les serviteurs de Dieu sont rassemblés ici ? La fontaine voisine a été établie en 1114 (1702) par le kislaraga Beschiraga. 

621. Yeldegirmen mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Moulin-à-Vent bâtie en 1000 (1591) par l'imam impérial Abdoul-Kerim, dans le voisinage d'un moulin-à-vent. L'école qui en est proche a été fondée par Mohnmmed-aga, kiaya du kapitan-pascha Pialé Ier. 

622. Yenitscheschmé mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée de la Fontaine-Neuvc bâtie en 974 (1S66) par le juge Mohammed Efendi. La fontaine qu'on y remarque a été établie par le kapitanpascha Pialé II, exécuté en 1053 (1643). Il repose auprès de son école., près de la fontaine Enchaînée (sindjirli koyou). 

623. Ssatschli Emir Efendi djamisi. La mosquée et le cloître ont été bâtis par Scïd Osman Haschirni de Siwas mort en 1003 (1594) avec la suite des tombeaux des scheïkhs. 

624. Koulaksis mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée Sans-Oreilles; bâtie par Ahmed lïeïs, enseveli à Kasimpascha, auprès de la fontaine Enchaînée. 

635. Okmeïdam mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la place de la Flèche; bâtie par le sultan Mohammed II. Le sultan Bayezid II y ajouta un minaret et y fonda un cloître et une cuisine en 1184 (1770). Là se trouvent un kiosque impérial et, au-dessous, une fontaine; en dehors un grand sofa de pierre et une chaire pour la prière du Vendredi, avec la date de 1034 (1624). Les pierres élevées alentour sont des monuments des archers célèbres; l'une d'elles porte le nom de soulevant la Poussière (tofkoprans), et a donné son nom à la mosquée mentionnée plus haut. 

626. Sinanpascha djamisi, bâtie en 987 (1579). Le fondateur, cinq fois grand-vizir, repose dans un tombeau en forme de dôme, élevé près de la route du diwan à Constantinople. L'école a été fondée par le kapitanpascha Tschelebi Hasan, mort en 998 (1589). 

627. Ghassefebaga mesdjidi, bâtie par un chef des janissaires de ce nom. 

628. Kotjtschoukpialépascha mesdjidi, bâtie par le kapitanpascha Pialé qui construisit la grande mosquée de ce nom, fondée en 973 (1565). L'école et la fontaine ont été établies en 1115 (1703) par Tschaousch Kadri. 

629. Gedük Abdi mesdjidi, bâtie par Gedük Abdoullahpascha, un des capitaines de la flotte, mort en 1031 (1631). 

630. Pischimaniyé mesdjidi, bâtie par Moumdjizadé Bosghandji Mohammed tschelebi 

631. Sihkedji mesdjidi, bâtie par Sirkedji Moussliheddin. L'école située vis-a-vis a été établie par le kapitanpascha Pialé II, qui y est enseveli avec deux fontaines dans le voisinage. 

632. Naalimdji mesdjidi, bâtie par Elhadj Hasanaga. La mosquée a pris son nom de la fontaine du Naalindji (fabricant de châsses) qui est dans le voisinage. 

633. Kourd Tschelebi mesdjidi, bâtie par Kourd, un des capitaines de la flotte, mort en 1020 (1611). Là se trouvent deux fontaines du sultan Mourad III, bâties en 994 (1585). 

634. Hosameddin Ouschaki Tekiesi mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Cloître Hosameddin Ouschaki, bâtie par Hosameddin Hasan, scheïkh des Halweti, à Koniah, mort en 1005 (1596) enseveli à Constantinople; avec la suite des scheïkhs, ses successeurs. 

635. Pialépascha djamisi, bâtie par Pialépascha Ier, mort en 985 (1577). Les écrits qu'on voit dans la mosquée sont de la main du calligraphe Karahissari (également auteur de ceux de la Souleïmaniyé), qui mourut en 1000 (1591) et fut enseveli à Südlidjé. La mosquée a six coupoles soutenues par deux piliers; d'un côté la cellule de la médrésé, de l'autre celle du cloître des Khalweti; vis-à-vis la tribune impériale, une autre sur six colonnes, et à droite et à gauche, deux mahfil (estrades) pour le crieur de la prière, en dehors de la mosquée, élevées chacune sur vingt colonnes; outre cela, il y en a encore douze sous le cintre et vingt pour soutenir le toit. Les cintres de côté du cloître sont soutenus par vingt-neuf colonnes ceux de la médrésé par dix-huit. Le toit, qui protège les conduits d'eau, pour l'Abdest, est aussi supporté par deux colonnes. A l'extérieur du dôme du mausolée régnent vingt-deux colonnes de moyenne grosseur. A l'intérieur du mausolée, au premier rang, sont le cercueil de Pialépascha et ceux de ses fils au second, ceux de quatre de ses fils et d'une de ses filles au troisième, les cercueils de deux de ses fils et de trois de ses filles. La date de l'achèvement de la mosquée est 981 (1573). Pialé fut kapitanpascha pendant quatorze ans ; il fit la conquête de soixante-sept îles, ramena le capitaine de Navarin prisonnier à Constantinople, et épousa la fille du sultan Sélim II, Gewherkhan. II fit la conquête de Khios, où il fonda une mosquée. II établit aussi près des Dardanelles et à Scutari le jardin Tounisbaghi; en outre il bâtit à Kasimpascha la mosquée du Petit-Pialé, et établit à Constantinople, auprès du Long marché, un lieu de rafraîchissement et une école. En dehors du mausolée repose le kapitanpascha Abdourrahmanpascha, exécuté sous le sultan Ahmed III, à cause de l'incendie de l'Arsenal en 1117 (1705). Le fondateur du cloître situé dans le voisinage de Pialépascha, Mohammedtschelebi Efendi, mourut en 1020 (1611). 

De ces quarante-cinq mosquées de Kasimpascha, vingt-quatre sont pourvues de Minberen, c'est-à-dire chaire de prêcheur, dans lesquelles on prie pour le sultan le vendredi ; viennent maintenant celles de Galata. 

VII. – Mosquées de Galata. 

636. Arabdjami, bâtie par Moslema, émir de la famille Ommeyé. L'histoire rimée de la fondation de la mosquée est suspendue dans l'intérieur, et insérée dans le jardin de la mosquée. C'est dans la 66e année de l'hégire sous le Khalife Abdolmelek, que son capitaine, Moslema, au siège de Constantinople (dans le poëme, on lit conquête), aurait fondé cette mosquée. Moslema fut rappelé par le khalife Omar II; c'est pourquoi la mosquée tomba en ruines et ne fut relevée que par le sultan Mohammed III. Elle s'appelle aussi la Grande mosquée parce que c'est la plus grande de Galata on y voit une tribune impériale supportée par un pilier; les estrades pour les crieurs de la prière furent ajoutées plus tard. Ssaliha, mère du sultan Mahmoud, établit à l'intérieur de la porte Azab deux fontaines, un lieu de rafraîchissement et une fontaine jaillissante, et répara cette mosquée en 1147 (1734). 

637. Walidé Sultan djamisi bâtie en bois, par Gülnousch Oummetoullah, mère du sultan Moustafa II, qui construisit aussi à Scutari une mosquée où elle est ensevelie; bâtie auprès d'une église incendiée en 1109 (1697); avec une tribune impériale (mahfil), des conduits d'eau et une fontaine. La médrésé qui est vis-à-vis a été bâtie par Mohammedpascha, kiaya de la sultane, ensuite vizir. 

638. Monastir mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Cloître; originairement une église; fondée par le moufti scheïkh Molla Kourani qui repose à Constantinople dans sa grande mosquée. 

639. Aladia mesdjidi, bâtie par le moufti Senbili Ali Efendi. 

640. Hadji Aour mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du PèlerinBorgne, appelée aussi mosquée de l'Aveugle. 

641. Etmekyemez mesdjidi. C'est-à dire la mosquée qui ne Mange pas de Pain bâtie par Hosameddin en 999 (1590). 

642. Yoldjizadé mesdjidi, bâtie par Orner Efendi, qui y est enseveli. 

643. Bereketzadé mesdjidi, bâtie par Elhadj Ali Ben Hasan, qui, après la conquête de Belgrade, fut le premier ordonnateur des fêtes (dizdar) à Galata. 

644. Okdji mesdjim. C'est-à-dire mosquée de l'Empenneur de flèches; bâtie par Okdji Mousaaga. 

645. Schehzuwar mesdjidi, bâtie par un homme des troupes du sultan Mohammed II. 

646. Kurekdjiler mesdjidi, bâtie par un homme des corps de métiers, du nom d'Aliaga. 

647. Begtasch Efendi mesdjidi. Le fondateur, Begtasch, repose dans un mausolée séparé, en dehors d'Aïwan serai vis-à-vis du bain, à l'intérieur du magasin de plomb, près du marché des Coffretiers. 

648. Kemankesch Moustafapascha djamisi, autrefois une église. Le fondateur, kapitanpascha au temps de la conquête de Bagdad, fut depuis grand-vizir; son mausolée, sa médrésé et sa fontaine sont près de la rue du diwan ; exécuté en 1033 (1643). 

649. Sultan Bayezid mesdjidi, bâtie par le sultan Bayezid II. La chaire du prêche a été fondée par le kislaraga Beschiraga, qui bâtit aussi une mosquée à Constantinople, et qui est enseveli à Eyoub. 

Mosquées situées en dehors des portes de Galata. 

1, Topkhana kapousi, c'est-à-dire du faubourg Topkhané. 2. Koutschouk Koullé, kapousi, c'est-à-dire de la Petite-Tour. 3. Bouyouk Koullé kapousi, c'est-à-dire de la Grosse-Tour. 4. Azab kapousi, d'Azab. 5. Mëit kapousi, la porte du Meït. 6. Kourekdji kapousi, des Rameurs 7. Yagh Kapani kapousi, du Magasin de graisse. 8. Balik Basari kapousi, du Marché aux Poissons. 9. Karakoi kapousi, c'est-à-dire du Village-Noir, 10. Kourschounli Mahsen kapousi, du Magasin de Plomb. 41. Moumkhané kapousi, de la Maison du Cierge. 12. Kiredj kapousi, la porte de Chaux. 13. Egri kapousi, la porte Tortueuse. 

Portes intermédiaires 

1, Koutschouk Karakoi kapousi, la petite porte du Village-Noir. 2. Mikhal kapousi, la porte de Michel. 3. Meidandjik kapousi, la porte de la Petite-Carrière. 4. Kilisé kapousi, la porte de l'Église. 5. ltschazab kapousi, la porte intérieure d'Azab. 6. Ssadik kapousi, la porte des Sincères. 

VIII. – Mosquées situées en dehors de ces portes.

650. Meitiskelesi mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Port de Meït; bâtie par Tscholdji Mourtezatschelebi autrefois un endroit consacré à la prière. 

65I. Azab Kapopsi djiamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi de la porte d'Azab bàtio par le grand-vizir Mohamedpascha, père d'Ibrahimpascha, dont la fameuse mosquée, située, auprès du port des Galères, a été décrite, et qui est enseveli à Eyoub dans un mausolée particulier; né en 985 (1577). 

652. Nischandji mesdjidi, bâtie par le nischandji Mohaimnedpascha, fondateur de la mosquée du Nouveau-Nischandji à Constantinople. L'administrateur, au temps de l'auteur du Jardin des Mosquées, était de la famille de Baki Efendi, le grand poète lyrique. 

653. Yelkendji Khani mesdjidi, bâtie par Kemankesch Mohammedpascha, dont la grande mosquée, à l'intérieur de la ville, a été décrite plus haut. 

654. Eskiyagh Kapani mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Vieux Magasin de Graisse bâtie par le grand-vizir Ibrahimpascha, qui fut assassiné. Il faisait descendre sa famille de Constantin-le-Grand. Il établit des mosquées à Selanik, Hissargrad et Kawala. Son seraï était à Constantinople, près de l'Hippodrome son tombeau dans l'Arsenal, près de la cellule Djanfesa (qui augmente les âmes); le grand-vizir exécuté, Nassoupascha, fut depuis enseveli à ses côtés. 

655. Yagh Kapani mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Magasin de Graisse; bâtie par Moustafapascba, le grand-vizir dont la médrésé et la mosquée sans minaret cnt été mentionnées plus haut parmi les mosquées de la ville. 

656. Kounschunli Makhzen djamisi. C'est-à-dire la mosquée du Vendredi du Magasin de Plomb bâtie par Moustafapascha, qui fut trois fois grand-vizir, sur le songe d'un sclieïkh et la prétendue découverte de cadavres des Musulmans enterrés en cet endroit après la retraite de Moslema, et dont les ossements doivent être conservés derrière des portes revêtues de plomb (de là le nom de la mosquée). Le minaret était originairement une des tours de fête de Galata. Renversée par un tremblement de terre, elle fut rebâtie en 1466 (1752) sous le sultan Mahmoud Ier. C'est ce môme vizir qui reçu dans l'ordre des Nakschbendi, bâtit un grand cloitre a Constantinople, dans le faubourg Otakdjiler. La mosquée a quatre portes, deux du côté de la mer et deux du côté de la terre; dans la cour, des conduits d'eau de purification (abdest mossloukleari) et devant la porte, une fontaine. La mosquée a soixante-deux pas de long, cinquante et un de large; chaque pas étant d'une aune, cela donne trois mille cent soixante-deux aunes carrées. Quarante-deux flèches de coupole, unies ensemble par des arcades dans la mosquée, trois tombeaux, un mausolée isolé et deux entourés de grilles. 

657. Yasidji djamisi, bâtie par Mohammed Efendi, de la famille Moeyedzadé, mort en 990 (1582). Vis-à-vis, dans le champ de repos, gît Meïtzadé (que quelques-uns prennent faussement pour Moeyedzadé), à qui le débarcadère doit son nom de Meït Iskelesi. En 1075 (1664), Yasidji Mohammed Efendi y établit une école et un bain. 

658. Galata Mewlewi Khané mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Cloître Mewlewi, de Galata; bâtie par Iskenderpascha sous Sélim Ier. Diwani Mohammed Simaïdedé Efendi était le premier scheïkh de ce lieu avant d'aller à Komak, et il.planta les grands cyprès qu'on y voit encore. Quelque temps abandonnée puis convertie en cloître des Halweti, cette mosquée fut enfin rendue aux Mewlewi par Abdidedé Efendi, fondateur du cloître Mewlewi à Kasimpascha. Ismaëldedé Efendi qui en était le Scheïkh, compléta le Mesnewi et mourut en 1041 (1631). On y remarque le pacte de l'ascension du prophète Nabi Osmandedé et la suite des autres scheïkhs. 

659. Bozadji Sokagiii mesdjidi, bâtie par Mokrizadé Elhadj Houseïn Ben Moustafaaga. L'école qu'on voit au-dessus de la porte des Chambres et la fontaine ont été bâties en 1166 (1752) par Hanagaa, intendant des cuisines. 

660. Khandak mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Tombeau; bâtie par Alikapitan, qui y est enseveli. 

661. Karanlouk mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Ténèbres; bâtie par Elhadj Memitschelebi. 

662. Palamat mesdjidi, bâtie par Elhadj Moustafapascha, qui à cause de son embonpoint, fut surnommé Palamat, ce qui veut dire aussi bien un grand qu'un gros tonneau. 

663. Galata Seraï mesdjidi. Il y en a deux l'une à l'intérieur et l'autre à l'extérieur des trois chambres cette dernière, bâtie par le sultan Ahmed III. Le seraï du sultan Bayezid II avait déjà été bâti à la place d'une église sous le sultan Sélim II. Les pages en furent éloignés, et il n'y resta qu'une médrésé. A l'instigation du grand vizir Ibrahimpascha, le Sultan Ahmed III rendit le bâtiment à sa première destination, et on grava dans l'intérieur un grand poëme qui se terminait par la date rimée. Il consiste en trois kassides de soixantedix distiques on y voit en outre, au-dessus de la grande porte et audessus de la fontaine, un morceau de poésie de date rimée, indiquant l'année 1126 (1714). Les pages de ce serai sont, comme ceux du seraï impérial, partagés en trois chambres, chacune desquelles est pourvue d'un bain et de toutes les autres nécessités. Ces trois chambres s'appellent la Grande, la Petite et la chambre du Milieu, plus une chambre particulière pour les malades. Le bain tombant en ruines, le Sultan Mahmoud Ier le convertit en bibliothèque, dont la date, rimée par l'historiographe Hakim Efendi, donne l'année 1158 (1745). Aussitôt que la prière est criée, les pages se rendent à la mosquée, d'abord ceux de la Grande chambre, ensuite ceux de la Petite, et enfin ceux de la chambre du Milieu. Midi est le temps fixé pour se livrer sur la place au jeu et aux exercices du corps. Un maître de calligraphie et des médecins y sont particulièrement employés. D'après l'ordre du sultan Moustafa, les pages de la Petite chambre durent se transporter dans l'ancien seraï, et alors cette chambre fut tout-à-fait fermée; plus tard, cependant, elle fut rouverte pour les exercices de l'esprit. Le mardi, l'entrée est permise aux parents qui viennent voir leurs enfants. 

Dans les quatorze mosquées situées à l'intérieur de Galata, il y a sept djami, dans lesquelles on récite la prière du Vendredi de même il y en a six, sur les quatorze qui se trouvent en dehors des portes de Galata; en tout vingt-huit mosquées. Suit maintenant la description des mosquées de Topkhané, faubourg qui longe le bord de la mer jusqu'à Dolmabaghdjé. 

IX. – Mosquées de Topkhané. 

664. Topkhané djamisi, bâtie par Kilidj Alipascha (Ochiali); avec une tribune impériale, trois portes une fontaine jaillissante, une médrésé, une école et un bain. La porte qui est près de la place, porte la date rimée de 988 (1580). Le fondateur mourut dix ans iaprès. en 998 (1589). Le lieu de rafraîchissement, situé vis-à-vis de la mosquée, a été bâti par le kapitanpascha Moustafa, ancien porte-glaive du sultan Mourad IV; avec un chronogramme du Djehwii en 1046 (1636). La grande fontaine qu'on voit sur la place est l'ouvrage du sultan Mahmoud [°r on présume, d'après le chronogramme de Nali ; qu'elle fut bâtie en 1145 (I732). 

665. Karabasch Tekiesi mesdjidi. C 'est-à-dire la mosquée du cloître de la Tète-Noire; bâtie par Karabasch Mouslafaaga Ben Korkoudbeg Kislaraga, qui mourut en 937 (I o30; et y fut enseveli. Lu repose Dcmirdji Konli Elhadj Yousouf, le calligraphe, élève du célèbre calligiraphe Karahissari. Demirdji a décoré l'intérieur et l'extérieur de la mosquée de Kilidj Alipascha, qui est vis-à-vis, des plus belles inscriptions en écriture en relief; mort en 1020 (161 1). Il avait reçu le surnom de Demirdji, c'est-à-dire fondeur de fer, parce qu'il était l'affranchi d'un fondeur employé à la fonderie des canons. C'est lui qui a écrit, à côté de la fenêtre delà sacristie de la mosquée du sultan Mohammed II, la tradition de la conquête. Il a tracé aussi les belles inscriptions qu'on remarque près de la fenêtre du tombeau de Sefcrkiaya, lequel a bâti l'école située dans le quartier de la mosquée Petit-Pialé. 

666. Defterdar djamisi, bâtie par Eboulfazl Mohammed Efendi, fils du grand historien Idris, de Bitlis. L'inscription, avec la date rimée, a été composée par lui-même. Son tombeau, entouré d'une grille de fer, est près de la mosquée, à côté de la rue. Il ne poussa pas l'histoire de son père, Idris, plus loin que le règne du sultan Selim Ier mais il traduisit aussi le Commentaire de Houseïn Waïf, recueillit les légendes du Prophète, et traduisit l'Akhluki Mahaeni et le Sakliire de Khouaresmschah. 

667. Bostandji mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée du Jardin intérieur; bâtie par Seferkiaya, enseveli dans la cour de l'école de la mosquée Petit-Pialé. 

66S. Tomtom mesdjidi, bâtie par Mohammodaga, un des capitaines de la flotte, ainsi nommée de l'imam Tomtom, sur lequel les biographies des chanteurs du moufli Esaad donnent des éclaircissements; mort en 1127 (1715). L'école située près de là a été fondée par le général de l'artillerie Baliaga. Les minarets de bois de cette école furent couverts ensuite en 1172 (1758) par la dame Fatima. 

