Nonobstant le tableau aride que le pays des Tartares leur offre constamment, & la facilité qu'ils ont de comparer leur sol avec celui des Moldaves & des Polonais pour juger des avantages dont ces derniers jouissent, la force de l'habitude a un tel empire, & les besoins des hommes sont tellement relatifs à cette habitude, qu'elle maîtrise toutes les sensations. Les Noguais ne conçoivent pas qu'on puisse traverser leurs plaines sans en envier la possession. Vous avez beaucoup voyagé, me disait un de ces Tartares avec lequel j'étais assez lié ; avez-vous jamais vu un pays aussi somptueux que le nôtre ? Il est aisé de voir que cette épithète établie, n'admettait aucune contradiction,
Notre première journée devait le terminer au vallon le plus voisin, qui n'était qu'à dix lieues. Cependant le soleil commençait à baisser, & je ne voyais devant moi qu'un triste horison, quand tout-à-coup je sentis descendre ma voiture, & j'apperçus la file des Obas [[tentes des Noguais]], qui de droite & de gauche prolongeaient le vallon à perte de vue: nous traversâmes le ruisseau fur un mauvais pont, auprès duquel je trouvai trois de ces obas, séparé de la ligne & dont un neuf, m'était destiné. Mes voitures furent placées en arrière; le détachement s'établit auprès de moi. Mon premier soin fut d'examiner l'ensemble d'un tableau dont je formais un grouppe isolé ; je remarquai fur-tout la solitude dans laquelle on nous laissait, & j'en étais d'autant plus étonné, que je me croyais assez curieux pour mériter un peu d'attention. Le Mirza m'avoit quitté en arrivant pour aller demander des vivres, & je m'occupai en attendant, à examiner la structure de ma maison Tartare. C'était une grande cage à poulet, dont la charpente construite en treillage, formait une enceinte circulaire, surmontée d'un dôme ouvert au sommet, un feutre de poil de chameau fixé extérieurement enveloppait le tout, & un morceau de ce même feutre recouvrait le trou supérieur destiné à servir de soupirail à la fumée. J'observai aussi que les obas habités par les Tartares & dans lesquels on faisait du feu, avaient chacun ce même morceau de feutre, attaché en forme de bannière, dirigé du côté du vent, & soutenu par un long bâton qui sortait de l'intérieur de l'obas : ce même bâton servait aussi à rabattre cet évantail pour fermer le soupirail, lorsque le feu une fois éteint, rendait l'ouverture inutile ou incommode.
J'admirai sur-tout la solidité jointe à la délicatesse du treillage : des morceaux de cuir employés cruds forment tous les ligamens, & j'appris que mon obat, destiné à une nouvelle mariée, faisait partie de sa dot.
Nous avions grand appétit, & nous vîmes avec satisfaction, le Mirza revenir avec deux moutons & une marmite qu'il s'était procuré. On suspendit la marmite à trois bâtons écartés par le bas & réunis par les bouts supérieurs. La cuisine ainsi établie, le Mirza, l'Officier & quelques Tartares procédèrent à égorger & à dépecer les moutons ; on en remplit la marmite, tandis qu'on préparait les broches pour faire rôtir ce qui n'avait pu y trouver placé. J'avais eu soin de faire provision de pain à Kichela: c'est un luxe que les Noguais ne connaissent pas ; & leur avarice leur interdit suffi l'usage habituel de la viande dont ils sont cependant très-friands. Je fus curieux de connaître l'espèce de nourriture qu'ils prenaient, & d'ajouter leurs mets à la bonne chère qu'on me préparait. Le Mirza auquel je confiai ma fantaisie en sourit, & dépêcha un Tartare avec ordre de rassembler tout ce qui pouvait la satisfaire ; cet homme revint bientôt avec un vase plein de lait de jument, un petit sac de farine de millet rôti, quelques ballotes blanches de la grosseur d'un œuf & dures comme de la craie, une marmite de fer, & un jeune Noguais médiocrement bien vêtu, mais le meilleur cuisinier de la horde. Je m'attache d'abord à bien suivre ses procédés ; il met de l'eau dans sa marmite jusqu'aux trois quarts, ce qui pouvait faire deux pintes; il y ajoute environ six onces de farine de millet rôti; il met son vase auprès du feu, tire une spatule de son gousset, l'essuie sur sa manche, remue circulairement du même côté, & jusqu'au premier frémissement de la liqueur; il demande alors une des ballotes blanches (c'était du fromage de lait de jument saturé de sel, & desséché ), la fait casser par petits morceaux, jette ces morceaux dans son ragoût, continue à tourner dans le même sens ; la bouillie s'épaissît ; il tourne toujours, mais vers la fin avec effort, jusqu'à consistance de pain cuit sans levure ; il retire alors sa spatule, la remet dans son gousset, renverse sa marmite sur sa main & me présente un cylindre de pâte feuilletée en spirale. Je m'empressai d'en manger & je fus véritablement plus content de ce ragoût que je ne l'avais espéré. Je goûtai aussi le lait de jument, que j'aurais peut-être trouvé aussi bon, sans un peu de prévention dont je ne pus garantir mon jugement.
