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Le Vieillard.
Rien ne marque cependant mieux cette origine que vous désirez connaître; ces meubles de famille ne peuvent être Européens: nous sommes la tige aînée; ce sont vos meubles qui sont Tartares.
Cette réponse ne pouvait qu'exciter ma curiosité, je multipliai mes questions, j'eus le plaisir d'entendre répéter à mon hôte tout ce que javais déja conjecturé moi-même à ce sujet. Il m'apprit aussi que les Tartares de la mer Caspienne, & ceux qui sont au-delà de cette mer, conservaient les mêmes usages.
Le désir d'aller coucher sur le bord du Danube nous forçait à partir de très - bonne heure. Au moment du départ, mon hôte se montra fidèle à ses principes, il me fut impossible de le déterminer à recevoir le présent dont je voulais reconnaître le bon accueil qu'il m'avait fait. Nous arrivâmes à Ismahël [[Ville de Bessarabie sur la rive gauche du Danube, près son embouchure.]], & je ne pus jetter les yeux sur l'autre rive du Danube sans songer à la morgue insolente des Turcs, avec lesquels je devais avoir à traiter le lendemain. J'appercevais déja l'influence de leur voisinage, & l'entrepôt du commerce entre les Tartares & les Turcs n'offrait déja plus cette bonhommie, & cette franche {implicite qui caractérise les premiers. Loin d'y retrouver des hôtes obligeans & secourables, on n'y est livré pour toute ressource, qu'à l'avide activité des Juifs toujours appellés par l'appas du gain où l'on veut les souffrir.
A l'avantage que la ville d'Ismahël a de servir d'entrepôt pour la traite des grains par le Danube, se joint une industrie qui lui est particulière, la fabrication des peaux de chagrins que nous nommons chagrins de Turquie. On voit autour de la ville de grands espaces destinés à la préparation de ces peaux: travaillées d'abord comme le parchemin, e]les sont soutenues en l'air par quatres bâtons qui les tendent horisontalement, & les disposent à recevoir l'impression d'une petit graine fort astringente dont on les couvre. Au bout d'un certain temps les chagrins se trouvent faits & parfaitement préparés.
Nous avions deux bras du fleuve à passer pour arriver à l'autre rive; le jour paraissait à peine lorsque le bac nous transporta dans l'île intermédiaire. Nous la traversâmes sur une diagonale de 4 lieues pour joindre le second bras vis-à-vis Tultcha, forteresse Turque située un peu au-dessus du confluent; après y avoir pris le relais nous continuâmes notre route à travers une forêt dans laquelle le portillon nous prévint d'être sur nos gardes; mais il me semblait que cinq Tartares ne pouvaient exciter l'avidité du fils du Gouverneur & de quelques Seigneurs de son âge, qui, au dire de notre guide,s'amusaient à détrousser les passans. Nous nous croyions à l'abri de ces espiégleries, lorsqu'au sortir du bois nous rencontrâmes un Cavalier proprement vêtu, bien monté & suivi d'un coupe-jarret, tous deux armés avec une profusion vraiment ridicule ; deux carabines, trois paires de pistolets, deux sabres & trois ou quatre grands couteaux persuadaient à chacun de ces hommes qu'ils étaient redoutables. A cet étrange attirail de guerre, se joignait un ton d'insolence destiné sans doute à en imposer aux gens timides, & faire juger si l'on devait attaquer ou non. Nous leur donnames civilement le salut lorsqu'ils furent à portée de nous, & leur premiere hostilité fut de n'y pas répondre. Jugeant alors par notre douceur à recevoir cette espèce d'insulte que quelques bravades nous rendraient tout à fait traitables, celui de ces coquins qui paraissait être le maître, prend un pistolet dans son arsenal, anime son cheval, caracole à côté de nous ; mais enfin fatigué de voir que ce drôle voulait nous en imposer, & refléchissant d'ailleurs que l'opinion de notre timidité pouvait le conduire à quelques démarches qui nous auraient forcé nous-mêmes à le tuer, je crus qu'il était plus prudent de s'en débarrasser en réformant ses idées. Je me détachai alors de notre troupe, & le pistolet à la main, j'entre en lice avec le caracoleur : étonné de cette sortie, il rallentit ses évolutions. Votre cheval me paraît bien dressé, lui-dis-je en riant; mais s'il est de bonne race, il ne doit pas craindre le feu ; voyons : aussitôt je tire près de ses oreilles; l'animal se cabre, le cavalier jette son arme pour se tenir aux crins, son bonnet tombe, & je l'abandonne dans ce petit désordre qui le corrige suffisamment pour nous laisser continuer notre route.