669. Tschoukourdjouma djamisi. C est-à-dire la Grosse mosquée du Vendredi; bâtie par le moufti Molla Mohammed Fenari, qui repose derrière la chaire du prêche, à côté de Koutschouk Emir Efendi; mort en 954 (1517). Le fondateur, Mouhiyeddin Fenari, père de Mohammedpascha, mourut en 939 (1522): son cousin, Alaeddin Fenari en 903 (1497), et son père, Schemscddin Mohammed Ben Hamsa, alors qu'il était moufti, en 834 (1430). L'oncle de Mouhiyeddin, du fondateur de cette mosquée, Ahmedpascha, a établi une mosquée près de la rue du diwan, et Mohammedpascha une autre à l'angle du defterkhané 

670. Etmekdjibaschi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Boulanger bâtie par Aliaga. 

671. Kadiri Khané mesdjidi. C'est un cloître des Kadri, qui était originairement une église. Le fondateur, Scheïkh Ismaël Roumi, de Tousia. où il est enseveli, mourut en 1033 (1643). Il a établi à Tousia, à Andrinople, à Brousa et dans d'autres endroits quarante-huit cloîtres en tout; série des scheïkhs de ce cloître. 

672. Firouzaga mesdjidi. Le fondateur, fils du sipahioghlan Mohammedaga, mourut en 1050 (1630). 

673. Rast Mohammedaga mesdjidi fondée par le kislaraga Atik Yakoub qui bâtit aussi le bain voisin. Les revenus de ce bain sont employés à l'entretien du phare de Fanarbaghdji sous Chalcédoine. 

674. Kolaga mesdjidi, bâtie par Kologhli Moustafabrg, chef des blanchisseurs (du serai); mort en 911 (1505). Le fondateur de l'école voisine est le kilardji (page de l'office du seraï) Eihadj Ferhadaga. 

675. Yeni 5îahau,k mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Nouvcau Quartier. Le fondateur, Kiatib Moustafa, était écrivain du scheïkhèlharem Houseïnaga, qui bâtit la mosquée du Vendredi voisine et mourut à Médine. 

676. Sakabaschi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du chef des Porteurs d'Eau Schcmseddin. achevée en 999 (1590 ). Le cloître dos Guischeni qui est vis-à-vis, fut bâti avec l'aide du grand-vizir Ibrahim, gendre du sultan Ahmed III. Le premier scheïkh, Djabidedé, mourut en 1180 (1766). 

677. Ssormagir mesdjim. C'est-à-dire mosquée Ne demande pas, et entre. Le fondateur, Rouseïn Tscheschmi Efendi, bâtit cette mosquée sur le plan qu'il rêva, étant sur la place Ne demande pas et mire elle fut achevée en 1132 (1719). Le Koran qu'il établit en cet endroit pour les chanteurs d'hymnes (dewkhuan) est de sa propre main. Comme il avait une très-bonne vue, il reçut le surnom de Tscheschemi c'est-à-dire celui qui a des yeux. 

678. Sirkedjibaschi mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée des Marchands de Vinaigre bâtie par le marchand de vinaigre Moustafaaga 

679. Topdji Odaleri mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Chambres des Artilleurs; bâtie par le général de l'artillerie Elhadj Aliaga, qui bâtit en 1080 (1675) vingt chambres dans le voisinage pour les mariés. 

680. Djihanghih djamisi, bâtie par le Sultan Souleïmankhan. pour son prince Djihangir, mort à Haleb, alors qu'il était beglerbeg, dans la trentième année de son âge. Celui-ci repose à Constantinople, près de la mosquée des Princes, dans le même mausolée que son frère Mohammed, mort en 961 (1533); avec une tribune impériale, une école et un cloître d'un côté de la cour de la mosquée. 

681. Akardjé mesdjidi, cloître bâti par Elias, defterdar de la flotte; avec la suite des scheïkhs morts en cet endroit. 

682. Topkhané Odjaghi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Corps des Canonniers, bâtie par Souleïmankhan pour les canonniers qu'il recruta parmi les janissaires; rebâtie après un incendie sous le Sultan Moustafa III, de telle sorte que chaque chambre (oda) fut assignée, l'une pour l'habitation d'hiver (kischla), l'autre pour le sofa du milieu (orta sofa), l'autre pour la cuisine. 

683. Ketandjizadé Omerpascha mesdjidi. Le fondateur de ce nom fut pascha à trois queues de Bagdad, et deux fois pascha à trois queues; il repose dans sa mosquée, située dans le village Elmalii. 

684. Tschouyoudji Limani mesdjidi, était originairement un lieu de prières public, ce qu'on appelle un sofa de prairie (tschemen) sofa que le tschaousch Mahmoud fit couvrir et changer en mosquée nouvellement reconstruite en 1153 (1740). 

685. Aralik mesdjidi, bâtie par Yousoufpascha, frère de la sultane Walidé, qui construisit la mosquée située auprès de la Grande Douane, à Constantinople fondée en 1092 (1681); brûlée en 1184 (1770), et alors reconstruite. 

686. Psambazari djamisi, bâtie par le capitaine de la flotte Souheilibeg. La fontaine qu'on voit vis-à-vis a été bâtie par Mohammedaga, confident du sultan. 

687. Khatoundjé djamisi, bâtie par Sadkhatoun, une des femmes du serai, épouse d'Ahmedpascha, qui fit présent à son épouse du terrain (son jardin). La fontaine fut bâtie par ce même Ahmedpascha, en 983 (1575). Le grand-vizir Silihdar Bükli Alipascha, qui fut exécuté, avait commencé la construction de la fontaine voisine. Après son exécution, cette école fut achevée en 1164 (1750) par Sewki Khatoun, la troisième khasseki du sultan Osman III. 

688. Sélimé Khatoun mesdjidi, dans la vallée de Fudiikli. La fondatrice faisait partie du serai de Kilhidj Alipascha, et mourut sur la flotte, pendant une excursion. 

689. Pischimaniyé djamisi, bâtie par Abdoullah Efendi. 

690. Hadji Redjeb mesdjidi, avec le tombeau du fondateur. 

691. Altschak Dam mesdjidi, bâtie par Iritilan Hasan Efendi. Il servait comme secrétaire auprès du bâtiment de la mosquée du Vendredi d' Alipascha, à Topkhané; mort en 1060 (1650). 

692. Emir Imam mesdjidi, bâtie par Seïd Yahya, dont le tombeau est inconnu. 

693. Kasandji mesdjidi, bâtie par le fabricant de selles Elhadj Aliaga. La date est 1067 (1656); vis-à-vis une haute fontaine bâtie parle kaïmakam Koprilizadé Ahmedpascha, en 1145(1732). 

694. Fündüklü djamisi, bâtie par Molla Tschelebi Kadiasker Mohammed Efendi, qui avait été autrefois juge de Constantinople. Il avait épousé Houbbi Aïsché, l'une des dames du harem impérial, et il mourut en 998 (1589). C'est lui qui le premier prescrivit aux juges de Constantinople de paraître, les jours où ils siégeaient publiquement, en moudewwesé (ceinture en torsades) et en feradjé (pelisse à larges manches). Il traduisit les ouvrages Serradji Wehadj et Lemaat, et laissa des poésies. 

695. Kasi mesdjim, bâtie par Koutb Ibrahim Efendi, mort en 1038 (1628). 

696. Tschimedjiler tekiesi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Cloître des Faiseurs de Tschischmen ; bâtie par le commandant des faiseurs de tschischmen Bedreddin Mahmoudaga en 904 (1498); dans le voisinage, le grand-vizir Nouhzadé Alipascha ( le fils du docteur), lorsqu'il était grand-vizir pour la première fois, bâtit une fontaine alimentée par l'aqueduc de Topkhané; c'est pourquoi le poète Wehbi a composé une inscription en vers qui donne la date de la construction. 

697. Kabatasch djamisi C'est-à-dire mosquée du Vendredi de la Pierre brute; bâtie par Auni Omer Efendi. La lettre de fondation est de l'année 1062 (1651), au nom de Reïs Omer Efendi, décédé lorsqu'il était Nischandji. Selon les versions admises, la grosse pierre qui fut lancée en l'air lorsque l'église, construite sur l'Hippodrome, sauta après avoir été convertie en magasin à poudre, serait une des seize pierres du dôme de cette église ; mais c'est une fable, puisque ce qu'on appelle Kabatasch est un gros rocher dans la mer, déjà connu et décrit par Denis, de Byzance, sous le nom de Petra thermastis. (v. Constantinople et le Bosphore, II, p. 191). 

698. Kazirgan mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Marchand; bâtie par Elhadj Aliaga. 

699. Baghodalari mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Cabarets, bâtie en 1167 (1733) par Fatima. épouse de Houseïn Efendi, exécuté. 

700. Dolmabagdjé mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Jardin de la Citrouille; Tschakirdedé construisit l'étage inférieur de la mosquée, sur lequel l'intendant de l'Arsenal, Houseïnaga exécuté sous le Sultan Ahmed III, bâtit ensuite un étage supérieur. De notre temps (de l'auteur du Jardin des Mosquées), un des successeurs du fils du menuisier de Beschiktasch, Khodja Attar, qui était établi scheïkh Moustafa Efendi, prédicateur à la grande mosquée de Kasimpascha, bâtit une salle pour les hymnes de l'unité de Dieu, où les vendredis et mardis, à midi, le djehveti et le nakschbendi faisaient leurs prières pour la foi et pour le royaume. Dans le voisinage, le général des sipahis, Elhadj Mohammed limraaga, construisit une fontaine et un lieu de rafraîchissement, auxquels son jeune fils, Houseïnaga, ajouta une école et un bain devant le lieu de rafraîchissement de son père, il établit une fontaine jaillissante en 1188 (1774). La belle fontaine située à l'angle du jardin, près de la rue de la Tète et du débarcadère de Dolmabaghdjé, est l'ouvrage de la khasseki sultane Houmaschah. mère du Sultan Mohammedschah, fils du sultan Abdoulhamidschah Au service de cette fontaine est employé le bouloukbaschi des bostandji, qui a la garde du jardin. Il reçoit quinze aspres par jour, et, moyennant ce salaire, il nettoie la fontaine et y suspend des tasses. La date est formée avec ces paroles du Koran Le Seigneur les désaltère avec une boisson pure 1184 (1770). 

De ces trente-huit (*) mosquées, qui se trouvent depuis Topkané jusqu'à Dolmahaghdjé, vingt-huit sont des mosquées de quartier; les autres n'ont pas de quartier attitré. La prière du vendredi se dit dans neuf, qui sont les djami les autres ne sont que des mesdjidi. Suit maintenant la description des mosquées du faubourg de Beschiktasch (pierre du berceau).

(*) C'est ainsi dans l'original; cependant il n'y en a que trente-sept ; peut-être le copiste en a-t-il omis me? 

X. Mosquées de Beschiktasch, 

701, Beschiktasch djamisi, la plus grande des mosquées de l'endroit, bâtie par le kapitanpascha Sinan, frère du grand-vizir Roustempascha achevée en 963 (1533), deux ans après la mort de Sinan. Il est enseveli à Scutari, devant la mosquée de la sultane Mihrmah, épouse de Roustempascha, fille du Sultan Souleïman. Pialé Ier lui succéda comme kapitanpascha. Auprès de la mosquée sont une école et une médrésé, et, dans la cour de cette dernière, un bassin de marbre avec un jet d'eau; achevée en 963 (1555). A gauche de l'estrade de la médrésé, le kislaraga Elhadj Beschiraga établit des conduits d'eau pour les ablutions (abdest). Elhadj Risa Efendi, un des imams de cette mosquée, fit un cloître de sa maison, qui était vis-à-vis mort en 1159 (1746). 

702. Beschiktasch Iskelesi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Débarcadère de Beschiktasch, bâtie par Mohammed Saadik Efendi, un des khalfa (collègue) de la chancellerie du mektoubdji (secrétaire du cabinet du grand-vizir); contemporain de l'auteur. 

703. Khaïreddin Iskelesi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Débarcadère de Khaireddin; bâtie par le célèbre kapitanpascha de ce nom (Barberousse), mort en 953 (1546). Dans son tombeau particulier reposent près de lui sa fille et deux frères. Il établit à Constantinople le bain Tschinili. Il est le patron des kapitanspaschas qui, lorsqu'ils partent, se rendent auprès de son tombeau, pour demander sa bénédiction. De là lui vient le nom Beschiktasch ( pierre du berceau), par suite de la corruption de la prononciation du peuple. Tandis qu'il était là avec la flotte, attendant un vent favorable, il fit placer sur le rivage cinq piliers de pierre après lesquels étaient amarrés les câbles des vaisseaux cette circonstance fit donner à ce lieu le nom de Cinq-Pierres (Beschtasch). La corruption en a fait Beschiktasch. 

704. Ahab Iskelesi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Débarcadère des Arabes; bâtie par Tekrlek Moustafa Efendi, enseveli devant le maître-autel. Un jour que le Sultan Ahmed III voulut tout à coup dire sa prière en cet endroit, cette mesdjidi y fut promptement convertie en mosquée du Vendredi (djami) par l'établissement d'une haute tribune pour le sultan (Mahfil), et d'une chaire de bois pour le prédicateur (minber ). Dans le mausolée vis-à-vis, repose avec sa fille une des dames intimes du Sultan Mahmoud, Raziyé. Nassibi Khalil Efendi écrivit sur la fontaine voisine la date rimée de l'année. 

705. Wischnézadé mesdjidi, construite dans l'intérieur des chambres (casernes). Un cercueil de pierre, du temps des infidèles, fut converti en fontaine par le Bostandjibaschi Khalilaga. Le fondateur de la mosquée, Isetti Scheïkh Mohammed Efendi, dont le père, frère du moufti Lout Fallah Efendi, fut deux fois kadiasker de Roumilie, mourut en 1075 (1664). 

706. Souleïmaniyé djamisi, bâtie par le Sultan Souleïman Ier; il la bâtit pour complaire au begtadji Kara Abali Mohammed, qui planta les cyprès de Dolmabagadji. On voit son tombeau près du lieu consacre à la prière qui se trouve aux environs du débarcadère de Dolmahagadji, à l'intérieur du jardin. 

707. Etmekdjibaschi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Chef des boulangers, Aliaga; du temps du Sultan Mohammed II. 

708. Matschka mesdjidi, bâtie par le scheïkh Schenlikdedé, qui y a son tombeau. La chaire du prédicateur fut établie par la dame Rabia en 1161 (1748); vis-à-vis du cloitre, Souleïmanaga trésorier du kislaraga Beschiraga, exécuté ainsi que son maître, établit une fontaine, en 1164 (1750). 

709. Ousoundja Owa mesdjidi; bâtie par Roum Aliaga. 

710. Ssormagir Odalari mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Chambres : Ne demande pas, entre ; bâtie par le capitaine Ibrahimaga. La chaire a été établie par le voiévode Mohammedaga, trésorier de l'ancien grand-vizir Elhadj Mohammedpascha, lorsqu'il était gouverneur de Candie. Après la mort de son maître, il vint à Constantinople et obtint la place de Farabgirli Ibrahimaga, voiévode de Galata. Hasanpascha, le grand-vizir, successeur de Raghibpascha, rebâtit cette mosquée. La fontaine qu'on voit vis-à-vis a été établie par Saaffijé, lille du Sultan Moustafa II. Le lieu de rafraîchissement et la fontaine situés en face du Grand pont, ont été construits par la dixième khasseki du Sultan Mahmoud 1er, la dame Rami. 

711. Abbasaga djamisi, bâtie par le kislaraga de ce nom en 1076 (1 665), lequel, outre cela, établit des fontaines en deux endroits à Constantinople, en douze endroits à Scutari, et à Constantinople deux bains, une école et un lieu de rafraîchissement en 1082 (1671). Il fut cassé et exilé en Egypte, et fut enterré au Caire auprès du tombeau de l'imam Schalii. Il y a là deux citernes, qui sont alimentées l'hiver par l'eau de pluie, l'été par les fontaines. Avant que l'aqueduc de Topkhané fût établi, (sous le Sultan Mahmoud), Topkhané l'été, manquait souvent d'eau, et la plupart des maisons devaient venir en chercher aux citernes. 

712. Khasinedaraga mesdjidi, bâtie par le trésorier Souleïmanaga en 1114 (1702). Il mourut kapouaga (intendant supérieur du serai) en 1133 (1720). 

713. Topal Kodja mesdjidi, bâtie par le Naabend (faiseur d'étendards, d'enseignes) Hlhadj Houseïnaga. 

714. Sinanpascha mesdjidi, bâtie par Sinanpascha, fondateur de la grande mosquée de Beschiktasch. L'école, située dans la cour de devant, fut établie par la grand'mère du Sultan Mohammed IV, la sultane Kosem Mahpeïker, en 1051 (̃1641). 

715. Tchanakdji Limani mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Port des Faiseurs de plats. 

716. Kilidj Ali Iskelesi mesdjidi, bâtie par Kilidj Ali (Akhiari), ), le célèbre kapitanpascha, fondateur de la grande mosquée. Elle se trouvait à Topkhané, dans l'enceinte du palais d'été impérial, et fut alors rebâtie en cet endroit par le grand-vizir Damad Ibrahim, exécuté sous le Sultan Ahmed III. 

717. Beschiktasch Mewlewikhané tekiesi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du cloître de Mewlewi de Beschiktasch, bâtie par le grandvizir Houseïnpascha, qui fut exécuté en 1031 (1621), et enseveli près de la mosquée Yahya Efendi série des scheïkhs du cloître de Mewlewi. 

718. Khanün Kadin mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la dame Khanüm, morte en 992 (1584). 

719. Yahya Efendi mesdjidi, bâtie parle mouderris Yahya Efendi, qui est aussi connu sous le surnom du Mouderris. Son père, Schamli Osman Efendi, était juge de Trapezoun. Yahya était né la même semaine que le Sultan Souleïman, en 900 (1494), et sa mère avait été nourrice de Souleïman, qui respectait cette fraternité de lait. Yahya Efendi y mourut en 962 (1554), étant mouderris; il avait bâti cette mosquée, et une fontaine dans le voisinage de son jardin; il en avait composé lui-même la date rimée en 945 (1538). Il mourut le premier jour de la fête du Sacrifice, en 976 (1568), et le moufti Ebousououd, qui composa la date rimée de sa mort, récita sur lui la prière funéraire. Il repose dans un mausolée particulier. Auprès de son cercueil, sont ceux de quatre hommes et de quatre femmes. Le médecin Yousouf Rabihi, le mangeur d'opium, mort en 954 (1547), était l'affranchi de Yahya. Dans le voisinage et dans un mausolée de pierre, mais non recouvert de plomb, repose le grand-vizir Tschelebi Alipascha, qui reçut le surnom de Tschelebi, parce qu'il fut le premier grand-vizir des Emirs (compagnons du Prophète). Il mourut en 1030 (1620); près de lui, le capitaine des galères Alipascha, mort en 1078 (1667), le kapitanpascha Alipascha et le capitaine de la flotte Mouradpascha. Dans neuf de ces dix-neuf mosqués, on dit la prière du Vendredi. 

XI. Mosquées d'Ortakoi. 

720. Eski Khatoun mesdjidi, avec un minaret de bois. 

721. Ortaköi djamisi, bâtie par Mahmoudaga. Mohammedaga kiaya du grand-vizir Ibrahimpascha, rebâtit cette mosquée au bord de la mer, et y ajouta une tribune impériale. La date rimée du poëte Seïd Houseïn Wehbi donne 1134 (1721). Le fondateur périt avec son maître, Ibrahimpascha, de mort violente et fut enseveli dans le jardin de sa maison, près de la Souleïmaniyé. Lorsqu'ensuite son gendre, Diwitdar Mohammedpascha fut grand-vizir, il ouvrit une fenêtre du jardin sur la rue, de manière qu'on pût voir son mausolée. Comme la mosquée est entourée principalement de Juifs et de chrétiens, on lui applique ce vers connu Comme le doigt de la confession de la croyance à la main du chrétien. 

722. Defterdarburni djamisi, bâtie par le defterdar Ibrahimpascha, qui bâtit aussi le seraï impérial voisin en 1071 (1660). Il mourut gouverneur d'Egypte. 