Tandis que je m'occupais de mon souper avec autant de recherche, on me préparait une scène plus intéressante.
J'ai dit qu'à mon arrivée les Noguais retirés chacun dans leur hutte, ne montraient aucune curiosité de me voir, & j'avais déja fait le sacrifice de mon amour-propre à cet égard, quand j'apperçus une troupe assez considérable qui s'avançait vers nous: la tranquillité, la lenteur même avec laquelle elle s'approchait, ne pouvait nous donner aucune inquiétude. Nous ne pouvions cependant soupçonner les motifs qui conduisaient ces Noguaïs de notre côte ; lorsque nous les vîmes s'arrêter à plus de 400 pas, & l'un d'eux s'avançant seul jusqu'auprès du Mirza qui me conduisait, lui exposa le desir que les principaux de sa nation avaient de nous voir ; il ajouta, que ne voulant troubler en rien notre repos, il avait été député pour demander si cette curiosité ne me déplairait pas, & dans ce cas, quelle était la place où ses camarades me feraient le moins incommodes. Je répondis moi-même à l'Ambassadeur, & je l'assurai qu'ils étaient tous les maîtres de se mêler avec nous, qu'entre amis il ne pouvoit y avoir aucune place distincte, encore moins de ligne de démarcation. Le Noguais insista sur l'ordre qu'il avoit à cet égard, & le Mirza se leva pour lui indiquer le site jusqu'où les spectateurs pouvaient s'avancer; la troupe des curieux vint bientôt l'occuper. Je ne tardai pas non plus à m'en approcher, pour me laisser considérer de plus près & me procurer le plaisir de faire connaissance avec ces Messieurs. Ils se levèrent tous quand je fus à portée d'eux, & le plus remarquable auquel je m'adressai me salua en ôtant son bonnet & en s'inclinant: j'avais observé ce cérémonial de la part du député au Mirza, & j'en avais été d'autant plus surpris, que les Turcs ne découvrent jamais leur tête que pour se mettre à leur aise, & seulement lorsqu'ils sont seuls ou dans la plus grande familiarité. C'est aussi par cette raison que les Ambassadeurs Européens & leur suite, vont aux audiences du Grand-Seigneur le chapeau sur la tête; se présenter autrement devant un Turc, serait manquer aux bienséances, & j'aurai des remarques plus importantes à faire sur le rapport des usages des Tartares avec les nôtres. Si je tirais peu de lumières de mes Noguais, c'est sans doute parce que je manquai de leur faire des questions qui auraient pu m'éclairer. Cependant la satisfaction attachée à toutes les choses nouvelles me rendit la fin de cette journée assez agréable. Je m'accommodai aussi très-bien de mon souper, mais cette cuisine Tartare ne dut son succès auprès de mes gens qu'au grand appétit qui fait trouver tout bon. Ils ne concevaient pas qu'on pût s'amuser du mal être. J'étais en apparence le seul objet de leurs plaintes: mais depuis j'ai bien apperçu qu'ils ne me souhaitaient une aisance personnelle, que pour acquérir le droit de gémir librement sur leurs privations; en les partageant, je sus me rendre mes gens moins incommodes, & je donne cette recette à tous les voyageurs, comme la meilleure qu'ils puissent suivre.