XII. Mosquées de Kouroutscheschmé. 

723. Kouroutscheschmé djamisi, bâtie par le maître des requêtes Osman Efendi. L'école qui s'y trouve a été établie par le kislaraga Ahmedaga, qui est enseveli à Scutari dans l'enceinte de la mosquée d'Ibrahimpascha. La date rimée de la pierre tumulaire donne 1066 (1655); une école fut établie par lui à Tschengelkoi, auprès de la mosquée bâtie par sa mère, la dame Kerime. Cet endroit a pris le nom de Kouroutscheschmé, Fontaine aride, de la fontaine du fondateur qui s'est tarie. La sœur du grand-vizir Koprülüzadé Ahmedpascha la répara près de celle-ci, le grand-vizir Damad Ibrahimpascha en bâtit une autre deux ans avant d'être tué, en 1441 (1728). Entre Kouroutscheschmé et Bebekbagdji, dans le village Arnaoudkoi (village des Albanais), il n'y a pas de mosquée, mais il y en a à. Bebek. 

XIII. – Mosquées de Bebek. 

724. Bebek djamisi, bâtie par le Sultan Ahmed III; sous la porte du minaret, une fontaine avec la date rimée de 1148 (1733). La maison de plaisance impériale, bâtie en cet endroit, porte le nom de Houmayounabad, c'est-à-dire bâtiment de l'empereur. Il y a un four de l'aerarium, dans lequel on fait cuire la farine moulue dans le voisinage de Gökssou. Le nom primitif de l'endroit (Bebek) vient d'un bouloukbaschi de ce nom, à qui en était confiée la garde, sous le Sultan Mohammed. 

725. Kialar mesdjidi, bâtie par le reïs-efendi, Ssafi Ahmed Efendi, mort en 1074 (1 663), après s'être retiré pascha à trois queues, et enseveli à Temeswar. Là s'élève le haut rocher de Kialar, au pied duquel coulent une magnifique ayasma (source sainte), et une fontaine près du palais du reïs-efendi Moustafa, situé au bord de la mer bâtie en 1173 (1759). 

XIV. – Mosquées de Roumli Hissari. 

726. Hissar Kalaasi, le palais de Roumilie, bâti par Mohammed II, une année avant la prise de Constantinople, en 857 (1452). Une porte du palais est murée, une s'ouvre sur la mer, dans le voisinage de la Douane, une près de la grande porte, sur la terre ferme, vers Schehidler; dans le milieu du palais une mosquée, dont le serviteur était payé par S. Sofia près des murs du château et de la mer est le cloître Tourmischdedé, dont le premier scheïkh, Hasan Sarifi, un des jeunes fils d'Ibrahim Gülscheni, mourut en 976 (1568). Tourmischdedé d'Akkerman, passant un jour (sous Ahmed III) avec un vaisseau devant le cloître, fit présent à son compatriote Ali Baba, qui en était alors scheïkh, de bois et de vivres Ce fut depuis une coutume suivie par tous les vaisseaux qui passaient là. Tourmischdedé repose en dehors du cloître, sous un mausolée. 

727. Iskelé mesdjidi, bâtie par Hadji Kemal; incendiée sous le Sultan Mahmoud Ier. Ce sultan bâtit alors une haute mosquée du Vendredi, avec une tribune impériale et deux portes, en 1159 (1716). 728. Fenari mesdjidi. Le fondateur bâtit aussi à Topkhané la djami Creuse (Tschoukour djami), dont nous avons parlé. Le nouveau bain qui se trouve près de là a été établi par Naalbour Mohammed Efendi, qui y repose. 

729. Arpa Emini mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de l'Inspecteur des Orges bâtie par le defterdar Moustafa Efendi, qui bâtit aussi à Constantinople, à l'intérieur de la porte des Canons, la mosquée de l'inspecteur des orges bâtie en 949 (1542). L'intendant actuel est encore de sa famille. 

730. Torlakdedé mesdjidi, bâtie par Alidedé, dont le tombeau est inconnu. 

731. Hamam mesdjidi, bâtie par Pertew Alibeg, qui y est enseveli. Le double bain est une fondation de Bayezid II. L'école de pierre qu'on voit près de là est une fondation de Tschoban Moustafapascha, dont le tombeau est à Gebusé; à l'angle du mur, une fontaine bâtie en 1128 (1715), pour l'âme d'Ibrahim Efendi, père de Raghibpascha. 

732. Balta Limani mesdjidi, bâtie par le cordonnier des dames (paschmakdji) Schedjâeddin il est enseveli devant le maitre-autel. Le lieu de prières et la fontaine qui s'y trouvent ont été bâtis par le grand-vizir Hesarpara Ahmedpascha, qui fut mis en pièces. Plus tard on y planta des mûriers, et on y fit une promenade publique. 

XV. Mosquées de Mirgoune Oghli. 

733. Emirgoun Oghli djamisi, bâtie par Emirgoune Tahmasip Koulikhan Yousoufpascha, qui vint à Constantinople avec le Sultan Mourad IV; après sa mort, en 1050 (1640), la mosquée fut pourvue d'une chaire et d'une tribune de prédicateur, et donnée en propriété au moufti Mirza Moustafa Efendi, ensuite à son fils, le kadiasker Salim Efendi; plus tard, au jurisconsulte Wassaf Abdoullah Efendi, qui avait accompagné en Perse l'ambassade de Kara Mohammedpaschazadé Moustafapascha; après lui, son fils, le moufti Mohammed Esaad, posséda cette fondation (wakf); lorsqu'elle fut vacante, après la mort de celui-ci, elle échut au Sultan Abdoulhamid, qui bâtit en 1194 (1780) une djami, un bain, une médrésé et une fontaine. 

XVI. – Mosquées d'Istenia. 

734. Derwisch Reïs mesdjidi. Le fondateur est enterré devant le maître-autel. 

735. Kourekdji mesdjidi bâtie par Ahmedbeg, chef des rameurs du Sultan Souleïman, Il fonda à Constantinople, près de la porte du Canon, une mosquée du Vendredi et une mosquée dans le voisinage de la djerrah de Mohammedpascha. 

736. Tschaousch mesdjidi, bâtie par le tschaousch Mahmoud, dont le tombeau est inconnu. 

737. Neslischah djamisi. Le fondateur, Mohammedbeg, père de la sultane Neslischah, était gendre du sultan Bayezid II. Sur la couverture est la date riméo de 947 (1540). La lettre de fondation est écrite en dehors de la djami, sur le mur du sopha du minaret (suit la lettre de fondation). 

XVII. Mosquées de Jenikoi. 

738. Osman Reïs djamisi, bâtie par Elhadj Osman Ben Abdoullah, capitaine de vaisseau, enseveli près de là en 1035 (1645). 

739. Alipascha djamisi, bâtie par le grand-vizir Alitschelebi, qui est enseveli à Beschiktasch, auprès du mausolée de Yahya. Le père de ce pascha était Ahmedpascha, de Kos, deux fois kapitanpascha, mort en 1040 (1630). Il fut le premier seïd (compagnon de Mohammed) vizir. 

740. Molla Tschelebi djamisi bâtie par Mollatschelebi Fazil Efendi, fils du célèbre moufti Senbili Ali Efendi. Son nom contient le chronogramme de sa naissance, 920 (1514). Il fut enseveli auprès de l'école de son père en 991 (1583) il laissa les ouvrages Temvioul-Woussoul, c'est-à-dire ramification de l'arrivée; Ainul-Raidh, c'està-dire l'œil de celui qui brandit la lance. Le bain qu'elle possède a été fondé par Iskenderpascha, de Kanlidje et près de la mosquée, est le cloître d'Ismaël Efendi, un des jeunes fils du scheïkh Ahmed Rououfi Ismaël Efendi. Ce cloître fut fondé par le grand-juge provincial d'Anatolie retiré, Mohammed Aatif, qui était un derwisch du scheïkh ci-dessus mentionné. Il mourut en 1185 (1771), à Tarapia, où il est enterré. 

741. Tababu mesdjidi, bâtie par l'intendant des marchands, Elhadj Osmanaga. 

XVIII. Mosquée de Kefelikoi. 

742. Kefelikoi mesdjidi, bâtie par Hasanpascha, qui fonda une djami à Constantinople, en dehors de la porte de Sable; auprès de lui repose sa fille Meriem Banou. Il établit aussi une école sur la place de la Flèche, dans le voisinage de Sinanpascha. La chaire du prédicateur fut fondée par le moufti Damadzadé Aboulkhaïr Ahmed Efendi, dont le tombeau est dans l'intérieur du cloître du scheïkh Mourad, mort en 1154 (1741). Cette mosquée est un wakf de la mosquée du prince Mohammed, fils du Sultan Souleïman, à Constantinople. 

XIX. Mosquées de Bouyoukderé. 

743. Djerrah Mahmoud Efendi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du chirurgien Mahmoud Efendi. Le fondateur était chirurgien de Kilidj Alipascha, qui bâtit la grande mosquée du Vendredi, à Topkhané. 

744. Kara Kiaya djamisi, bâtie par Mohammedaga; kiaya (ministre de l'intérieur) tué pendant la révolte, sous le règne du Sultan Moustafa III. Cette mosquée, comme celle de Kefelikoi, dépend du Wakf de la mosquée du Vendredi du prince Sultan Mohammed. Le khalifa (collègue) de la chancellerie Malyé qui établit le coche d'eau de Bouyoukderé, mourut en 1173 (1761); il est affermé pour 80 piastres par an. On en donne 20 à l'imam de la djami Mollatschelebi, de Yenikoi, 20 aux serviteurs de la mosquée de l'Osman Reïs dans le même village, le reste comme wakf (bien de la religion inaliénable) est remis à l'héritier du fondateur. Ferroukh Ismaël Efendi, l'un des khodjagian du diwan impérial, possesseur de cet emphythéose, répara la mosquée qui tombait en ruines, et établit une boutique de marchand de légumes et un bain; il dépensa pour cela 9,000 piastres achevée en 1211 (1796). 

XX. Mosquée de Ssariyar. 

745. Alikiaya djamisi, bâtie par Alikiaya, dont le tombeau est inconnu. Mohammedaga, gendre du grand-vizir Ibrahimpascha. tué sous le Sultan Ahmed III, rebâtit cette mosquée en 1133 (1720). Le village a trois fontaines, dont une vis-à-vis de la mosquée bâtie par Mesoud, compagnon intime du sultan. Le kislaraga Elhadj Beschiraga bâtit deux réservoirs d'eau qu'alimente cette fontaine. Une troisième fontaine est en dehors du village, dans le lieu des sépultures. Le double bain qu'il possède dépend de la fondation de la mosquée du Vendredi, que le moufti Khodjazadé Tschelebi Mohammed Efendi a bâtie dans le village Sekeria (Zacharie). Ce lieu s'appelle Ssariyar (fente jaune), à cause d'une mine d'or (ocker) qui s'étend le long de la montagne, près du quartier du nord. 

XXI. Mosquées de Roumili Kawak Hissari.

746. Kalaadji mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Château; bâtie par le Sultan Mourad IV. 

747. Karakasch mesdjidi, bâtie par Moustafatschelebi, fils d'Elhadj Abdoullahpascha, dont le tombeau est inconnu. 

748. Walidé djamisi, bâtie par la sultane Torkhan Khadisché ; elle fonda à Constantinople la mosquée qui porte son nom. Elle était mère de Mohammed IV, et bâtit celle-ci pour son frère Yousoufaga. Dans le voisinage se trouvent les ruines de l'ancienne église grecque Mauromolos, détruite à l'époque où le grand-vizir Damad Schchid (gendre martyr) Alipascha, mort depuis à Peterwardein, partit pour la conquête de la Morée il y avait des armes cachées. 

XXII. Mosquées de Scutari. 

749. Walidé Atik djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi de l'ancienne Walidé bâtie par la sultane Nour Banou, mère du sultan Mourad III avec une médrésé, une école de tradition, une maison pour la. lecture du Koran, une cuisine des pauvres, un hôpital, une école, un grand khan pour les étrangers avec ses dépendances, et deux minarets qui n'ont qu'une seule fontaine. Dans la cour, autour de la fontaine jaillissante, sont des cellules; dans la mosquée ellemême, une tribune impériale la date est de 991 (1583). L'administrateur Pir Ali augmenta ensuite la mosquée, et y ajouta deux coupoles. Le double bain qui s'y trouve, celui aux colonnes vertes, vis-à-vis de la nouvelle Walidé, le fameux double bain à Constantinople, près de la rue du diwan, et le bain avec le bassin, à l'intérieur de la nouvelle porte donnant sur la mer, dépendent tous du wakf de cette mosquée. Comme la fondatrice était l'épouse du Sultan Sélim II, elle repose près de lui, à Aya Sofia morte en 990 (1582). Le scheïkh Emir khodja, c'est-à-dire scheïkh Abdoulkadir El Houseïni El Nakschbendi découvrit que tout près de là, contre la porte de l'estrade du crieur de la prière, était la place où se tenait Khisr (gardien de la source de vie); c'est ce qu'indique une inscription en vers. Le khodja Imam Houseïn répara cette inscription en 1178 (1764), et la remit en place. L'émir Khodja Abdoulkadir, de la famille du scheïkh Gilani, inscrit dans les ordres des kadri et des nakschbendi, y fut enseveli en 1179 (1765). 

750. Walidé Dsjedid djamisi. C'est-à-dire la mosquée du Vendredi de la sultane Walidé; bâtie par Giilnusch (boisson des roses), mère du Sultan Ahmed III; avec une cuisine des pauvres, une école, une fontaine, un lieu de rafraîchissement, une tribune impériale et deux minarets, chacun avec deux galeries ( pour le crieur de la prière ) achevée en 1000 (1591). La fondatrice mourut vingt-sept ans après l'achèvement de la mosquée, à Andrinople, le 8 de silkide de l'année 1027 (1617). Son corps fut, quatre jours après, enseveli à Scutari auprès de cette mosquée. Le fils du Sultan Ahmed III, Moustafa, bâtit à Galata une mosquée du Vendredi avec un minaret de bois. En dehors du mausolée de la sultane Walidé, repose le kiaya du Kaïmakham, Kaïssaryeli Mohammedpascha, mort en 1135 (1722), et non pas 1035, comme il y a, par erreur, dans le manuscrit. 

751. Mirhmah djamisi, bâtie par la fille du Sultan Souleïman; avec une école, une médrésé, une cuisine des pauvres, deux minarets avec une galerie, une tribune impériale et toutes les dépendances bâtie en 954 (1547). Au pied du minaret de droite, se trouve le tombeau de Roustempaschazadé Osmanbeg, et devant le maître-autel, celui du kapitanpascha Sinanpascha, puis celui du fameux scheïkh exécuté par les ordres de Mourad IV, Seïd Abdourrahim, de Kaïssariyé, de l'ordre des beïrami, fameux sous le nom de Scheïkh Abaza, 1047 (1637), et non 1147, comme il y a par erreur dans le manuscrit. La fondatrice, morte en 964 (1556), ropose à côté de son père, près de la Souleïmaniyé. Après l'élévation de cette mosquée, elle en bâtit une seconde, à l'intérieur de la porte d'Andrinople, avec un minaret. Sous le règne de Mahmoud Ier, le derwisch Moustafa, secrétaire du kislaraga Boschiraga, orna le premier cette mosquée de mahiyé, c'est-à-dire des cercles de lampes, qui sont allumées pendant les nuits du Ramazan. 

752. Kösem Walidé djamisi, bâtie par la sultane Mahpeïker Kbsem, mère du Sultan Mourad IV et d'Ibrahim elle s'appelle aussi Tschiniii djamisi, c'est-à-dire mosquée du Vendredi de Faïence; avec une école, une fontaine, une école de tradition, un double bain, une tribune impériale. La date rimée de la fondation donne 1050 (1640). Le wakf de cette mosquée est à Constantinople. Le fameux grand khan de la Walidé et la medrésé de la Walidé, qui est vis-à-vis de celle du moufti Tabakzadé, sont la fondation de cette sultane; originairement, cependant, c'était celle du grand-vizir Ousdemir Osman pascha. Comme elle était khasseki du Sultan Ahmed III, elle repose dans son mausolée. 

753. Hedayi tekiesi djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi du Cloître Hedayi Mahmoud Efendi, qui la bâtit. Le fils de Fazloullah Ben Mahmoud était employé à Brousa, auprès de la médrésé Ferhadiyé et du petit tribunal, comme suppléant (naib) du juge; il se fit, à la suite d'un songe, élève du scheïkh Ouztadé Efendi et, quand il lui succéda, il bâtit à Scutari une mosquée en 1007 (1598); il y fut enseveli en 1038 (1628), à l'âge de quatre-vingt-dix-neuf ans. Près de la mosquée, il y a pour les scheïkhs un cloître particulier et une cuisine de nombreux gardiens de tombeaux sont employés à tenir son mausolée toujours ouvert. Toute la nuit on y chante un hymne de louanges (temdjid) particulier. Dans la cour de la mosquée sont une fontaine jaillissante et plusieurs tribunes de prières (mahfil) devant les portes du cloître, existent de nombreuses fontaines. Tout près de sa cellule {Saiciye) sont le cloître des gardiens des portes (kapoudji tekiesi) et le mausolée de Khalilpascha, qui fut deux fois grand-vizir, et inscrit dans l'ordre des derwiches du scheïkh Mahmoud Houdayi près du mausolée du scheïkh, il y en a un autre pour son fils Mahmoud, mort en 1049 (1639) avec la suite des scheïkhs jusqu'à l'année 1088(1677). 

754. Roum Momammedpascha djamisi, bâtie par le grand-vizir de ce nom, avec le chronogramme arabe 876 (1474); il repose dans un mausolée particulier. La mosquée est en ruines. Ce grand-vizir fut exécuté en 875 (1470), (ainsi un an avant l'achèvement de la mosquée). 

755. Schemsipascha djamisi, bâtie par Schemsi Ahmedpascha, vizir et intime du Sultan Mourad III bâtie en 988 (1580). 

756. Isfekdiar mesdjidi. Le fondateur, connu sous ce nom, a bâti aussi une autre mosquée dans le voisinage du débarcadère Balban. Dans la suite Baghdjizadé, de l'ordre des derwiches Saadi, introduisit dans cette mosquée les pratiques de dévotion de cet ordre. 

757. Kerdeli mesdjidi, appelée aussi Kizil mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée Rouge. La fondateur, Kerdeli Tschelebi, fut enseveli en 999 (1590), à Scutari, dans le champ de repos. 

758. Babesseadet Agasi djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi du kislaraga Souleïman, qui la bâtit en 912 (1506), et dont le tombeau se trouve aussi en cet endroit. 

759. Gülfam diamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi de l'Écume-de-Roses bâtie par Écume-de-Roses, une des femmes du seraï; dans le voisinage, une école morte en 969 (1561). 

760. Daoudpascha djamisi, bâtie par le pascha de ce nom, appelée aussi mosquée du Nischandji noir. L'école, qui est au-dessus de la porte conduisant dans le quartier de la ville, a été établie par le vizir Türk Ahmedpascha; il mourut en martyr à la bataille de Petcrwardein. 

761. Aga mesdjidi, bâtie par le kislaraga Khosrew avec une école. 

762. Yenitscheschmé mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la Fontaine Neuve bâtie par le kislaraga Mohammedaga, qui repose à Constantinople, dans la grande mosquée fondée par lui près du marché du Mercredi. La chaire du prédicateur a été établie par le kislaraga Elhadj Beschiraga. 

763. Ayasma djamisi, bâtie par le Sultan Moustafa III, avec toutes les dépendances. Les autres mosquées impériales sont encore pourvues d'une tribune impériale pour le sultan (mahfili houmayin), d'estrades pour les crieurs de la prière (muezin mahfili), d'une sacristie (kaïmkhanê) et de deux grands candélabres, La date rimée, 1189 (1775), se trouve au-dessus de la troisième porte qu'ouvrit l'indicateur du temps de cette mosquée Saatdjizadé, c'est-à-dire le fils de l'horloger Scheïkh Yaya Khalweti, pour faciliter la sortie vers les réservoirs de purification. L'inscription de la porte du milieu fait mention du grand-vizir d'alors Raghibpascha, et a été écrite de la main du moufti Welieddin. Elle dit que cette mosquée a été élevée en 1173(1759), à la mémoire de la sultane Eminé, mère du sultan Moustafa III et de son frère ainé Souleïman, et qu'elle a été achevée en 1174 (1760) devant le maître-autel, un petit champ de repos. 

764. Ahmediyé diamisi, bâtie par Kefdjé Mohammeddedé reconstruite par Ahmedaga, intendant de l'Arsenal sous le Sultan Ahmed III; elle a une bibliothèque, un appareil hydraulique, une médrésé et une fontaine, établis en 1134 (1721). 