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Quelqu'intéressants que fussent les Noguais, pressé d'abréger mon séjour parmi eux & d'aller le lendemain coucher à la seconde vallée, je partis de grand matin, & nous vîmes paraître le soleil sur l'horizon de ces plaines, comme les navigateurs l'observent en mer. Nous ne découvrîmes pendant cette matinée que quelques monticules semblables à celles qu'on voit dans beaucoup de parties de la Flandre, & sur-tout dans le Brabant, où l'opinion commune est, qu'elles ont été formées à main d'homme, & par la réunion des pelletées de terre que chaque soldat apportait anciennement sur le corps mort de son Général pour lui élever un mausolée. On voit également un grand nombre de ces monticules dans la Thrace, où, ainsi qu'en Tartarie, dans le Brabant & par-tout où elles se trouvent, elles ne sont jamais seules ; mais cette quantité de Généraux morts & souvent inhumés à des distances à peu près égales, & toujours avec un rapport de position qui semble plutôt indiquer une intention que le simple effet du hasard, m'avait fait chercher dans les usages actuels, ce qui pouvait avoir donné lieu à la formation de ces prétendus mausolées. Il m'a paru qu'on pouvait en démêler le motif dans l'habitude que les Turcs ont encore aujourd'hui lorsqu'ils vont à la guerre, de marquer par des monticules de terre placées en vue l'une de l'autre, la route que leur armée doit suivre. Ces élévations sont à la vérité moins grandes que celles dont je viens de parler & qui ont résisté à l'action des siècles sur la surface de la terre. Mais ne peut-on pas ajouter à mon observation, que dans le cas où les monticules des anciens n'auraient eu d'autres objets que celui de jalonner leurs routes, afin d'assurer leur communication, l'esprit de conquête qui les faisait pénétrer dans des pays inconnus, devait aussi les inviter à préserver d'une destruction facile ces points de reconnaissement. A l'égard des ossemens qui ont été trouvés sous quelques monticules, ils sont seulement la preuve qu'on les faisoit aussi servir de sépulture aux Généraux & aux soldats qui mouraient sur la route de ces armées; mais la plupart des buttes qu'on a feit miner en Flandre, ont prouvé que tous ces amas n'étaient pas des tombeaux ; & si l'on est ramené à les considérer comme des jalons, cette hypothèse donnerait encore l'explication des travaux dont parle Xénophon dans sa retraite des Dix-mille. Un sol inconnu devait offrir aux Grecs, à chaque instant, des obstacles plus difficiles à vaincre, & des pièges plus redoutables, que les nations même qu'il fallait intimider ou repousser.
Je ne vis sur ma route aucune apparence de culture, parce que les Noguais évitent d'ensemencer les lieux fréquentes : près des chemins, leurs semailles n'y serviraient que de pâture aux chevaux des voyageurs ; mais si ces mesures sauvent les Tartares de ce genre de déprédation, rien ne peut préserver leurs champs d'un fléau plus funeste. Des nuées de sauterelles fondent fréquemment dans les plaines des Noguais, choisissent de préférence les champs de millet, & les ravagent en un instant. leur approche obscurcit l'horison, & le nuage que produit la multitude énorme de ces animaux fait ombre au soleil. Si les Noguais cultivateurs ont en assez grand nombre, par leur agitation & par leurs cris, ils parviennent, quelquefois à détourner l'orage, sinon les sauterelles s'abattent sur leurs champs, & y forment une couche de 6 à 7 pouces d'épaisseur. Au bruit de leur vol succède celui de leur travail dévorant ; il ressemble au cliquetis de la grêle, & son résultat la surpasse en destruction. Le feu n'est pas plus actif & l'on ne retrouve aucun vestige de végétation, lorsque le nuage a repris son vol, pour aller produire ailleurs de nouveaux désastres.
Ce fléau s'étendrait sans doute sur une culture abondante, & la Grèce & l'Asie Mineure y feraient plus fréquemment exposées, si la mer Noire n'engloutissait la plupart de ces nuées de sauterelles lorsqu'elles tentent de franchir cette barrière.
J'ai vu souvent les plages du Pont-Euxin, vers le Bosphore de Thrace, couvertes de leurs cadavres desséchés, & en si grand nombre, qu'on ne pouvait marcher sur le rivage, sans enfoncer jusqu'à mi-jambe dans cette couche de squelettes pelliculaires. Curieux de connaître la véritable cause de leur destruction, j'ai cherché les occasions d'en observer le moment, & j'ai été témoin de leur anéantissement total par un orage qui les surprit assez près de la côte, pour que leurs corps y fussent apportés par les vagues avant d'avoir été desséchés : ces cadavres y produisent une telle infection, qu'il fallut plusieurs jours avant de pouvoir en approcher.
Nous arrivâmes avant midi à la première vallée, & pendant que le Mirza chargé du soin de me conduire, cherchait ceux qui devaient ordonner les relais que nous avions à prendre, je m'approchai d'un grouppe de Noguais rassemblés autour d'un cheval mort qu'on venoit de déshabiller. Un jeune homme nud, d'environ 18 ans, reçut sur ses épaules la peau de cet animal. Une femme qui faisait avec beaucoup de dextérité l'office de tailleur, commença par couper le dos de ce nouvel habit, en suivant avec ses ciseaux le contour du col, la chute des épaules, le demi-cercle qui joint la manche & le côté de l'habit, dont la longueur fut fixée au-dessus du genou. II ne fut pas nécessaire de soutenir une étoffe que son humidité avait déja rendue adhérente à la peau du jeune homme. La couturière procéda aussi lestement à former les deux devants croisés & les manches ; après quoi le manequin qui servoit de moule, donna en s'accroupissant la facilité de coudre les morceaux ; de manière que vêtu en moins de deux heures d'un bon habit bai-brun, il ne lui resta plus qu'à tanner ce cuir par un exercice soutenu : ce fut aussi son premier soin, & je le vis bientôt sauter lestement à poil sur un cheval pour aller joindre ses compagnons qui s'occupaient à rassembler les chevaux dont j'avais besoin, & dont le nombre n'était pas à beaucoup près complet.
On sait déja que les chevaux Tartares sont répandus dans les plaines, en troupeaux particuliers & distingués par la marque du propriétaire ; mais comme il existe un service public auquel chaque individu doit contribuer, il existe aussi un troupeau de chevaux appartenant à la Communauté. Ce troupeau est gardé à vue à portée des habitations. Mais ces animaux libres dans la campagne n'y sont pas faciles à saisir. On sent encore que le choix qu'il faut en faire pour fournir les différents chevaux de trait & de selle ajoute à la difficulté ; c'est à quoi les Noguais réussissent par une méthode qui donne en même temps aux jeunes gens toujours destinés à cette espèce de chasse, une occasion de devenir les plus intrépides & les plus adroits cavaliers qui existent. Ils se munissent à cet effet d'une longue perche au bout de laquelle est attachée une corde dont l'extrémité terminée en œillet, passé dans la perche, forme un nœud-coulant assez ouvert pour que la tête d'un cheval puisse y passer facilement. Munis de cet outil, ces jeunes Noguais montés à poil, la longe du licol passe dans la bouche du cheval, joignent à toutes jambes le troupeau, observent l'animal qui leur convient & le poursuivent avec une extrême agilité, l'atteignent malgré ses ruses, auxquelles ils se prêtent avec une adresse infinie, le gagnent à la course & saisissent le moment où le bout de la perche est arrivé au-delà des oreilles du cheval ; ils font passer sa tête dans le nœud coulant, ralentissent leur course, & retiennent ainsi leur prisonnier qu'il ramènent au dépôt.
Comme il me fallait près de 80 chevaux, & qu'il n'y avait à leur poursuite qu'une demi douzaine d'Ecuyers, leur exercice dura assez long-temps, pour m'en donner tout le plaisir ; mais le relais fut si bien choisi, que nous pûmes encore arriver d'assez bonne heure dans le fauxbourg d'Oczakew, où nous logeâmes.
Cette forteresse, située sur la rive droite du Boristhène, & près de son embouchure, occupe une petite pente qui conduit au fleuve. Un fossé & un chemin couvert sont les seuls ouvrages qui défendent la place : elle a la forme d'un parallélogramme incliné sur sa longueur, & l'on y remarque ainsi qu'à Bender & à Kotchim, une nombreuse artillerie, dont chaque pièce mal montée est accollée de deux énormes gabions qui servant de merlons forment l'embrasure.
Quelques Juifs établis dans le fauxbourg d'Oczakow y tiennent auberge. Ils nous furent d'un grand secours pour renouveller nos vivres & nous mettre en état de traverser les plaines du Dgaraboylouk, également habitées par les Noguais. Nous employâmes la matinée du lendemain à traverser le Boristhène. Ce fleuve rétréci à son embouchure par une langue de terre qui appartient à la rive opposée, & qu'on nomme Kilbournou [[Le nez ou le cap du Cheveux.]], forme en-dedans une espèce de lac qui se prolonge vers le nord d'où le fleuve descend. Sa largeur est de plus de deux lieues entre Oczakow & le fort situé vis-à-vis à la naissance de la pointe de sable ; c'est dans cette direction que nous passâmes le Boristhène. Des bâtimens destinés à cet usage sont voilés pour profiter du vent favorable, & peuvent aussi se pousser à la perche, à cause du bas-fond qui ne leur manque que vers le milieu & pendant l'espace de quelques toises seulement.
Après trois heures de cette ennuyeuse navigation, pendant laquelle nous ne fûmes distraits que par les bonds de quelques dauphins, nous abordâmes à Kilbournou, vis-à-vis le château qui y est situé ; le débarquement de mes voitures & la réunion des chevaux dont nous avions besoin, occupèrent mes conducteurs le reste de la journée que j'employai à visiter le château. Il ne m'offrit rien de remarquable que son inutilité. En effet son artillerie destinée à concourir avec celle d'Oczakow à la sureté du fleuve, ne pouvant croiser son feu à une aussi grande distance, laisse constamment la liberté de pénétrer par le centre. J'ai observé que des batteries placées à la pointe de Kilbournou & fur un banc de rocher situé à la rive opposée, défendraient constamment le passage à toute espèce de bâtiment ; mais c'est ce que les Turcs n'ont pas encore été en état de calculer & j'aurai d'autres occasions plus importantes de déterminer les bornes de leurs connaissances militaires.
On était convenu de se mettre en route une heure avant le jour, & j'avais élu mon domicile dans un charriot disposé en dormeuse, afin de prolonger le repos dont je commençais à avoir besoin.

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