765. Sultan Mahmoud djamisi, bâtie par Diwitschizadé, c'est-à-dire fils du faiseur d'écritoires Mohammed, un des scheïkhs du cloître Mahmoud Efendi, qui mourut en 1090 (1679), et qui est enseveli avec son père dans la mosquée du Vendredi, Bülbüldéré (vallée des rossignols) rebâtie par le Sultan Mahmoud dont elle a pris le nom. 

766. Bandoubmali Tekiesi djamisi, originairement la demeure du scheïkh Bandourmali Esseïd Yousouf Efendi Nizameddin, de l'ordre des derwiches Djelweti. Le grand-vizir Alipascha, fils du docteur, en fit un cloître, et y.établit une chaire de prédicateur. Les serviteurs de la mosquée doivent être payés par le wakf de sa mosquée, bâtie à Constantinople. Dans la suite le nischandji Ahmedpascha répara ce cloître, et le troisième fils du scheïkh Nazif Alidedé composa le chronogramme en 1150 (1737). Le defterdar Mohammed Bedjet Efendi agrandit cette mosquée en 1159 (1746). Le bain qu'on voit sur la place Eger Serwi (cyprès de la selle) fut bâti par l'épouse du fondateur le bain Inadje, par la dame Koutschoukfil, c'est-à-dire le Petit-Éléphant, en 1114 (1702). 

767. Khaïbeddin mesdjidi, bâtie par le tschaousch Khaïreddin, enseveli dans le voisinage sur la pierre de son tombeau on lit la date 964 (1556). 

768. Kaïmakdji Tekiesi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Cloître des Marchands de Crème bâtie par Mohammed Efendi, qui, du temps du Sultan Souleïman Ier, était secrétaire des janissaires, et exerça, encore d'autres emplois; mort en 955 (1548). Le cloître situé dans le voisinage est celui du scheïkh Iskenderbaba. 

769. Aga djamisi. Le fondateur Malatiali Ismaëlaga, qui, quoiqu'un des eunuques blancs, n'en fut pas moins kislaraga. Il la construisit en 1114 (1702), avec un double bain, une fontaine et une cuisine des pauvres; il était alors Itschkilaragasi, c'est-à-dire chef de l'office du seraï. 

770. Tavaschi djamisi mosquée de l'eunuque Houseïnaga; bâtie en 995 (1586). 

771 Ahmedtschelebi mesdjidi. Le fondateur de ce nom la bâtit en 957 (1550), vis-à-vis le mausolée du moufti Minkarizadé Yahya Efendi. 773. Naaldjedii TEKIESI mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Cloître des Fabricants d'Échasses fondateur, Naaldjedji Khalil Efendi connue sous le nom de Marché (basartekiesi). L'inscription de la pierre du tombeau porte 1060 (1650). 

773. Takiyedji mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Meunier; bâtie par Elhadj Djâfer Aga, mort en 944 (1537). 

774. Debbaghlar mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Tanneur; bâtie par Hadji Ferhad. Il vint de Koniah avec son frère Hadji Mohammed, et tous deux aidèrent à la construction de la mosquée de la Vieille Walidé. Du reste de l'argent, ils bâtirent cette mosquée, avec la permission de la sultane Walidé. Elle fut achevée quatre ans après la mosquée de cette sultane. 

775. Mourad Reïs mesdjidi, bâtie par le fameux capitaine de vaisseau Mourad, qui mourut en 1044 (1002), et qui repose à Rhodes dans un mausolée particulier. 

776. Aladja Minaré mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Minaret de plusieurs Couleurs; bâtie par le khodja Mourad; reconstruite par la sultane Ssaliha, mère du Sultan Mahmoud Ier. 

777. Bazarirtesi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Lundi; bâtie par Ahmedaga, commandant du marché. 

778. Arkiedji mesdjidi, mosquée du Faiseur de petits Bonnets pour la sueur ; bâtie par Mohammedaga, fabricant de petits bonnets pour la sueur, en 950 (1543). La chaire du prédicateur du Vendredi fut établie par le reïs-efendi Abdoullahefendi, qui mourut subitement à la Porte en 1178 (4764). 

779. Hadji Bekir djamisi, originairement une mesdjidi bâtie par Kourbaghi Nassouh. 

780. Aga mesdjidi, bâtie par le kislaraga Mohammedaga, qui est enseveli dans la mosquée qu'il construisit à Constantinople près du marché du Mercredi (tscheharschembe Tscharskhousi). 

781. Daresch Schifa mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de l'Hôpital, bâtie par l'ancienne Walidé, l'unique hôpital de Scutari. Le crieur de la prière et l'imam furent payés dès la grande fondation de la grande mosquée de l'ancienne Walidé. 

782. Ssalih Efendi mesdjidi, dans le voisinage du cloître Ahorn, dans Tschaouschderé; bâtie par l'inspecteur du bâtiment de la mosquée du Vendredi de la vieille Walidé. 

783. Osman Efendi djamisi bâtie par le scheïkh Osman Efendi en 1133 (4720). 

784. Kossra mesdjidi, bâtie par Kossrazadé Moustafa Efendi. 

785. Fenayi mesdjidi, bâtie par le scheïkh Seïd Ali Efendi, de Kutahiyé il a aussi bâti à Magnésie une mosquée et une fontaine, qui s'appelle encore fontaine du Scheïkh ; bâtie en 1126 (1714). Un drapeau flotte sur son mausolée, parce qu'il fit la guerre aux Russes ; avec une école fondée par le vizir Türk Ahmedpascha. 

786. Kadiasker mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Grand-Juge provincial, dont le père, Moussliheddin, mourut alors qu'il était scheïkh du derwiche Seïni; parent d'Ebousououd. 

787. Aschdjibaschi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Cuisinier supérieur Mohammedpascha, mort en 1062 (1654); son tombeau se trouve dans le caveau de l'ambassadeur indien. 

788. Taschdjilkr mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi des Tailleurs de Pierre bâtie par Mohammcdaga, inspecteur du bâtiment de la mosquée de la sultane Mihrmah, nommée vulgairement mosquée du Débarcadère (Iskelé djami), bâtie en 955 (1548). La fontaine est due au grand-vizir Roustempascha, comme l'indique la date rimée. Vis-à-vis de la mosquée, dans un tombeau bâti pour lui, repose Himmetdedé, mort en 1041 (1631). ). 

789. Tasidjileii Odjagi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Corps des Gardcurs de Chiens de Quête, réparée sous le grand-vizir Alipapascha fils du docteur. Le fondateur primitif est le Sultan Souleïman Ier. 

790. Kawakseraï mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la place du Palais; bâtie par le Sultan Ahmed Ier; avec une tribune impériale et les autres accessoires d'un lieu de prières impérial. 

791. Orta Sofa mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Sofa du milieu bâtie par le Sultan Souleïman Ier. 

792. Kawak Iskelesi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Débarcadère, près du Platane; bâtie par Lala Deschiraga, trésorier sous le règne du Sultan Mohammed IV, en 1133 (1720). La chaire du prédicateur fut établie par le kislaraga Beschir, qui bâtit une mosquée, et qui est enseveli à Eyoub. 

793. Kharab mesdjidi. C'est-à-dire la mosquée en Ruines; bâtie par le kislaraga Tschatschou Ibrahimaga il a aussi établi sur la place, entre le quartier des Gardeurs de Chiens de Quête (tasidji) et celui des Gardeurs de Chiens courants (Sagardjiler), un grand autel qui n'est pas en ruines, et qui sert de lieu de prières, avec la date rimée 1149 (1 736) Le fondateur avait été, un an auparavant déposé, de sa charge. L'atelier du potier voisin avait été originairement bâti pour les aides-maçons du fondateur. La fontaine est une fondation pieuse du Sultan Ahmed Ier celle qui est de l'autre côté du chemin, sous le sofa de la prairie, est celle de Khasinedaraga. 

794. Scherefabad mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la Noblesse, servie par les bostandji et bâtie pour eux. 

795. Ssaladjak mesdjidi, bâtie par le maitre des cérémonies Aakif Mohammedbeg achevée en 1114 (1702). Il est enseveli dans le voisinage des derwiches d'Houdayi Mahmoud. 

796. Sinanpascha djamisi, bâtie par le conquérant de Yemen Sinan, vizir pour la cinquième fois, qui repose sous un dôme funéraire particulier, près de la rue du Diwan; mort en 1004 (1595). 

797. Fatih mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Conquérant (le Sultan Mohammed II). 

798. Mirakhor djamisi. C'est-à-dire mosquée du Maître des Écuries Elhadj Mohammedaga, au service du grand-vizir Djighalazadé Sinanpascha (Cicala) ; vis-à-vis est la maison de lecture du Koran de la sultane Aïsché, et l'école de la sultane Mihrmah. 

799. Kapitanpascha djamisi; originairement bâtie par le jurisconsulte Hamza, qui mourut en 905 (1499). Kaimak Moustafapascha, beau-fils du grand-vizir Damad Ibrahimpascha, mis à mort à la chute du trône du Sultan Ahmed III, rebâtit cette mosquée de fond en comble. Il repose auprès du mausolée de Kara_ Moustafapascha, l'ancien grand-vizir, auprès de la rue du diwan il fut exécuté en 1143 (1730), trois ans après l'achèvement de la djami. 

800. Tounisbaghi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Jardin du Vin de Tounis; bâtie par Khodja Bali. Il est enseveli vis-à-vis de la mosquée. 

801. Ihsaniyé djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi de la Bienfaisance; bâtie par le Sultan Osman III en 1469 (14755). 802. Ihsaniyé mesdjidi, bâtie de même par le Sultan Osman III. La précédente est la grande mosquée du Vendredi (djami) celle-ci la petite mosquée (mesdjidi). Les maisons du quartier Ihsaniyé, c'est-à-dire de la Bienfaisance, dépendent de la fondation de l'école et du lieu de rafraîchissement que la sultane Khadisché, fille du Sultan Mohammed III et tante du Sultan Osman III, établit à Constantinople en dehors du serai d'Aïwan, vis-à-vis du palais du bord de la mer. Le Sultan Osman III et cette sultane reposent à Constantinople, dans le mausolée de la mosquée du Vendredi de la Walidé. 

803. Souleïmanpascha djamisi, bâtie par le grand-vizir Souleïmanpascha en 1098 (1686); avec une tribune impériale, des réservoirs d'eau et une grande fontaine. Le fondateur a été exécuté et repose devant la mosquée. 

804. Tschakirdjibaschi djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi du Chasseur d'Éperviers; bâtie par le tschakirdjibaschi Hasanaga. Comme l'école qui est auprès est en ruines, le sofa (estrade de la cour de devant) de la mosquée sert pour l'école. Le fondateur repose à Andrinople, dans le cloître bâti par lui la date de la construction, 966(1558). Devant le Mihrab repose le vizir Khodja Mohammedpascha, qui entra en campagne contre Erlau avec le Sultan Mohammed IV mort en 1007 (1598). Près de la porte qui conduit à Ihsaniyé, est la tête d'Alipascha, de Smyrne, exécuté alors qu'il était retiré du gouvernement d'Egypte, en 1123 (1711). ). 

805. Nassouhi Tekiesi djamisi, bâtie par l'épouse du grandvizir Damad Hasanpascha, la sultane Khadisché, fille du Sultan Mohammed IV, pour les exercices de piété du scheïkh Nassouhi; son époux mourut alors qu'il était démis du gouvernement de l'Egypte, en 1425 (1713). Le neveu, sus-mentionné, de la sultane y fut sous le règne du Sultan Mahmoud Ier, enseveli à côté de son père, en 1152 (1739). Le père de l'auteur du Jardin des Mosquées était Kiaya de cette sultane ; le scheïkh Nassouhi Elhadj Mohammed Ben Nassouh, de l'ordre des Khalweti, est le successeur du scheïkh Karabasch Ali Efendi, de la chaine (successeur) du scheïkh Schâban Efendi, de Kastemouni; il repose auprès de la mosquée, dans un mausolée particulier mort en 1120 (1717). 

806. Scheïkh diamisi, bâtie par le scheïkh Diwitdji (faiseur d'encre) Moustafa, successeur de Makaad Ahmed Efendi, successeur lui-même du scheïkh Mahmoud Houdayi avec la série des scheïkhs. 

807. Tchingané Fourouni mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Four des Bohémiens bâtie par Kametizadé Alaeddin, enseveli en cet endroit en 1000 (1591). Elhadj Ismaëlaga, kiaya des marchands d'orge, bâtit une école en ce lieu. 

808. Touighar Hamsa mesdjidi, bâtie par Touighar Hamsatschelebi, qui est enseveli devant le maître-autel c'est pourquoi ce lieu s'appelle la colline de Touighar. 

809. Fatima Khatoun mesdjidi. Le tombeau de la fondatrice est inconnu. 

810. Schedjaabagi mesdjidi, bâtie par le scheïkh Selami Ali Rfendi, nommé deux fois scheïkh du cloître de Mahmoud Houdayi. 

811. Serdji mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Moineaux; bâtie par Sordjé Mohammed, dont le tombeau est dans le voisinage de Bülbülderé (vallée des rossignols). 

812. Koumri mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Tourterelles; bâtie par Koumri Mohammedaga. 

813. Tenbeller mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des Fainéants; bâtie par Elhadj Mohammed Efendi. 

814. Moundjibaswii mesdjidi. C'est-à-diro mosquée du Supérieur des Ciergiers; bâtie par lo chef des ciergiers Mohammedaga, de Selim Depesi. 

815. Khadidjé Khatoun mesdjidi, bâtie par Hadji Houseïn. 

816. Ssolak Sinan mesdjidi, bâtie par le supérieur des Ssolak (les archers de la garde) Sinanaga. La date rimée, 955 (1548), est écrite sur une tablette suspendue dans la mosquée. 

817. Dorbali mesdjidi, bâtie par Ali Baliaga, du temps du sultan Mohammed II. 

818. Ewha mesdjidi, bâtio par Ewlia Khodja Mohammed Efendi. 

819. Boulghourlu mesdjidi. Le tombeau du fondateur est inconnu. L'école voisine est celle de Mohammedpascha, rebâtie par le grand-vizir Raghibpascha. 

820. Baki Efendi djamisi, bâtie par Abdoulbaki, dont le tombeau est inconnu. 

821 Oguzlimani mesdjidi. C'est-à-diro mosquée du Port des Bœufs bâtie par Abdourrahman, un des silihdars du Sultan Moustafa III. La date rimée, 1180 (1766), est écrite sur une tablette suspendue dans la mosquée. Le tombeau du fondateur est à Scutari, dans le voisinage du Yanik Omer Kapousi (fontaine de l'Omer-Brûlé) mort en 1184 (1770). 

822. Mirzazadé mesdjidi, bâtie par le moufti Mirzazadé Mohammed Efendi, au temps du Sultan Mahmoud Ier. Son nom donne la date de sa mort, 1147 (1734). Sur une tablette suspendue dans la mosquée est écrite l'histoire détaillée de son songe, et mention est faite de la permission que lui donna le Sultan de bâtir la mosquée. La construction fut achevée sous le grand-vizir Ali, fils du docteur, et l'administration en fut accordée aux enfants du fondateur. Son fils, Mohammed Seïd Efendi, y fut enseveli en 1188 (1774), alors qu'il était moufti démissionnaire. 

823. Hadji Khodja Tekiesi mesdjidi bâtie par Abdoullah Efendi, ancien inspecteur des monnaies, ensuite kiaya du grand-vizir, avec deux queues, envoyé comme gouverneur à Meraasch. Il bâtit cette mosquée sur la colline du Sultan en 1166 (1752). 

824. Altmisch Odalar mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des SoixanteChambres bâtie par Begdemur Alidedé Ibn Hammal Welidedé en 1140(1727). 

825. Odalah mesdjidi, bâtie par Osmandcdé, le porteur de bâton (assadar) du grand scheïkh Mahmoud Houdayi son tombeau est en dehors du mausolée du scheïkh Makaad Ahmed Efendi. Ces chambres sont aussi connues sous le nom des Soixante-dix-huit-Chambres (en opposition avec soixante précédentes); dans le voisinage, de Bülbülderé (vallée des rossignols). 

826. Haïderdedé mesdjidi, bâtie par le scheïkh Heïder, de Boukhara, qui laissa des poésies sous le nom de Reza mort en 1177 (1705).

827. Selamiyé mesdjidi, bâtio par Selami Scheïkh Ali Efendi. scheïkh du cloître de Mahmoud Houdayi, cloître des Djelweti. 

Le nombre des mosquées de Scutari est de soixante-dix-neuf, dont trente-cinq mosquées de quartier et quarante-quatre mosquées du Vendredi ; viennent maintenant celles de Haïderpascha, Ibrahimaga Tschaïri, Dedeler, Kadikoi, Ssari Kadi Boulghourlu et Kizikli. 

XXIII. – Mosquées situées depuis Haïderpascha jusqu'à Kizikli. 

828. Haïderpascha djamisi, bâtie par Mohammed Efendi, fils d'Omer Efendi changeur des taillandiers, contemporain de l'auteur du Jardin des Mosquées. 

829. Ibrahimpascha Tschaïri mesdjidi. C'est-à-dire mosquée des prairies d'Ibrahimaga ; bâtie par le kislaraga de ce nom en 888 (1483); originairement une prairie sur laquelle furent bâties dix chambres pour les gens mariés et dix pour les célibataires, et dont plus tard le scheïkh Moustafa, scheïkh des derwiches Kadiri, fit un cloître. La chaire a été établie par Elhadj Welieddinaga, qui, dans les derniers temps, était yedekji (conducteur du cheval de main) du kislaraga Bcschir, et qui fut plus tard aga des Turcomans. 

830. Dedeler mesdjidi, connue aussi sous le nom de Meskinler (les Mesquines) bâtie par le Sultan Sélim Ier en 930 (1514). La chaire fut fondée par le grand-vizir Ethadj Mohammed Eminpascha en 1182 (1768). Ce fut lui qui, dans la même année, porta, dans la guerre contre les Turcs, l'étendard sacré. L'année suivante, il fut destitué et exécuté. 

831. Kadiköi djamisi. C'est-à-dire mosquée de Chalcédoine bâtie par le kislaraga Osmanaga, qui établit l'usage du présent de l'encens, que le porteur des présents pour la Mecque et Médine (sourre emini) porte tous les ans à la Mecque et à Médine. Le kislaraga Mousselli Bekir Osman établit les réservoirs et la fontaine qui s'y trouvent, avec la date en vers, 1030 (1620). Le nom actuel de cette mosquée, Chalcédoine, vient de la mosquée du juge Mohammed Efendi, que, sur l'ordre du Sultan Ahmed Ier, le kislaraga Osmanaga reconstruisit. 

832. Tschakiraga mesdjidi. Le tombeau du fondateur est inconnu. 

833. Djaferaga mesdjidi, bâtie par le kislaraga de ce nom, qui y est enseveli. 

834. Sultan Moustafa mesdjidi, bâtie par le Sultan Moustafa III achevée en 1174 (1760). 

835. Boulghourli mesdjidi, bâtie par le baltadji Mohammedaga, dont le tombeau est inconnu. La chaire fut fondée par le grandvizir précédent, Baïrampascha, l'école par le silihdar impérial Souleïmanaga en 11 4 (17S0), et le bain simple qui est à côté (tek haman, par opposition avec le bain double, tschifté hamam) fut établi par le fameux scheïkh Mahmoud Houdayi. 

836. Kisikli mesdjidi, bâtie par le bostandjibaschi Abdoullah, mort en 1000 (1591) il bâtit aussi des mosquées du Vendredi à Istawroz, à Brousa et à Lanka, dans Constantinople. 

837. Selami mesdjidi, bâtie par le scheïkh Ali Efendi, dont il a déjà été question à propos de Scutari. Les frais de la chaire du prédicateur furent payés pour la première fois par Damad Mohammedzadé Izet Alipascha, qui fut depuis defterdar à trois queues, et mourut gouverneur d'Eriwan en 1142 (1729). Il repose à Eriwan, près de la mosquée du Vendredi, bâtie en cet endroit par la sultane Ssaliha, Walidé du Sultan Mahmoud Ier; près de lui Redjebpascha, serasker contre les Perses, et Benli Moustafapascha. La date en vers de la fontaine de Tschamlidjé, a été faite par Naali Efendi en 1021 (1612). 


XXIV. Mosquée de Ssari Kadikariesi. 

838. Le village Ssariköi (village Jaune) est situé au pied du mont Alemtagh, derrière Scutari. Là repose Moustafadedô Efendi, fils de Ssari Kasi Mohammeddedé Efendi, fils du scheïkh Eliasbeg mort en 887 (1482). Ce scheïkh Elias est parent au huitième degré du grand schoïkh Nodjmeddin, dont le cousin se rattache au grand scheïkh Djouneïd, de Bagdad. Auprès de son tombeau, la sultane Banou, mère du Sultan Mourad III, bâtit une mosquée, et Bosnewi Osman Efendi, le maître d'écriture du Sultan Moustafa III, établit la chaire du prédicateur en 1181 (1767); dernières mosquées construites sur le rivage asiatique du Bosphore. 

XXV. Mosquée d'Istawroz. 

839. Istawroz djamisi bâtie par le bostandjibaschi Abdoullahpascha, qui fonda aussi la mosquée de Kisikli et celle qu'on voit dans le Wlangabostan à Constantinople. L'inscription de son tombeau donne la date de sa mort, 1 000 (1591 ). La tribune impériale fut bâtie sous le Sultan Mahmoud Ier. Le Sultan Abdoulhamid appliqua quelques fondations de cette mosquée à celle qu'il fonda à Istawroz. Sur le débarcadère est un nouveau lieu consacré à la prière avec deux réservoirs, bâti par le nischandji Osman Efendi, de Yenischehr, qui fut d'abord reïs-efendi puis ambassadeur, puis décoré des trois queues, titre avec lequel il mourut. 

XXVI. Mosquée de Beglerbegi. 

840. Beglerbegi djamisi, bâtie par le sultan Abdoulhamid, avec tous les accessoires, en 1192 (1778), et donnée en présent, comme l'indique l'inscription, à sa mère Rabia, ainsi que l'école, qui porte la même date. Le schehr Emini Hafiz Elhadj Moustafa Efendi, inspecteur de la construction des nouvelles fondations du Sultan Abdoulhamid, à Constantinople, près de la porte des Jardins (le mausolée, la cuisine des pauvres et. la bibliothèque), reçut l'ordre d'achever cette, mosquée avant les autres bâtiments. Fitnet Zobeïde, sœur du moufti Esaad Efendizadé Mohammed Scherif Efendi composa peut-être le vers de la date, qui se trouve sur une table appendue aux murs de la mosquée. Outre la cuisine des pauvres (imaret), il y a un lieu de rafraîchissement (sebil) et aussi une école (mehteb) et en dehors des deux portes de la cuisine des pauvres, il y a à chacune d'elles une fontaine (tscheschmé puis le mausolée (turbe) et une académie (médrésé), enfin une bibliothèque (koutoubkhané), ), avec la date rimée. Seïd Mohammedpascha, de Kaïssariyé, qui fut d'abord page de la trésorerie, puis de l'intérieur, puis silihdar, vizir, et grand-vizir pendant vingt mois, et qui atteint de la jaunisse, mourut dans la nuit du 25 safer, le même jour que le prince, fils ainé du Sultan Abdoulhamid, Sultan Mohammed, mourut de la petite-vérole, est enseveli près du mausolée du Sultan Abdoulhamid, à l'intérieur de la fenêtre qui s'ouvre sur la rne. Il a déjà été dit que le Sultan Abdoulhamid bâtit une mosquée du Vendredi à Bagdad. Lorsque son fils, le sultan régnant Mahmoud II, monta sur le trône, il ajouta un minaret à cette mosquée, et y fit placer une lampe qu'on allume pendant les nuits du Ramazan. La date rimée fut composée par Schanizadé, c'est-à-dire le fils du faiseur de peignes Mohammed Atallah Efendi, qui fut revêtu du titre d'historiographe du droit, avec le caractère d'un juge de la Mecque, en 1236 (1820) (ajouté par le copiste du Jardin des Mosquées). 

XXVII. Mosquée de Tschengelkoi. 

811. Omer Efendi mesdjidi, bâtie par Elhadj Omer Efendi. La sultane Ssaliha, mère du Sultan Mahmoud, établit la chaire du prédicateur. 

842. Kehimé Khatoun djamisi, bâtie par la dame Kerimé. Son fils Ahmedpascha y fonda une école; on a dit, à l'occasion de l'école qu'il établit aussi à Kourouktscheschmé qu'il était enseveli dans la prairie d'Ibrahimaga. où, peut-être sa mère repose aussi, près de lui. L'administrateur du wakf de cette dernière mosquée administre aussi celle-ci. Le village doit son nom, d'après Ewlia, auteur de l'Histoire des Voyageurs, aux crochets qui, au temps de la conquête, furent trouvés en cet endroit. 

XXVIII. Mosquée de Koulleli. 

843. Koulleli mesdjidi, bàtie par Kaïmak Moustafapascha, qui, à la cimte du trône du Sultan Ahmed III, et lorsqu'il était kapitanpascha, périt avec son beau-père, le grand-vizir Damad Ibrahimpascha il repose auprès du mausolée de son ancêtre Kara Moustafa, à Constantinople, près du chemin du Diwan et de sa médrésé; enseveli en 1143 (1730) dans le voisinage, un sofa de prairie ( tschemen sofa) et une fontaine (tscheschmé) La date rimée, 1137 (1724). 

844. Ssamssoundjiler mesdjidi, bâtie par le Sultan Souleïman; près du lieu où étaient gardés ses dogues. 

XXIX. Mosquée de Wanikoi. 

845. Le village Wanikoi, appelé autrefois Papasgadji, c'est-à-dire des Prêtres, fut donné en propriété par la Sublime-Porte au fameux prédicateur de Mohammed IV, Wani, qui alors bâtit en cet endroit une mosquée du Vendredi. Le sckeïkh Wani, qu'affectionnait le grandvizir Koprulazadé Fazil Ahmedpascha obtint, le premier, du moufti Minkarizadé Yahya Efendi l'honneur d'enseigner dans le serai, auquel il fut attaché comme prédicateur du Vendredi en 1076 (1665); en 1094 (1683) il prit part avec le grand-vizir Kara Moustafapascha, de Mersifoun, au siège de Vienne, comme scheïkh du camp impérial. Après l'exécution de Kara Moustafa, il fut exilé au village de Kestel, près Brousa c'est là qu'il mourut en 1096 (1684), et qu'il fut enseveli dans le voisinage de la mosquée bâtie par lui en cet endroit. Il est auteur des ouvrages Araisi Kouran (les fiancées du Koran), Koulassat El-Tefouzir (Modèles des Commentaires du Koran), et d'autres encore. A Kestel, il établit une cuisine des pauvres et une médrésé. Lorsque son élève, Sultan Moustafa II, monta sur le trône, il fit suspendre dans la mosquée une table d'inscriptions, et Diwitdar Mohammedpascha, un des vizirs du Sultan Mahmoud et du fils de Moustafa, la reconstruisit en 1166 (1752). 

XXX. – Mosquée de Kandilli. 

846. Kandilli djamisi, bâtie par le Sultan Mahmoud Ier, qui établit pour la première fois une mosquée dans ce lieu, originairement jardin de plaisance de S. Mourad IV. On y voit son bain et sa fontaine; la date rimée porte 1165 (1751). Sur la place de l'école, une belle fontaine fondée par Khadischa, une des habitantes de Roumilihisshar, avec la date rimée 1169 (1755). Le vizir Diwitdar Mohammedpascha se servit de l'eau de la fontaine, établie par le chef des eunuques de la mère de Mourad IV, pour en alimenter une autre. Le vizir Diwitdar Mohammedpascha bâtit la maison de plaisance de Koutschouksou (petite eau), dont la promenade aboutit à Kandilli. 

XXXI. – Mosquée de Bouyouk Gokssou. 

847. Degirmen mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Moulin; auprès du pont so trouve la mosquée des Bostandji, dont les hommes furent transportés au seraï de Koutschoukgokssou, de sorte qu'il n'y resta que les Ousta dans le voisinage, l'atelier des potiers. Dans la suite Ssalihaga, chef supérieur des boulangers du biscuit, rebâtit cette mosquée; c'est lui qui établit aussi le four voisin, et le moulin qui a donné son nom à la mosquée. 

XXXII. – Mosquées d'Anatoli Hissari. 

848. Anatoli Hissari djamisi. C'est-à-dire mosquée du Château d'Anatolie; devant le château, tout près de la mer; bâtie par le Sultan Mohammed II. Du côté des canons de la forteresse, sur une place découverte, il y a un lieu consacré à la prière, avec un autel de pierre, une chaire de prédicateur et une grille. La dame Jasmin est la fondatrice de l'école qui est vis-a-vis de la mosquée du Vendredi.

849. Sinan Efendi mesdjidi, bâtie par Mouhschi Sinaneddin Yousouf Ben Hosameddin Efendi, qu'ont rendu fameux ses gloses sur le commentaire du Koran de Beïdliawi. Il mourut à l'âge de quatre-vingt-treize ans, et fut enterré à côté de son beau-père Ssari Gürz Moussliheddin dans le voisinage, une école. 

850. Tolabi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Tiroir (ou de la Layette); bâtie par le Mouschi Sinan Efendi, déjà nommé maintenant en ruines. 

XXXIII. – Mosquées de Kanlidjé Kariesi. 

851. Kanlidjé mesdjidi, bâtie par le vizir Ouzoun Ghazi Iskenderpascha, bostandjibaschi, en 997 (1388) son tombeau se trouve dans la cour de la mosquée. A ses côtés repose son fils Ahmedpascha dans le voisinage est une médrcsé et uno école. Quelques-uns disent que Mouhschi Lari y est enseveli mais il est certain qu'étant mort à Diarbekr, alors qu'il était moufti et mouderris, il a été et est encore enterré dans l'enceinte de la mosquée du Vendredi d'tskenderpascha. Il est auteur de gloses sur le Mewakif et le Schemaël, d'une suite des biographies d'Attayi et d'une grande histoire mort en 979 (1571). A droite de la djami reposent le moufti Abdoullah Efendi, de Yenischehr, le dernier moufti du Sultan Ahmed III, et Emini Mohammed Efendi, mort en 1176 (1762), alors qu'il était juge démissionnaire de Brousa. 

852. Sinan Efendi mesdjidi, bâtie par Sinan Efendi, qui bâtit aussi à Constantinople une mosquée, une école et une médrésé. Il laissa un traité mystique; mort en 971 (1666). Kandlidjé, dont le territoire s'étend jusqu'à Tschouboukli, est célèbre par son lait caillé (yoghourd). 

XXXIV. – Mosquée de Tschouboukli Baghdjezi.

853. Odjak mesdjidi. Khalilaga, le bostandjibaschi, fonda la chaire du prédicateur. Elle possède une belle promenade, avec un bassin et une fontaine décorée de colonnes. Un morceau de poésie donne la date de sa fondation 1124 (1712). Le sofa de gazon voisin est une fondation pieuse du grand-vizir Ibrahimpascha, qui bâtit aussi un grand kiosque à Tschouboukli, et qui fut exécuté au détrônement du Sultan Ahmed III. 

XXXV. Mosquée de Paschabaghdjesi. 

854. Djamisi Kebir. C'est-à-dire grande mosquée du Vendredi, bâtie en 1177 (1763) par le Sultan Moustafa III, avec un bain, une fontaine, une école, un bassin et une grande fontaine (tschoukour tcheschmé), et aussi un sofa de gazon. 

XXXVI. Mosquée d'Indjirkoi. 

855. Indjirli Kariesi djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi du village des Figues; bâtie par lo bostandjibaschi Sinanaga; reconstruite par le bostandji Düzi Houseïnaga. Son tombeau est à Scutari, vis-à-vis de la prairie, dans le voisinage de Karadja Ahmed; mort en 1139 (1726). L'administration de la police de cet endroit dépend de Kandlidje, dont il faisait autrefois partie. Le village d'Indjirkoi finit à Sultania, qui est soumis à un Ousta particulier des bostandji. Le petit ruisseau Gümischsou, c'est-à-dire eau d'argent, descend de la montagne vers ce lieu. Le fils du vizir Pir Moustafapascha, et le gendre du moufti Pirizadé Osman Efendi, Mohammed Efendi y bâtirent une fontaine et un sofa en 1177 (1763 ). Sultania finit à Begkoz. 

XXXVII. – Mosquées de Begkoz (noix des princes).

856. Begkoz djamisi, bâtie par le bostandjibaschi Moustafapascha qui bâtit aussi une mosquée du Vendredi dans le village de Sina Binari et une mesdjidi dans le village Yali; c'est également à lui qu'on doit le coche d'eau de ce village. Behrouzaga établit la grande fontaine ce fut lui qui bâtit à Constantinople la mosquée située près du marché Odabaschi. La fontaine n'a pas son égale en beauté dans tous les villages du Bosphore; elle fut bâtie en 1139 (1746), sous la surveillance d'Ishakaga, inspecteur de la douane. 

857. Mewemzadé mesdjidi, bâtie par Mohammed Efendi, qui mourut dans un pèlerinage. 

XXXVIII. Mosquée de Balikoi. 

858. Balikoi mesdjidi, bâtie par Moustafaaga, dont nous avons parlé comme fondateur de la mosquée du Vendredi de Begkoz. Dans • le cimetière de ce village repose Younis, un des vainqueurs de Constantinople, sous Mohammed II au bout de ce village est une belle promenade. 

XXXIX. – Mosquées de Khounkiar Isk-elesi ( débarcadère impérial). 

859. Odjak mesdjidi, connue sous le nom de Kopekdjiler. 

860. Odjak mesdjidi, seconde mosquée de l'Odjak (bostandji), sans minaret. L'intendant des moulins voisins s'appelle Oundjibaschi; la farine qu'on moud en cet endroit se vend à Constantinople, à Parmak Kapou, près de la place de Mahmoudpascha. Dans le voisinage, on remarque le kiosque impérial Tokatbaghdji, et une promenade impériale, sous la surveillance d'un ousta particulier des Bostandji. D'après ce que raconte Ewliatschelebi, dans son Histoire des Voyageurs, ce lieu s'appelle ainsi, parce que c'est là quo le Sultan Mohammed II reçut la nouvelle de la prise de Tokat. 

XL. Mosquée de Dereskikariesi. 

861 Debeski mesdjidi bâtie par le moufti Molla Mohammed Efendi, mort en 954 (1547); avec de l'eau excellente. 

XLI. – Mosquée d'Akbaba Kariesi. 

862. Akbaba djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi du village Akbaba; bâtie par la dame Djanféda, qui fonda à Constantinople la mosquée du kiaya, et aussi le lieu de rafraîchissement et la fontaine situés dans le voisinage du marché aux Selles. Akbaba est un de ceux qui vinrent avec Mohammed II vis-à-vis de la mosquée du Vendredi est un grand tombeau, avec une pierre sans inscription. 

XLII. Mosquée de Youschaa Taghi. 

863. Youschaa Taghi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée de la Montaene de Josué (mont de géant); bâtie parle grand-vizir Mohammed Saïd en 1169 (1755); dans le voisinage du tombeau de Josué, sans maçonnerie, avec des cellules pour le gardien du tombeau (tourbedar) et des ermites (sawedar). Mohammed Saïd, fils de Mohammed Efendi, le vingt-huitième, mourut en 1175 (1761), alors qu'il était gouverneur de Merâsch. Le Josué enseveli en cet endroit n'est pas le prophète, mais un autre saint homme, de même que le jardin voisin, Madjar Baghdjé, ne tire pas son nom de la Hongrie, mais de Mai Djari, c'est-à-dire eau courante. 

XLIII. Mosquée de Yoris Kalaasi.. 

864. Yoris Kalaasi djamisi. C'est-à-dire mosquée du Vendredi du Château de Yoris; bâtie par le Sultan Bayezid II. Dans le château, il y a trois maisons, une fontaine et un bain bâti par Elhadj Mohammedaga, un des anciens dizdar. Le cimetière voisin est un lieu de pèlerinage, parce qu'on y a enterré beaucoup d'individus morts dans des combats saints. 

XLIV – Mosquées d'Anatoli Kawakhissari. 

865. Kawak Kalaasi mesdjidi. C'est-à-dire mosquée du Château Kawak d'Anatolie; bâtie par Kôzem Mahpeïker, grand'mère du Sultan Mohammed II mère du sultan Ibrahim. Elle bâtit en même temps la mosquée et le château en 1033 (1623); ainsi le rapporte Ewliatschelebi, dans sa description des voyages. Elle repose auprès du tombeau de son époux, le Sultan Ahmed Ier, près de sa mosquée. 

866. Ali Reïs mesdjidi, bâtie par Elhadj Ali en 1001 (1592). 

867. Yeni djamisi. C'est-à-dire nouvelle mosquée du Vendredi; bâtie par le Ousta Elhadj Mohammedaga en 1106 (1694) il mourut à Mefrik à trois stations de Damas. L'école voisine fut établie par le kislaraga Yousouf, et Mohammedaga, kiaya du grand-vizir Damad Ibrahimpascha, qui fut tué ainsi que lui, bâtit pour les voyageurs un grand khan. Le chronogramme de Wehbi donne pour l'année de sa reconstruction 1163 (1749). 

Outre les deux châteaux de Kawak, il y a encore ceux de Fener, dont il a déjà été parlé plus haut, dans la description de Roumili. 

La description fut achevée par l'auteur en 1105 (1780).

1. Constantinople 499
2. Devant les portes 37
3. Eyoub 46
4. Daoudpascha et environs 8
5. Khaskoi 10
6. Kasimpascha 45
7. Galata 14
8. En dehors de Galata 14
9. Topkhané 37
10. Bcschiktasch 19
11.Ortaköi 3
12. Kouroutschesmé 1
13. Bebek 2
14. Roumili Hissari 7
15. Mirgoune Obli 1
16. Istenia 4
17. Yeniköi 4
18. Kefeliköi 1
19. Bouyoukderé 2
20. Ssariyar 1
21. Roumili Hawak Hissari 3
22. Scutari 79
23. Haïderpascha 10
24. Ssari Kadi Kariesi 1
25. Istawroz 1
26. Beglerbegi 1
27. Tschengelköi 2
28. Kouleli 2
29. Waniköi 1
30. Kandili 4
31. Bouyouk Gökssou 1
32. Anatoli Hissari 3
33. Kanlidjé Kariesi 2
34. Tschouboukli Baghdjesi 1
35. Paschabaghdjesi 1
36. Indschirköi 4
37. Begkoz 2
38. Baliköi 4
39. Khounkiar Iskelesi 2
40. Dereski Kariesi 1
41. Akbaba Kariesi 1
42. Youschaa Taghi 4
43. Yoris Kalaasi
44. Anatoli Kawak Hissari 3

Total :  877

Églises converties en mosquées, voyez numéros 1er (mosquées du Sultan); 22, 23, 36, 44, 75, 92, 100, 179, 183, 196, 233, 242, 264, 260, 264, 267, 268, 275, 277, 300, 302, 310, 327, 329, 334, 345, 346, 350, 383, 394, 395, 398, 399, 408, 410, 413, 439, 489, 638, 648, 663, 671, 748, en tout 44 mosquées, autrefois églises. 

Outre les 10 mosquées qui furent élevées, dans le principe, comme mosquées impériales sous un nom particulier, il y en a encore 9 autres qui jouissent du titre et des prérogatives de mosquées impériales car le nouveau Moniteur ottoman en porte le nombre à dix-neuf. 


Liste des médrésés ou Hautes écoles de Constantinople d'après l'ordre chronologique de leur fondation. 

Sous le sultan Mohammed II. 

1–8. Le sultan Mohammed II fonda, près de la mosquée bâtie par lui, les huit médrésés qui furent nommées Médrésés de la Plaine (Ssahn). 

9. Akschemseddin médrésési, fondée près de Sainte-Sophie, par ou pour Akschemseddin, le scheïkh qui découvrit le tombeau d'Eyoub, pendant le siège de Constantinople. 

10. Kalendehkhané médrésési (ancienne église), près de la mosquée du Vendredi de la maison des Kalenders. 

11. Sirek médhésési (ancienne église), fondée en mémoire du scheïkh Abdallah, vingt ans après la conquête de Constantinople, et près de la mosquée du Vendredi, qui était autrefois l'église de Dieu qui voit tout (pantepoptou). 

12. Mouhadpascha médrésési, près de la mosquée de ce nom fondée par un des vizirs de Sultan Mohammed II. Il périt sur le champ de bataille, à Diarbekr, l'an 879 (1473). 

13. Oudj Mihrablü médrésési, médrésé de la mosquée des Trois Sanctuaires fondée l'an 880 (1478) par celui même qui avait fait construire cette mosquée, Khodja Khaïreddin, un des ousta (maîtres) du Sultan Mohammed II on la nomme aussi la mosquée du Kasandjiler, c'est-à-dire du Drouineur. 

14. Ibrahimpascha médrésési, fondée l'an 883 (1478) par le fils de Khalil, près de la mosquée du Vendredi, de même nom, élevée aussi par lui. Son père Khalil, et son grand-père Ibrahim, qui fut aussi grand-vizir, étaient de la famille Djenderili. 

15. Molla Khosrew médrésési, près de la mosquée de ce nom, fondée par Mohammed Ben Firamours. Ce fut le second juge de Constantinople, et celui qui donna à Chalcédoine le nom de Kadikoi (village du Kadi), qu'il porte encore aujourd'hui. Il mourut l'an 885 (1480). 

16. Molla Kodrani médrésési, près de la mosquée de ce nom; fondée par ce célèbre légiste, qui mourut en 892 (U86). Il fonda trois médrésés, l'une dans le vieux serai; l'autre près de la mosquée du scheïkh Wefa, et la troisième près de sa mosquée, à Constantinople.

Sous Bayezid Il. 

17. Reshi Mesdjidi médhésési, près de la mosquée de Resmi Mahmoud Efendi; fondée l'an 886 (1481) par Ali Efendi. 

18. Daoudpascha médrésési, fondée l'an 890 (1 485), près de la mosquée du même nom; bâtie par le Sultan Bayezid II. 

19. Âatik Alipascha médrésési, fondée par le vieil eunuque Alipascha, deux fois grand-vizir, l'an 902 (1496) près de la mosquée du Vendredi, du même nom. 

20. Médrésési du moufti Effalzadé Seïd Hamideddin, près de la mosquée de Keskindedé; fondée l'an 908 (1502); vis-à-vis de la médrésé du kadiasker Hasan Efendi. 

21. Khodja Moustafapascha médrésési. fondée en 918 (1512) par le vieux Moustafapascha, grand-vizir, exécuté à Brousa. 

22. Sikilki médrésési, fondée par un inspecteur des bâtiments des mosquées, le vieux Moustafapascha Mousliheddin Efendi, qui bâtit la mosquée d'Ouzondjowa, à Constantinople, près d'Exi-Marmora.

23. Kahriyjjé médrésési, fondée par Alipascha, près de la mosquée du même nom (autrefois église), auprès de la porte d'Andrinople; c'est là qu'est enterré le poëte Schani, mort en 1180 (1766) il était imam de la mosquée. 

24. Scheïkh Wefa médrésési, près de la mosquée bâtie pour ce scheïkh par le sultan Bayezid II fondée l'an 890 (1485). 

25. Médrésési de la mosquée du Sultan Bayezid Il. Senbili Ali Efendi, le célèbre rnoufti, en fut le premier mouderris. 

Sous Sélim I. 

26. Sultan Sélim médrésési, non près de la mosquée établie par lui, mais dans le voisinage du kiosque Kalidjiler. Elle fut reconstruite par le sultan Souleïman, l'an 970 (1562). 

27. Kasimpascha médrésési, fondée par le pascha de ce nom, qui laissa le sien à un faubourg de Constantinople construite pour le poëte Sourouri, qui y mourut mouderris. Kasimpascha était sérasker au siège de Rhodes. Sourouri mourut l'an 969 (1561). 

Sous Souleïman I. 

28. Souleïmaniyé médrésési, attachées, au nombre de quatre, à la grande mosquée bâtie par Souleïman. 

29. Schehzadé médrésési, fondée par le Sultan Souleïman, l'an 950 (1543) près de la mosquée du prince Mohammed, avec un imaret (cuisine pour les pauvres), une école (mekteb), un hôpital de fous (tabkhané). 

30. Djeseri Kasimpascha médrésési, fondée près de la mosquée de ce nom, à Constantinople, par le vizir Kasimpascha, qu'il ne faut pas confondre avec le sérasker de Rhodes. 

31. Khaïreddin Iskelesi Mesdjidi médrésési, près de la mosquée du lieu où débarqua Khaïreddin Barberousse, à Beschiktasch ; fondée l'an 953 (1546), près de son tombeau. 

32. Mihrmah médrésési, fondée par la sultane de ce nom, fille de Souleiman et de Roxelane près de la mosquée bâtie par elle à Scutari l'an 954 (1547). 

33. Khasseki Djamisi médrésési, ou Khourremiyé, fondée par la sultane Khourrem (la joyeuse) Roxelane, l'an 957 (1 550) 

34. Sal Mahmoud médrésési, fondée l'an 958 (1551) par le silihdar de Souleïman près de la mosquée du même nom, bâtie par lui à Eyoub. 

35. Loutfipascha médrésési, fondée par le grand-vizir, l'an 941 (1534) près de la mosquée du même nom, à Constantinople.

36. Kourekdji médrésési, c'est-à-dirc du Rameur, fondée près de la mosquée du même nom, à Constantinople, par le chef des rameurs de Souleïman. Il bâtit aussi une mosquée à Stenia. 

37. Hamamiyé médrésési près de la mosquée de Tschamaschirdji ou du Baigneur fondée l'an 961 (1553) par Hosameddin Hasan Efendi, juge sous Sultan Souleïman. 

38. Kara Ahmedpascha médrésési, fondée par le grand-vizir de ce nom, exécuté l'an 962 (1555) près de la mosquée qu'il fit construire à la porte du Canon 

39. Beschiktasch Serai médrésési, ou la mosquée du Serai de Beschiktasch, construite en 953 (1555) par le kapitanpascha Sinan, frère du grand-vizir Roustempascha, et qui ne fut achevée que deux ans après sa mort. 

40. Schah Khoban médrésési. fondée par la sultane Schah Khoban, épouse du grand-vizir Louftipascha près de la mosquée du même nom, à Sirek. 

41 Mihrmah médrésési, fondée l'an 965 (1557) par la sultane Mihrmah, fille du Sultan Souleïman et de Roxelane; près de la mosquée (ancienne église) consacrée par elle, à la porte d'Andrinople. 

42. Ssogouk Kojou médrésési ou de la Fontaine fraîche, près de la mosquée Aya Sofia fondée par le kislaraga Djâfer l'an 967 (1559).

43. Kizil mesdjidi médrésési, c'est-à-dire de la mosquée Rouge; bâtie à Eyoub par le batteur de briques Souleiman Tschelebi.

44. Djaferpascha médrésési près de la mosquée de ce nom, voisine de la précédente. 

45. Eski Nischandji médrésési ; fondée à Exi Marmara, par Egri Abdoullah, qui fut deux fois nischandji, prit part avec Souleïman au siège de Ssigeth, et mourut du chagrin que lui causa la mort du Sultan, l'an 1177 (1566). 

46. Roustempascha médrésési fondée l'an 968 (1560) près de la mosquée bâtie par Roustem à Constantinople. 

47. Tekiyé Mesdjidi médrésési ou médrésé de la Mosquée du Cloître ; fondée en même temps que cette mosquée par Khodja Kasim, inspecteur des contributions du grand-vizir Roustem. 

48. Sindjirli Kojou médrésési c'est-à-dire de la Fontaine aux Chaînes; fondée par le grand-vizir de Souleïman, Semis Ali (le gras), successeur du grand-vizir Roustem; non loin de la mosquée du Nischandji Mohammedpascha. 

49. Sitti Khatoun médrésési, près de la mosquée de Sitti Khatoun, fille du moufti Senbili Ali Efendi Djemali mort en 932 (1525); à la porte de Siliwii. 

Sous le Sultan Sélim II. 

50 Esmakhan Djamisi médrésési, près de la mosquée du grand-vizir Mohammedpascha, marié avec Esmakhan, fille de Sélim II, enterrée à Sainte-Sophie, dans le tombeau de son père ; fondée l'an 969 (1564). 

51 Moufti Ahmed Médrésési, fondée l'an 988 (1580) près de la mosquée du moufti Ahmed. 

Sous Mourad III. 

52. Kislaraga médrésési, c'est-à-dire du Kislaraga, qui reposa dans sa mosquée, non loin de la Sélimiyé ; près de lui git Anberaga, non loin de la mosquée de Khodja Roustem; fondée l'an 988 (1580). 

53. Médrésé de la mosquée de Topkhané; près de la grande mosquée fondée par le kapitanpascha Ouloudj Ali (Ochiali), l'an 988 (1580). 

54. Walidé médrésési, fondée par la sultane Nourbanou (femme de lumière), mère de Mourad III, près de sa mosquée, à Scutari avec trois établissements scientifiques une maison pour les lecteurs du Koran (Daroul-Kira); une école de tradition (Daroul-Hadis) et un hôpital (Daresch-Schifa) ; fondée l'an 991 (1583). 

55. Walidé médrésési, fondée par le grand-vizir Ouzdemir Osmanpascha, mort l'an 993 (1585). Elle reçut son nom de la sultane Koseni Mahpeïkcr, grand'mère de Mohammed IV, qui la reconstruisit; non loin des bains du Sultan Sélim. 

56. Aous Efendi médrésési, fondée l'an 994 (1585), non loin d'Egri Kapousi, par Menaw Aous Efendi, fils du tanneur, qui fut deux fois juge supérieur de la Roumilie. 

57. Kanlidjé médrésési, près de la mosquée du Vendredi Kanlidjé, sur la rive asiatique du Bosphore. Le vizir Iskenderpascha Bostandjibaschi construisit la mosquée ; son fils Ahmedpascha fonda la médrésé. 

58. Nischandji Djedid médrésési, près de la mosquée construite par Nischandji Boyali Mohammedpascha, qui mourut l'an 1004 (1595). sixième vizir des coupoles. 

59. Oumm Weled médrésési, c'est-à-dire des esclaves affranchies.

60. Médrésé de Sinanpascha, le grand-vizir; près de la Fethiyé. qui, d'ancienne église, devint mosquée l'an 1000 (1091).

61. Médrésé fondée par le kislaraga Mohammed, qui augmenta partout de nouveaux priviléges l'importance de sa charge; près de la mosquée bâtie par lui en 993 (1585). Cette médrésé s'appelle Daroul-Hadis (ou École de tradition). 

62. Médrésé de la sultane Gewher fille de Sélim II, épouse du kapitanpascha Pialé, fondée l'an 995 (1586) près de la mosquée de Djerrahpascha. 

63. Seraï Agasi Moustafa médrésési, fondée l'an 999 (1591 ), près de la mosquée Karadji, non loin du cloître Aïdinzadé, par l'intendant supérieur du serai, Moustafaaga. 

64. Première médrésé du moufti Sekeria efendi, fondée l'an 1001 (1592); vis-à-vis de la mosquée d'Esiri Mohammed Efendi.

65. Siawouschpascha médrésési, fondée par le grand-vizir Siawousch, déposé pour la troisième fois l'an 1001 (1593) vis-à-vis de la mosquée Diwoghli Tcheschmesi, non loin de la Souleïmaniyé.

66. Papasoghli médrésési, c'est-à-dire du Fils des Prières fondée par Moustafapascha, qui est enseveli à Eyoub, dans le monument de son gendre Khodja Seadeddin, précepteur des princes. 

67. Le même fonda aussi une médrésé, vis-à-vis de celle du moufti Tabakzadé. 

Sous Mohammed III. 

68. Médrésé du sultan Mohammed III. 

69. Hafizpascha Djamisi médrésési, fondée non loin de la place Karaman, près de la mosquée d'Hafizpascha, bâtie l'an 1004 (4595). Une écolo pour les lecteurs du Koran, et une bibliothèque sont attachées à la médrésé. 

70. Kadim Hasanpascha médrésési, fondée par cet eunuque, qui ne fut grand-vizir que deux jours, et achevée avec la mosquée l'an 1006 (1597) non loin de la place Djigalazadé. 

71. Médrésé du Kislaraga Ghasnefer bâtie l'an 1008 (1599); près de la mosquée d'Otakdjiler, à Eyoub

Sous Ahmed I. 

72. Médrésé de la mosquée d'Ahmed, place de l'Hippodrome avcc une maison de fous (tabkhané) et un hôpital (daresch-schifa) fondée l'an 1026 (1617). 

Sous Osman II. 

73. Behramiyé médrésési, fondée l'an 1030 (1620). Le premier mouderris fut Nakiboul Eschraf Koudsizadé Scheïkh Mohammed Efendi. 

74. Duloerogiili Mesdjidi médrésési fondée l'an 1031 (1621) près de la mosquée 'du Fils du Menuisier. On y descend par un escalier. 

75. Walidé médrésési, fondée par la Walidé, mère du Sullari Ibrahim, grand'mère de Mohammed IV, Kosem Mahpeïker près de sa mosquée du Vendredi à Scutari, l'an 1050 (1640).

Sous Mourad IV. 

76. Médrésé du Soubaschi Sobleïmax, fondée l'an 1 033 (1623); le premier mouderris fut Hamidi Mohammed Efendi. 

77. Médrésé de Kemankesch Alipascha, grand-vizir tué l'an 1035(1624); non loin de la mosquée Halidjihasan. 

78. Médrésé Yaiiya Efe.ndi médrésési, fondée l'an 1037 (1627) le premier mouderris fut Scheïkhzadé Mohammed Efendi, inspecteur des Fetwa. 

79. Etmekdjizadé Ahmedpasgiia médrésési près de la mosquée du Molla Khosrew; non loin de la place Wefa à Constantinople.

80. Médrésé du juge provincial supérieur Hasan Efendi, fondée l'an 1039(1629). Le premier mouderris fut Molla Moustafa Bon Scheïkhdaoud. 

81 Médrésé d'Akiiizadé Houseïn, fondée par le moufti de ce nom que fit exécuter Mourad IV près de la mosquée dite des Martyrs (Schouhéda mesdjidi). 

83. Médrésé de Beïrampascha fondée l'an 1045 (1635) Le premier mouderris fut Adjem Mohammed Efendi. 

83. Boukuariyé médrésési, fondée l'an 1045 (1635). Le premier mouderris fut Abdoullatif Ibn Molla Mohammed. 

84. Kowadjidedé Tourbesi médrésési, fondée l'an 1049 (1639) par le Sultan Mohammed près du cloître du Kalweti Scheïkh Soundouk Schoudjaadedin. Le premier mouderris fut Ébézadé, (c'est-à-dire le fils de la sage-femme) Mohammed Efendi. 

85. Seconde médrésé du moupti Sekehia EFENDI, fondée l'an 1048 (1638). Le premier mouderris fut Kadri Efendi, fils de Molla Sinaneddin Yousouf. 

86. Médrésé de Kasi Mahmoud, fondée l'an 1048 (1638). Le premier mouderris fut Karabasch Mohammed Efendi. 

Sous le Sultan Ibrahim. 

87. Médrésé de l'architecte Sinan fondée l'an 1051 (1641), premier mouderris, Seïd Mohammed, fils du scheïkh Aschikpascha.

88. Médrésé de Kara Moustafapascha premier grand-vizir de ce nom; fondée l'an 1051 (1641). Le premier mouderris fut Hadji Yousoufzadé Samïri Ahmed Efendi. 

89. Médrésé de Bali Efendi, fondée l'an 1051 (1642). Le premier mouderris fut Hosamzadé Scheïkh Mohammed Efendi. 

90. Médrésé de Kosrew Kiaya, fondée l'an 1056 (1646), Le premier mouderris fut Ilahizadé Mohammed Efendi. 

91 Médrésé de Karatschelebi Mahmoud Efendi, fondée l'an 1056 (1646). Le premier mouderris fut Nakiboul-Eschraf Esaadzadé Mohammed Saïd Efendi. 

92. Médhésé de Mahmoud IIoudayi, grand scheïkh mystique de Scutari, fondée l'an 1056 (1646). Le premier mouderris fut Nakiboul- Eschraf Esaadzadé Efendi. 

93. Médrésé de Schehr Emini, intendant de la ville, fondée l'an 1056 (1646). Le premier mouderris fut Mohammed Ssadik, fils de Scheïkhzadé. 

94. Kabatschelebizadé Aziz Efendi méduésési fondée l'an 1050 (1646).

95. Médrésé du moufti Mouid Ahmed Efendi, fondée l'an 1057 (̃1647). 

Sous Mohammed IV. 

96. Médrésé de Ssofi Mohammedpascha grand-vizir. Il fonda deux médrésés l'une près de la mosquée de la Nouvelle-Porte (Yeni Kapou Djamisi), l'autre dans le voisinage de la mosquée Naalli.

97. Médbésé de Souheilbeg, fondée l'an 1060 (1650). Le premier mouderris fut Ssari Abdoullah Efendi. 

98. École de tradition de Mohammed Efendi, près de la mosquée Naalli, fondée l'an 1060 (1650). Le premier mouderris fut Mohammed Efendi, d'Angora, plus tard moufti. 

99. Médrésé de Magnési Ali Tschelebi, fondée l'an 1061 (1651). Le premier mouderris fut Mahmoud Efendi, de Koniah, près de la porte de Fer.

100. Médrésé d'Ibrahim Kiaya, fondée l'an 1061 (1651). Le premier mouderris fut Ssofali Ibrahim Efendi. 

101. Médrésé de Khalilpascha, fondée l'an 1061 (1651). Le premier mouderris fut Tousiali Mohammed Efendi. 

102. Médbésé du Moufti Debbaghzadé, du fils du corroyeur; près de la mosquée du Vendredi de la sultane Kosem, à Scutari. D'abord fondée par Ousdémir Osman mais reconstruite par la Walidé Kosem. 

103. Krimi Médrésési fondée l'an 1061 (1651). Le premier mouderris fut Saadizadé Seïd Hebetoullah Efendi. 

104. Khermasti médrésési, fondée l'an 1061 (1651). Le premier mouderris fut Bostanzadé Eboubekr Efendi. 

105. Yoghourdji Ibrahim médrésési, fondée l'an 1061 (1651) par Yoghourddji Ibrahim, qui en fut lui-même le premier mouderris. 

106. Dizdarijé médrésési (du commandant de la forteresse), fondée l'an 1062 (1651). Le premier mouderris fut Eboubekr Efendi, l'imam de Yousoufpascha. 

107. Pirindjdji Sinan médrésési (du marchand de riz), fondée l'an 1063 (1652). Le premier mouderris fut Omer Efendi, le moulazim de Masmettoullahpascha. 

108. Médrésé de Djemaieddin de Soudlidjé fondée l'an 1063 I6o2) Le premier mouderrà fut Kebirizadé Moustafa Efendi. 

109. Médrésé de Balipascha ; fondée l'an 1063 (4652). Le premier mouderris fut Ahmed Mendal Efendi. 

110. Médrésé de Maaloulzadé, fondée l'an 1063 (4652). Le premier mouderris fut Mousellitschaouschzadé Efendi. 

111, Médrésé de Hamid Efendi fondée l'an 1063 (1652). Le premier mouderris fut Neffati Scheïkh Mohammed Efendi.

112. Première médrésé de Sourkhan, de Scutari, fondée l'an 1063 (1653). Le premier mouderris fut Schaaban Efendi, khodja derwisch de Mohammedpascha. 

113. Médrésé d'Hadjibaschi (du cuisinier en chef), fondée l'an 1063 (1653). Le premier mouderris fut Khanumzadé Mohammed Efendi. 

114. Médrésé de Khanedanaga, fondée l'an 1064 (1653). Le premier mouderris fut Mendal Ahmed Efendi. 

115. Médrésé de Boukhariyé, fondée l'an 1064 (1653). Le premier mouderris fut Arab Souleïman Efendi. 

116. Médrésé de Kösedj Alibeg, fondée l'an 1064 (1653). Le premier mouderris fut Schaabanzadé Efendi. 

117. Médrésé de Wani Tschelebi, fondée l'an 1064 (1653). Le premier mouderris fut lsmaëlagazadé. 

118. Médrésé de Firouzaga, fondée l'an 1064 (1653). Le premier mouderris fut Mollazadé Hasan Efendi. 

119. Médrésé d'Enbarghasi fondée l'an 1064 (1653). Le premier mouderris fut Kasimpaschali Tschaouschzadé Moustafa Efendi.

120. Médrésé d'Isabeg, fondée l'an 1064 (1653). Lo premier mouderris fut Ismeti Khissimi Mohammed Efendi. 

121. Médrésé de Schefii Aliaga, fondée l'an 1064 (1653). Le premier mouderris fut Schaabanzadé Kiayasi Ahmed Efendi. 

122. Médrésé de Hadji Khatoun, fondée l'an 1064 (1653). Le premier mouderris fut Nisbeti Ali Efendi. 

123. Médrésé d'Eyouhoum de Kasimpascha, fondée l'an 1064 (1653). Le premier mouderris fut Foundouklili Abdoullah Efendi. 

124. Médrésé d'Ibn Yemen (Benjamin), fondée l'an 1064(1653). Le premier mouderris fut Isaghazadé. 

125. École de tradition (Daroul-Hadis) de Osman Efendi, fondée l'an 1064 (1653). Le premier mouderris fut Kis Ali Efendi. 

126. Médrésé d'Ilmeddin, fondée l'an 1064 (1653). Le premier mouderris fut Saïdi. Yousouf Efendi. 

127. Médrésé de Loutfibeg fondée l'an 1064 (1b53). Le premier mouderris fut Wardari Scheïkhzadé Abdoulghasi Efendi. 

128. Ahmedtschaoitsch médrésési fondée l'an 1064 (1053). Le premier mouderris fut Abdoullah Efendi, de Koumouldjina. 

129. Médrésé de Rewanibeg, fondée l'an 1064 (4653) Le premier mouderris fut Ismaëlagazadé Ali Efendi. 

130. École de Tradition (Daroul-lladis) de FAZIL Efendi, fondée l'an 1064 (1653). Le premier mouderris fut Kara Djafer Efendi. 

131. Djenabi Efenim médrésési, fondée l'an 1064 (1653). Le premier mouderris fut Ncdimi Mohammed Efendi. 

132. Seconde médrésé d'Aous Efendi fondée l'an 1065(4 654). Le premier mouderris fut Edreneli Tsçhelebi. 

133. Médrésé de Scheïkh Mouhiyeddin Al-Kodjewi fondée l'an 1065(1654). Le premier mouderris fut Kapoudjizadé Ahmed Efendi. 

134. Médrésé de Ssayadbaschi (du Grand-Veneur), fondée en 1 065 (1634). Le premier mouderris fut Erzeroumi Mohammed Efendi. 

135. Médrésé de Bazirghanbaschi fondée l'an 1065 (1655). Le premier mouderris fut Tewsikizadé Mohammed Efendi. 

136. Médrésé de Khisrtsciiaousch, fondée l'an 1065 (1655). Le premier mouderris fut Siwasizadé Mohammed Efendi. 

137. Troisième médrésé de Yahya, fondée l'an 1066 (4655). Le premier mouderris fut Mouttahirzadé Efendi. 

138. Deuxième médrésé du vieux Ibrahimpascha, fondée l'an 1066 (1655). Le premier mouderris fut Kizil Mousa Efendi. 

139. Médrésé du Halwadhbaschi (le confiseur en chef), fondée l'an 1066 (1655). Le premier mouderris fut Kaba Sakal Ahmed Efendi. 

140. Médrésk de Nakiiascii Hasanpascha fondée l'an 1066 ^1655). Le premier mouderris fut Esaad Efendi, fils de Yaourizadé. 141. Médrésé d'Ibraiiimaga fondée l'an 1067 (1 656). Le premier mouderris fut Edreneli Tschelebi. 

142. École de tradition (Daroul-Hadis) de Sinaspascha, fondée l' l'an 1067 (1656). Le premier mouderris fut Kemal Efendizadé Yahya Efendi. 

143. Médrésé du juge Khaïreddin fondée l'an 1067(1656). Le prcmicr mouderris fut Mousazadé Abdoullahbaki Efendi. 

144. Médrésé d'Attarzadé, fondée l'air 1067 (1656). Le premier mouderris fut Mohammed Efendi, d'Aïdinschik. 

4 45. Médkésé de Salhipascha, fondée l'an 1067(1 606). Le premier mouderris fut Serdjé Houseïn Efendizadé. 

146. Médrésé du Tschaouschbaschi des eunuques Souleïmanaga, fondée l'an 1067 (1556). Le premier mouderris fut Mikhalidj Omer Efendi. 

147. Médrésé de Scheïkh Schemseddin, fondée l'an 1067 (1656). Le premier mouderris fut Khanedanzadé Mohammed Efendi. 

148. Première médrésé de Piripascha, fondée l'an 1067 (1656), Le premier mouderris fut Ssolak Fiindiik Efendi. 

149. Deuxième médrésé de Pimpascha, fondée l'an 1067 (1656). Le premier mouderris fut Ali Efendi, frère de Bolewi. 

150. Médrésé du Nischakdjipascha, près de la porte de Sable fondée l'an 1067 (1656). Le premier mouderris fut Houseïn Efendizadé Yahya Efendi. 

151. Médrésé de Khosrewpascha fondée l'an 1067 (1656). Le premier mouderris fut le nakiboul-eschraf Khodjazadé Esseïd Osman Efendi. 

152. École de tradition (Daroul-Hadis) d'Ibrahimpascha, dans la porte de Sable, fondée l'an 1067 (1656). 

153. Médrésé d'Ahmed Kiaya, fondée l'an 1067 (1656). Le premier mouderris fut le moufti Ssadreddinzadé Ssadikzadé Efendi. 

154. Médrésé du Mirakhor ( du Grand-Écuyer), fondée l'an 1067 (1656). Le premier mouderris fut Kara Himmct Efendi. 

155. Médrésé de Moharremdaga fondée l'an 1067 (1656). Le premier mouderris fut Etmekdjizadé Esseïd Ali Efendi. 

156. Médrésé de Yousouf Efendi, fondée l'an 1067 (1656). Le premier mouderris fut Mantiki Mohammed Efendi. 

157. Médkésé de Yousouf Tschaousch, fondée l'an 1067 (1656). Le premier mouderris fut Arousi Mohammed Efendi. 

158. Médrésé de Khissali Mohammedaga, fondée l'an 1067 (1 656). ). Le premier mouderris fut Yakoub Efendi, d'Angora. 

159. Médrésé de Hadji Elias, fondée l'an 1067 (1656). Le premier mouderris fui Rodosi Ahmed Efendi; près de Mcsihpascha. 160. Médrésé de Balban Aga, fondée l'an 1067 (1656). Le premier mouderris fut Ali Efendi, frère de Bolewi. 

161. Médrésé d'Adoulfazl Mohammed Efendi, à Topkhané, fondée l'an 1067 (1650). Le premier mouderris fut Mousazadé Seïd Moustafa Efendi.

162. Médrésé de Fakhbi Khatoun fondée l'an 1067 (1656). Le premier mouderris fut Safayi Moustafa Efendi. 

163. Nisamiyé médrésé, fondée l'an 1067 (1656). Le premier mouderris fut Isaghazadé Hasan Efendi. 

164. Médbésé de Hadji Hamza, fondée l'an 1067 (1656). Le premier mouderris fut Solakzadé Khalil Efendi. 

46S. Médrésé de Safiyé Khatoun, fondée l'an 1067 (1656). Le premier mouderris fut Eyoub Sourouri Moustafa Efendi. 

166. Médrésé du Khassodabaschi (du Gouverneur des pages de l'intérieur), fondée l'an 1069 (1658). Le premier mouderris fut Kizil Mousa Efendi. 

167. Médrésé D'Ahmedtschaousch, fondée l'an 1070 (1659). Le premier mouderris fut Nesri Mohammed Efendi. 

168. Médrésé de Isa Efendi fondée l'an 1073 (1662). Le premier mouderris fut Saari Osman Efendi. A cette école est attachée une école de tradition (Daroul-Hadis). 

169. Darolkira médrésési (école de lecture du Koran) près de la mosquée de la sultane Walidé, mère du Sultan Mohammed IV, Tarkhan Khadidjé; fondée l'an 1074 (1663). 

170. Deuxième médrésé, près de la mosquée du vendredi du nouveau Nischandjipascha, fondée l'an 1075 (1664). Le premier mouderris fut Bakizadé Ismaël. 

171. École de Tradition (Daroul-Hadis) du moufti Tschiwizadé, fondéo le 1er moharrem 1075 (25 juillet 1664). Le premier mouderris fut Alakoz Khodjasi Moustafa Efendi. 

172. Médrésé de Emiroulghanem, fondée l'an 1077 (1666). Le premier mouderris fut le médecin Khalil Efendi. 

173. Deuxième médrésé, près de la mosquée de Kilidji Alipascha, à Topkhané; fondée l'an 1079 (1668). Le premier mouderris fut Schahranizadé Mohammed Ramasan Efendi. 

174. École de tradition (Daroul-Hadis) de Isetti Efendi, fondée l'an 1079 (1668). Le premier mouderris fut le teskeredji Abdoulhalim Efendi. 

175. Médrésé du Touti Latif (du Gracieux Perroquet), près de la mosquée du même nom; fondée par Abdoullah Efendi en 1081 (1 670) dans le voisinage du couvent de Nasmi. 

176. Médhésé de Moustafa Efendi dans le quartier Khaïbar fondée l'an 1083 (1672). Le premier mouderris fut Malghareli Moulazimi Abdoulkadir Efendi. 

177. Médrésk de Karabasch Movjstafa Aga, à Topkhané; fondée l'an 1084 (1673). Le premier mouderris fut Abdoulkadir Efendi, secrétaire de Beyasizadé. 

178. Kenaanpascha médrésési, fondée l'an 1084 (1673). Le premier mouderris fut Ali Efendizadé Mohammed Efendi. 

179. Médrésé de Kafizadé Mohammed Efendi, fondée l'an 1 084 (1673). Le premier mouderris fut Matlabzadé Mohammed Ssalih Efendi. 

180. Deuxième médrésé de Roum Mohammedpascha, fondée l'an ̃1084 (1673). Le premier mouderris fut le maître des requêtes Ali, fils de Mohammed Efendi. 

181. Deuxième médrésé d'Aschi Tschelebi fondée l'an 1084 (1673). Le premier mouderris fut Nakiboul-Eschraf Ssahhaf Scheïkhzadé Esseïd Mohammed Efendi. 

182. Première médrésé du seraï Ibrahimpascha, fondée l'an 1086 (1675). Le premier mouderris fut Nakiboul-Eschraf Seïd Djafer Efendi. 

183. Deuxième médrésé du serai IDRAHIMPASCHA, fondée l'an 1086 (1675). Le premier mouderris fut Aadildjouwaz Omer Efendi. 

184. Première médrésé du seraï Galata, fondée l'an 1086 (1675). Le premier mouderris fut Rifki Mohammed Efendi.

185. Deuxième médrésé du serai Galata, fondée l'an 1086 (1675). Le premier mouderris fut Mohammed Efendi d'Aïdindjik. 

186. Première médrésé du Defterdar Ibrahim, fondée l'an 1080 (1675). Le premier mouderris fut Hadjizadé Moulazimi Hasan Efendi. 

187. Médrésé du Kadiasker Moustafa Efendi, fondée l'an 1088 (1677). Le premier mouderris fut Koyoumdjizadé Ahmed Efendi. 

188. Médrésé de Kara Moustafapascha l'assiégeant de Vienne, près de la mosquée Kassablar, exécuté l'an 1094 (1683), au dehors des Sept-Tours. 

189. Médrésé de Kara Moustafapascha dans la rue des Diwans, à Constantinople. 

190. Médrésé de l'École de tradition de Kara Moustafapascha, près de la mosquée de Tschorlili Alipascha. 

191 Médrésé de Debbaghzadé Mohammed Efendi, fondée l'ait 1 094 (1683). Le premier mouderris fut Fazil Kara Khalil Efendi. 

192. Médrésé be Minkamzadé Yahya Efendi fondée l'an 1095 (1684). Le premier mouderris fut Emiroullah Efendi. 

193. Médrésé de Damadzadé Efendi fondée l'un 1006 (1685). Le premier mouderris fut Galata Schaban Efendi. 

194. Médrésé d'Ayaspascha fondée l'an 1097 (1686). Le premier mouderris fut Imamzadé Loutfallah Efendi. 

195. Médrésé d'Esiri Mohammed Efendi, moufti s'appelant Esiri (prisonnier), parce qu'il avait été prisonnier des Vénitiens fondée l'an 1098 (1686), en face de la Longue mosquée. 

196. Médrésé du Kadiasker Mohammed Efendi, à Foundoukli ; fondée l'an 1098 (1687). Le premier mouderris fut Ssadreddinzadc Abdoullayi Efendi. 

197. Médrésé de Mahmoud Efendi, fondée l'an 1098 (1687). Le premier mouderris fut Ssadreddinzadé Mahmoud Efendi. 

198. Troisième médrésé d'Ibrahimpascha, comme la suivante. 199. Quatrième médhésé d'Ibrahimpascha fondée l'an 1098 (1687). Le premier mouderris fut le moufettisch Ibrahim Efendi Bouraderzadé Abdoullah Efendi. 

200. Cinquième médrésé d'Ibbahimpascha, fondée l'an 1098 (1687). Le premier mouderris fut Ssalbasch Damadi Abdourrahim Efendi. 

201. Sixième médrésé d'Ibrahimpascha, fondée l'an 1098 (1687). Le premier mouderris fut Molla Ibrahim Ibn Molla Mohammed. 

202. Septième médrésé d'Ibrahimpascha, fondée l'an 1098 (1687). Le premier mouderris fut Kebirizadé Reïsi Yahya Efendi. 

203. Huitième médrésé d'Ibrahimpascha, fondée l'an 1098 (1687). 

204. Neuvième médrésé d'Ibrahimpascha fondée l'an 1098 (1687). Le premier mouderris fut Ssandaldjizadé Ali Efendi. 203. Médrésé de Kiiodjayi, fondée l'an 1098 (1687). Le premier mouderris fut le juge Isnouri Souleïman Efendi. 

206. Troisième médrésé du seraï Galata. 

207. Quatrième médrésé du seraï Galata.

208. Cinquième médrésé du serai Galata, fondée l'an 1098 (1687). Le premier mouderris fut le médecin Seïd Abdoullah Efendi. 

209. Sixième médrésé du seraï Galata, fondée l'an 1098 (1687). 

210. Septième médrésé du serai Galata, fondée l'an 1098 (1687). Le premier mouderris fut Mohammed Efendi, neveu de Mourtesa Efendi, d'Andrinople. 

211. Huitième médrésé du serai Galata, fondée l'an 1098 (1687). Le premier mouderris fut Kaha Orner Efendi. 

21?. Neuvième médrésé du sehaï Galata, fondée l'an 1008 687). Le premier mouderris fut Maber Ismaël Efendi. 

2,13. Médhésé de Khosghkadem (do la trace de pied agréable), près de la mosquée de ce nom, dans le voisinage de la mosquée du Sultan Mahmoud 1er; fondée l'an 1098 (1686), par le moufti Ankarewi Mohammed Efendi. 

214. Médrésé de l'école de tradition d'Ali Efendi, fondée l'an 1098 (1686). Le premier mouderris fut Mektoubi Osman Efendi, de Gallipolis. 

215. Deuxième médbésé de Damad Efendi, fondée l'an 109!) (1687). Le premier mouderris futSeïd Houscïn Efendi, deYenischehr. 

216. Médrésé de l'Ecole de tradition de Bouhran Efendi, fondée l'an 1098 (1687). 

217. Médrésé d'Osman Efendi, fondée l'an 1099 (1687). Le premier mouderris fut Osmanzadé Ahmed Efendi. 

218. Médrésé du Hekimbaschi, fondée l'an 1100 (1688). Le premier mouderris fut Ibrahim Efendi. 

2-19. Médrésé de Yacoubpascha, fondée l'an 1100 (1688). Le premier mouderris fut Tourmischzadé Ahmed Efendi 

220. Médrésé de l'Aide du contrôle à cheval (Khalifeï Moukabelli Souwari), fondée l'an 1100 (1688). Le premier mouderris fut le moufti Mohammed Efendi. 

221. Médrésé du drogman Younisbeg fondée l'an 1101 (1689). Le premier mouderris fut Banli Abdourrahman Efendi. 

222. Médrésé du defterdar Ahmed Tschelebi, fondée l'an 1101 (1689). Le premier mouderris fut le gendre de Dedé Efendi. 

223. Médrésé de l'architecte Kasim, fondée l'an 1103(1691). Le premier mouderris fut Houseïn Tschaouschzadé Abdoulbaki Efendi. 

224. Médrésé d'Iskenderpascha fondée l'an 1104 (1692). Le premier mouderris fut Ssari Naïb Naïm Ismaël Efendi. 

225. Médrésé de Younispascha fondée l'an 1106 (1694). Le premier mouderris fut Houseïn Efendi, kiaya d'Atta Efendi. 

226. Troisième méduésé de Behram Kiata, fondée l'an 1106 (1694). Le premier mouderris fut Kewakibizadé Ahmed Efendi. 227. Médrésé de Djafer Tschelebi fondée l'an 1106 (1694). Le premier mouderris fut Seïd Osman Efendi. 

228. Médrésé de Mohammedaga, à Eyoub fondée l'an 1106 (1694). Le premier mouderris fut Kourizadé Ahrned Efendi. 

229. La nouvelle médrésé dk Feisoullah (Feiziyei Djedidé ), fondée l'an 1106 (1694). Le premier mouderris fut Esseïd Ahmed Efendi. 

230. Médrésé de Dilfikar, fondée l'an 1106 (1694). Le premier mouderris fut Essoïd Abdoulatta Efendi. 

231. Médrésé de Wani Efendi, fondée l'an 1106 (1694). Le premier mouderris fut Wanizadé Esseïd Mahmoud Efendi. 

232. École de tradition de la Walidé, fondée l'an 1106 (1694). Le premier mouderris fut Wanizadé Esseïd Mahmoud Efendi. 

233. Médrésé deBabazadé, avec la chaire de Khalil Aga, fondée l'an 1106 (1694). Le premier mouderris fut Mourlerrizadé Aaredj Abdoullah Efendi. 

234. Médrésé de Ghazipascha fondée l'an 1106 (1694). Le premier mouderris fut Emin Mohammed Efendi près de la mosquée Kefeli, à Constantinople. 

235. Médrésé de Firouzbeg, fondée l'an 1106 (1694). Le premier mouderris fut Ismaëlzadé Mohammed Ssadik Efendi. 

236. Médrésé Dd'Isabeg, fondée l'an 1106 (1694). Le premier mouderris fut Dédé Efendi Kiayasi Houseïn. 

237. Médrésé de Paksen Yousoufpascha, fondée l'an 1107 (1693). Le premier mouderris fut Mohammed Efendi, de Begbasari. 

238. Médrésé de Daya Khatoun, c'est-à-dire de la Nourrice fondée l'an 1107 (1695). Le premier mouderris fut Bebek Efendi, fils du grand-vizir Elhadj Alipascha. 

239. Beyasiyé médrésési, fondée l'an 1108 (1696). Le premier mouderris fut Beyazizadé Hamid Efendi. 

240. Médrésé de Fenayidedé, fondée l'an 1108 (1696). Le premier mouderris fut Schehla Ahmed Efendi. 

241 Médrésé de Orkezadé Ahmed Efendi, fondée l'an 1108 (1 696) Le premier mouderris fut Orkezadé Beligh Moustafa Efendi. 

242. Médrésé de la walidé Gülnousch Oummetoullah, mère du Sultan Moustafa Khan II, qui fit construire à Scutari, sous le Sultan Ahmed III, une grande mosquée, et encore à Galata, sur l'emplacement d'une église incendiée, la mosquée près de laquelle cette médrésé fut fondée l'an 1109 (1697). 

243. Médrésé de Noua Efendi, père du grand-vizir Hekimzadé Alipascha; en face de la mosquée du vieux Moustafapascha, à Constantinople. 

244. Médrésé des Pieuses institutions de l'Aya Sofia, fondée l'an 1114 (1702). Le premier mouderris fut le moulasim Tschaouschzadé Seïd Orner Efendi 

245. Médrésé du Sultan Schah, fondée l'an 1116 (1704). Le premier mouderris fut le médecin Soulcïman Efendi. 

246. Médrésé de l'architecte Moustafa Aga, fondée l'an 1117 (1705). Le premier mouderris fut Ouschaki Mohammed Efendi. 

247. La nouvelle médrésé de Abdourrahman, près de la mosquée du Sultan Mohammed II, fondée l'an 1117 (1705); le fondateur est enterré près de sa bibliothèque, non loin de la médrésé Ayak. 

248. Ayak médrésési (c'est-à-dire médrésé du Pied), où se trouvent la bibliothèque et la tombe d'Abdourrahman, fondateur de la médrésé précédente!. 

249. Médrésé de Kemschadjizadé Moustafa, fondée l'an 1117 (1705). Le premier mouderris fut Khaïroullah Mohammed Efendi. 

250. Deuxième médrésé de Khaïreddinpascha, fondée l'an 1117 (1705). Le premier mouderris fut Adjem Seïd Omer Efendi. 

251. Médrésé de Kafizadé Mohammed EFENDI, fondée l'an 1118 b (1706). Le premier mouderris fut Attarzadé Ahmed Efendi. 

252. Médrésé d'Ali Tousi, fondée dans le Silhidjé, l'an 1118 (avril 1706). Le premier mouderris fut Berborzadé Ibrahim Efendi. 

253. Médrésé de Fatima, à Eyoub; fondée l'an 1118 (1706). Le premier mouderris fut Imamzadé Ssanoullah Efendi. 

254. Médrésé du grand-écuyer Tschalik Ahmedaga, fondée l'an 1119 9 (1707). Le premier mouderris fut Imam Tschalik Ahmedpascha Ilouseïn Efendi. 

255. Deuxième médrésé de Giia Sneferpascha, fondée l'an 1119 9 (1707). Le premier mouderris fut Telchisdji Abdoulbaki Efendi, de la maison de Mirza Efendi. 

256. École de tradition de Tschorlili Ali, le grand-vizir fondée l'an 1120 (1708). 

257. Médrésé du Ssolakbasch Hadji Moustafa, fondée l'an 1 121 (1709). Le premier mouderris fut Mektoubi Esseïd Mohammed Efendi, de Wise. 

258. Médrésé de Hadji Toursoun, fondée l'an 1121 (1709). Le premier mouderris fut Kassom Katibi, c'est-à-dire du greffier du partage des successions, Yahya Efendi. 

259. Médrésé Wouhouk, fondée l'an 1122 (1710). Le premier mouderris fut Loudjoumi Moustafa Efendi. 

260. Médrésé de Schoukrzadé, fondée l'an 1123 (1711). Le premier mouderris. fut Sor Houseïn Éfendi. 

261 Médrésé du moufti Mohammed Efendi d'Angora fondée l'an 1123 (1711). Le premier mouderris fut Khaffafzadé Ibrahim Efendi. 

262. Médrésé de Kabakoulak Moustafa Aga, fondée l'an 1123 (1711). Le premier mouderris fut Tschalikbendizadé Abdoullah Efendi. 

263. Médrésé du Moufti Feisoullah, fondée l'an 1121 (1712]. Le premier mouderris fut Bosnewi Souleïman Efendi près de la mosquée de Khalil. 

261. Médrésé de LA DAME Aïsché, près de la mosquée de Kharadjidji Mouhiyeddin, fondée l'an 1124 (1712). Le premier mouderris fut le Moulasim Kerimzadé Mohammed Efendi de la Krimée. 

265. Médrésé d'Omer Efendi, le médecin, fondée l'an 1126 (1714), 

266. Médrésé près de la mosquée du Vendredi Ahmediyé à Scutari. fondée sous le Sultan Ahmed III, l'an 134 (1721 ). 

267. Médrésé du Kislaraga Beschir l'assassiné, près de la mosquée de la Porte de fer Constantinople. 

268. Médrésé de l'école de Tradition du Kislaraga Beschir à Eyoub, fondée l'an 4147 (1724). 

269. Médrésé de Hasanpascha, près de la mosquée qu'il a fait construire, fondée l'an 1158 (1743). 

270. Médrésé d'Abolxfaslzadé Mahmoud Efendi du grand-juge, près de la mosquée Bormali Mesdjid à Constantinople, dans le voisinage de la mosquée des princes. 

271 Médrésé du sultan Osman III, fondée près de la mosquée du même nom, l'an 1165 (1751). 

272. Médrésé de Koyounli, fondée l'an 1172 (1758). 

273. Médrésé de Tschoban Tschaousch près de la mosquée du même nom, à Constantinople, et fondée sous le sultan Ahmed III. 

274. Médrésé de Laleli, fondée l'an 1177 (1763), près de la mosquée du sultan Moustafa III. 

275. Médrésé de Güsel Yahya, près de la mosquée du même nom. 

Outre ces 275 médrésés, dont les dates de fondation et les localités se trouvent dans les biographies de Scheïkhi et d'Ouschaki, et dans le Jardin des mosquées, ces deux auteurs et leurs prédécesseurs Attayé, Baldirzadé et Taschköprizadé indiquent encore d'autres institutions de ce genre dont les noms sont ajoutés dans la liste alphabétique ci-après. 

Les numéros sans astériques se rapportent au tableau des mosquées, ceux avec astérique à la liste des médrésés. 

Liste des médrésés susmentionnées dans l'ordre alphabétique. 

A. (Elif.) 

Aboulfasl, voy. Eboulfasl. – Akhizadé Houseïn, n° 268 – Akhi Tschelebi, n° 184 – Adjem Houseïn Efendi, n° 94*. – Aga, n° 65*. – Amediyé (S. Ahmed), n° 7*. – Une deuxième, n° 764 – Ahmed Efendi, nos 318*, 471 – Ahmed Kiaya, n° 153. Haute école d'Ahmedpascha n° 45*. – Ahmedpascha (Elhadj), n° 420* – Ahmed Tschaousch, n° 63 – Ayak médrésé, n° 2*. – Ayaspaschazadé, n° 463* – Aya Sofia, n° 244. – Akschemseddin, près l'Aya Sofia, n° 9. – Amoudjazadé, voy. Houseïnpascha Médrésési. – Ankarewi Mohammed Efendi (Moufti), n° 261 – Aschdjibaschi, n° 113. 

A. (Aïn.) 

Abdoulbakipascha, école de Tradition, n° 495*. – Abdoulhamid, n°s 733*, 840* Abdourrahman, près la Mohammcdiyé, n° 247. – Aïschê Khatoun, n° 264. – Ali, voy. Tschorlili Ali. – Ali Efendi, (Daroul-Hadis) n° 232*.– Ali Efendi (imam) N° 459*. – Ali Kosedj, voy. Kosedj. Alipascha Aatik, n° 312* (l'ancienne). – N° 334 (la nouvelle). – Ali Tousia, n° 232. – Attarzadé, n° 144. – Aous Efendi, n° 132, 303*. 

B. 

Babazadé, n° 233. – Bad-Médrésé, n° 136*. – Bayezid, n° 272* – Bayezidiyé, près de la mosquée du sultan Bayezid II, n° 3*. – Balbanaga, n° 460. – Bali Efendi, n° 89. – Balipascha, n° 109. – Barberousse, voy. Khaïreddin. – Basirgan, n° 94*. – Behramijé, n° 73. – Behram Kiaya, n° 226. – Baïramiyé, n° 82.  – Beyasiyé, n° 239. – Beschiktasch Djamisi, n° 701* – Beschiktaschseraï, n° 39 – Boyali Mohammedpascha, voy. Nischandji. – Boukhariyé, n° 83. – Idem n° 112. – Bourkhan Efendi, n° 218. 

Ch. (X.) Voy. KG. 

D. 

Dava Khatoun, n° 238. – Daraad Mohammed Efendi, n° 245*. – Damadzadé Efendi, n° 193. – Daroulhadis médrésési, n° 553* – Daoudpascha, n° 204*. – Debbaghzadé Mohammed Efendi, n° 191 – Debbaghzadé (Moufti), n° 31 *.– Defterdar Ahmcd Tschelebi, n° 405 – Defterdar Ibrahimpascha, n° 531* – Dilfikar, n° 230. – Dizdarivé, n° 106. – Dolgheroghli, n° 74. 

D. (Djim.) 

Djaaferpascha, n° 546. *– Djaafer Tschelebi, n° 227. – Djemaleddin, n°108. – Djemal Halweti, n° 290* – Djenabi, n° 131 – Djcseri Kasimpascha, n° 549* – Djeseri Kasimpascha (Ssafi). n° 153*. 

E. 

Èboulfasl Mohammed Efendi, n° 161. – Eboulfaslzadé Mahmoud Efendi, n° 101* – Efsalzadé Hamideddin Moufti, n° 389*.– Eyühüm, n° 123. – Elhadj Ahmedpascha, n° 420 * – Elhadj Moustafa Efendi, école de Tradition, n° 432 – Eminé Kliatuun, école de tradition, n° 399* – Emiroulghanem, n° 172. – Enbarghasi, n° 119. – Esiri Mohammed, n° 195. – Esmakhan, n° 50. –  Etmekdjizadé, n° 79. 

F. 

Fakhri Khatoun, n° 102. – Fasil Efendi, école de Tradition, n° 1 – Fatima, n° 253 (à Eyoub). – Feïsoullah (Moufli), n° 187*. – La nouvelle, n° 591* – Fenayidedé. n° 240. – Felhallahlschelebi. rétablie par le Kislaraga Ghasnefer, n° 562* – Fethiyé, n° 327* – Firouzaga, n° 118, – Firouzbeg, n° 233. 

G. (Gief.) 

Sultane Gewher, n° 120* – Gulnousch Oummetoullah, n°242. – Güsel, voy. Yahya. 

Gh. (Ghaïn.) 

Galata Serai (la nouvelle), n°s 4 84, 4 85, 206, 207, 208, 209, 210, 211, 212, 663* – Ghasi, voy. Ousoun-Ghasi. – Ghasi Enbar ou Enbar Ghasi, n° 116. – Ghasipascha n° 232. – Ghasnefer, n° 562*; la deuxième, n° 69. 

H. 

Hadji Khatoun, n° 422. – Hadji Elias, n° 160*.– A la même est son école de tradition. – Hadji Hamsa, n° 164. – Hadji Moustafa, voy. Ssolakbaschi. Hadji Toursoun, n° 258. –  Hafizpascha, n° 69. – Halwadjibaschi, n° 139. – Halweti Djemal, n° 290*. – Hamamiyé, n° 37. – Hamid Efendi, n° 111. – Hasanpascha, nos 168* – Hasanpascha, n°189* – Hasan (Khadim) l'eunuque, n°70. – Hekimbaschi, n° 218 .– Hosameddin Hasan Efendi, n° 136* – Houseïnpascha, n° 172*. 

I. 

Ibn Yemin, n°124. – Ibrahimaga, n° 141 –  Ibrahim Kiaya, n° 100. Ibrahim (du Seraï) (la neuve), nos 182, 183. Ibrahim (de l'ancien), école de tradition, nos 50*, 66* – Deuxième, n° 217*. –  Ibrahimpascha, nos 6*, 138, 498, 499, 200, 204, 202, 203, 204. – Ilmeddin, n° 126 – Imam, voy. Ali Efendi. – Isabeg, nos 120, 234. – Isa Efendi, n° 168. – Isetti Efendi, n° 174. – Ishak Karaman (Djemal Halweti), n° 290* – Iskenderpascha, n° 224. – Ismaël Efendi, école de tradition, n° 37. 

J. (Y) Voy. Y. 

K. (Kaf.) 

Kabakoulak n° 262. – Kahriyé, n° 334 * – Kalenderkhané n° 346 – Kanlidjé, n° 851* – Kara Ahmedpascha, no 299*. – Karabasch Moustafa Aga. n° 177. –  Kara Moustafa Il, nos 361*, 490* – École de tradition, n° 190. – Kara Moustafapascha Ier, n° 361 – Kara Tschelebi Mahmoud Efendi, n° 91 – Kara Tschelebizadé Asis Efendi, n° 94. – Kasghan Hasanaga, n° 275* –Kadiasker Hasan Efendi, n° 80. –  Kadiasker Mahmoud Efendi, no 101* –  Kadiasker Mohammed Efendi (à Fündükli), n° 196. – Kadiasker Moustafa Efendi, n° 356* – Kasi Mahmoud n° 86. Kasimpascha, médrésé de bois, n° 549*. – Kasizadé Mohammed Efendi, n° 179. – Kawadjidedé, nos 84, 356 – Kilidj Alipascha, no 172. – La deuxième, n° 664 – Kisil Médrésé, n° 546 -Kislaraga Elhadj Beschiraga nos 89*, 112 – Idem à Eyoub. n° 553* – Kislaraga Mahmoudpascha, n° 65 – Kislaraga Mohammed, nos 52, 531*.– Kodja Moustafapascha, n° 345*. – Kodjewi, no,133 Koghadjidedé, voy. Kawadjidedé. Koyounli n° 272. – Krimi, n° 358* 

K. (Kief ou Kihf.) 

Kefdje Mohammeddédé, n° 764* – Kemankesch Alipascha, n° 77. – Kemankesch Moustafa, n° 383* – Kemankesch Moustafapascha, à Galata, n° 648 *– Kemschadji Mohammedaga n° 213* – Kcmschadjizadé Moustafa, n°249. – Kenaanpascha, n° 178.– Kermasti, n° 104. – Köprili Ahmed, n° 378* – Kosedj Alibeg, n° 113. – Kösem Mahpeïker, reconstruite, n° 463 *.– Voy. Walidé. – Kourani (Molla), n° 16. – Kourekdji, n° 396 *

KG. 

Khadim Hasanpascha, n° 189*. – Khaïbar Moustafa, n° 176. – Khaïreddin (juge), n° 187* – Khaïreddinpascha, à Beschiktasch, n° 31 .– Idem n° 250. – Khalifei Souwari, n° 220. – Khalil Efendi, n° 64* – Khalilpascha, n° 101 – Khanédanaga, n° 114. – Khasseki Khourrem, aussi Khourremiyé, n°197*. – Khassodabaschi, n° 166. – Khisr Tschaousch, n° 136. – Kihssali Mohammedaga, n° 158. – Schah Khoban Odalari, n° 269* – Khodjayi, n° 205. – Khodja Kasim, n° 117* – Khodja Roustem, n° 188* – Khoschkadem, n° 213. – Khosrewkiaya, n° 90. – Khosrew Mollah, n° 15. – Khosrewpascha, n° 152. – Khourremiyé, voy. Khasseki. 

L. 

Laléli, près de la mosquée du Sultan Moustafa III. n° 274. – Loutfibeg n° 127. – Loulfipascha, n° 405*

M. 

Mauloulzadé, n° 110.– Magnesi Ali Tschelebi, n° 99.– Mahmoud, voy. Sal Mahmoud. – Sultan Mahmoud, n° 9*. – Mahmoud Houdayé, n° 92. – Médrésé Mesdjidi, d'un aga des janissaires, n° 416* – Menaw Aous Efendi, n° 303 *.– Mihrmah, à Constantinople, n° 1* – Une deuxième à Scutari, n° 751* – Mimaraga, n° 412*. – Mimar Kasim, n°223. – Mimar Moustafa, n° 246. – Mimar Sinan, no 87. – Minkarizadé Yahya Efendi, n° 192. – Mirakhor, nos 154, 413 – Sultan Mohammed II; il y a huit médrésés attachées à sa mosquée, n° 2 – Sultan Mohammed III, n° 68. – Sultan Mohammed IV, n° 356 – Sultan Mohammed, du prince, n° 5 – Mohammed, à Fündükli, n° 196. – Ssofi Mohammed, n° 495*, à Eyoub et Aya Sofia. – Mohammedaga n° 420 – Mohammed Ben Firamourz, n» 428 Mohammed Efendi (Moufti), n°191*, 463* – Mohammedpascha, n° 410 0 Mohammedpascha ( Kiaya ), n° 637 –  Roum Mohammedpascha, n° 180. – Une deuxième, n° 754 –Mohammed Tschelebi n° 600* – Moharremaga, n° 153. – Molla Khosrew, n° 428* – Molla Kourani, n° 445* – Mouhiyeddin Al-Kodjewi (Scheïkh), n° 133.– Mouïd Ahmed Efendi, n° 92. – Mouïd (Moufti), n° 95.– Mouradpascha, n° 435 *.– Mourteza, voy. Kodja Mousliheddin Moustafa, à Kasimpascha, n° 593 *.– Sultan Moustafa III, reconstruite, n° 2 – Moustafaaga, n° 368*. – Moustafa Efendi (contrôleur de l'Orge), n° 346*. – Moustafa Efendi ( transformée en un couvent), n° 568*. – Moustafapascha, voy. Kara Moustafa.– Moustafapascha, n° 80*. – Kaïmak Moustafapascha n° 843* 

N. 

Naalli, n° 459* – Nakkasch Hasan, n° 140. – Nasli Mahmoud Efendi, à Eyoub, n° 558 *.– Nisamiyé, n° 163. – Nischandji (l'ancienne). nos 45, 318* – Idem la nouvelle, n° 58.– Idem à la porte des Sables, n° 150. – Idem de la nouvelle porte, n° 170. – Nischandjt Baschi Boyali Mohammedpascha, n° 453*. – Nouh Efendi, n° 345* – Nourbanou (Walidé), n° 749*

O. (Aïn) 

Omeraga, n° 445*. – Omer Efendi, n° 265. – Orkezadé, n° 241 – Sultan Osman III, n° 9*. – Osman Efendi (écolo de tradition), ), n° 125. – Idem médrésé, n° 217. – Osman Mektoubdji, n°125. 

P. 

Papasoghli, nos 80, 86*. – Parsen Yousoufpascha n° 237. – Pialépascha Ier, à Kasimpascha, n° 635*. – Pirindji, n° 107. – Piripascha, n° 148. – Idem, n° 149. 

R. 

Rakiyé Khanoum, n° 356 – Resmi, n° 232 – Rewanibeg, n° 129. -Roustem Khodja, n° 188 – Roustempascha. n° 229 

S. (l'S doux.) 

Sal Mahmoud, n° 528*. – Sekeria Efendi, n° 85. La deuxième, n° 356 – Semis Alipascha, n° 233*. 

S. (l'S dur.) 

Seïd Hasanpascha, n° 168* – Selim, n° 253* – Sultan Selim II, près de la Médrésé du Seraï à Galata, n° 663 *. – Selimiyé, n°. 26. – Senbilli Ali Efendi (fille du Moufti), n° 240* – Seraï Agasi n° 63 – Siawouschpascha, n° 220* – Sikilki, n° 22. – Sinanaga, n°245* – École de tradition du même, n° 142. – Sinan Efendi. Constantinople, n° 852* – Sinan ( Kapitanpascha ) n° 701* – Sinanpascha, nos 327*, 434*. – Sindjirli, n° 235* – Sirek, n° 11 – Sitti, n° 240 – Soubaschi Souleïman, n° 76. – Soubaschi Sourkhan, n° 112. – Souheilbeg n° 97.– Souleïman, voy. Scheïkh Souleïman. – Sultan Souleïman, quatre médrésés, n° 6*, 253* – Souleïmanaga (eunuque), n° 146. – Souleïmaniyé, n° 5* – Sourkhan, première, n° 112. 

Sch. 

Schah Khoban, n° 269*. – Schah Sultan, nos 276*, 528*.–Schefii Aliaga, n° 121 – Schehr Emini, n° 93. – Schehzadé, n° 29. – Scheïkh Souleïman, fondée par Kasghan Hasanaga, n° 275* – Schemseddin, n° 147. – Schemseddin Habib Efendi, n° 207* – Schoukrzadé, n° 260. 

Ss. 

Ssafi, n° 153 *.– Ssafiyé Khatoun, n° 165.– Ssayadbaschi, n° 134. -Ssalihpascha, iriiS. – Ssofl Mohammedpascha, n° 459*.– Ssogouk Koyou, n° 42. – Ssolakbaschi Hadji Moustafa, n° 257. 

T. 

Tekiyé Mcsdjidi. n° 47. – Touti Latif, n° 175. – Topkhané, voy. Kilidj. 

Tsch. (Tschim.) 

Tschalik Ahmed, n° 254. – Tschaouschbaschi Souleïmanaga, n° 121* – Du même, n° 147* (école de tradition).– Tschiwizadé, n° 131 – Tschobantschaousch, n° 122*. – Tschorlili Alipascha n°256. 

U. (Elif avec Djim.) 

Oudj Mihrabluh, n° 43. Oumni Weled, n° 455*. – Ousdemir Osmanpascha, n° 4C3 – Ousoun Ghasi, n° 851 *

W. 

Walidé, n° 463*. – Walidé (Kosem), mère du sultan Mohammed IV, nos M, 752 Walidé, à Galata, n° 242. – Walidé (l'ancienne), n° 749 – Walidé Tarkhan à Constantinople, n° 169. – Sultan Nourbanou, Wani, n°845*. – Wani Tschelebi. n° 117. Wéfa, n° 272*. – Wouhouk, n° 259. 

Yahya (Moufti), nos 78, 137. Yahya Güsel, n° 469 – Yahyapascha, n° 138. – Yakoubpascha, n° 24 9. – Yoghourdji, n° 105. – Younisbeg (le Drogman ) n° 221. Younispascha n° 225. – Youssouf Efendi, n° 157. Youssouf Tschaousch. n° 158