Après avoir traversé les plaines du Dobrodgan [[Province de la Turquie Européenne entre le Danube & les montagnes de Thrace, elle est célèbre par une petite race de chevaux, dont les Turcs font surtout grand cas à cause qu'ils font tous ambleurs.]], j'observai que le sol qui s'élevait insensiblement vers le pied des montagnes qui nous séparaient de la Thrace offrait partout des couches de marbres qui semblent servir de base au Balkan [[C'est le nom que les Turcs donnent aux montagne de Thrace, & en général aux chaînes de montagnes les plus élevées.]]. Nous pénétrâmes dans ces montagnes par une gorge d'où fort le Kamtchiksouy (la riviere du Fouet). Ce torrent constamment alimenté par des sources d'eau vive, renvoyé dans son cours d'un rocher à l'autre, serpente de manière qu'il faut le traverser dix-sept fois pour arriver au fond de la gorge, où nous commençâmes à nous élever sur les montagnes par des chemins très-difficiles. Nous nous arrêtâmes pour passer la nuit dans un village situé vers la moyenne région, & nous commencions à y prendre quelque repos, lorsque le bruit d'une nombreuse cavalcade vint l'interrompre.
C'était le nouveau Calga Sultan, frère de Dewlet-Gueray [Devlet Giray], que la Porte venait de nommer pour succéder à Krim-Gueray sur le trône des Tartares. Ce Prince qui me croyait encore à Caouchan, n'eut pas plutôt appris que j'étais dans le même village, qu'il me fit prier de l'aller voir. Il me dit que l'armée Ottomane était en marche, & après m'avoir témoigné quelques regrets sur la différence de nos routes, il finit par m'engager à me détourner un peu de la mienne pour aller à Seray [[Seray, ville de la Romélie, dans l'appanage des Sultans Tartares.]] voir le nouveau Kam son frère. Il se prépare à en partir, ajouta t-il, & j'espère qu'en vous déterminant à revenir avec nous, il vous fera oublier une perte que vous avez cru irréparable. Je ne croyais pas en effet que Krim-Gueray fut aise à remplacer : mais je me déterminai sans peine à parcourir les appanages des Sultans Tartares, afin d'achever, par le tableau de la manière dont ils existent dans la Romélie, l'examen de tout ce qui concerne cette nation.
Nous avions encore à traverser la plus haute chaîne des montagnes du Balkan, l'aspect de leurs différentes couches & la variété des roches que la nature semble n'avoir rompu avec effort que pour laisser échapper les indices des trésors qu'elles renferment, présentent à chaque pas ces grands caractères qui en étendant nos idées sur l'origine de la nature, nous ramènent à contempler son ouvrage avec plus d'ardeur & plus d'intérêt. Je vis dans cet endroit des montagnes, des ruines d'anciens châteaux, j'y observai de nombreuses excavations semblables à celles que j'avais remarqué en Crimée, & qui sans doute ne font aussi dans le Balkan qu'autant de monumens de la tyrannie.
Parvenus jusqu'à la haute région de ces montagnes, nous y trouvâmes des violettes en abondance, dont la tige & les feuilles cachées sous la neige formaient un tapis aussi étonnant qu'agréable. En continuant notre route, nous joignîmes celle qu'on venait de tracer pour l'armée Ottomane. Elle était dirigée sur Yssakché. Cette route seulement indiquée par quelques abbatis d'arbres dont les troncs étaient coupés à deux pieds de terre pour la commodité des travailleurs, promettait peu de facilité à l'artillerie qui devait y passer. Deux monticules de terre, élevées à droite & à gauche du chemin, répétées de distance en distance & toujours en vue les unes des autres, etaient dans les plaines les seuls jallons de cette route. Je la quittai à Kirk-Kilissé (les quarante Eglises) [Kirklareli, en Turquie]. Pendant qu'on s'occupait à me chercher des chevaux dont la poste manquait, le Turc chargé de la direction de cette poste voulut me consoler de ce retard ; il m'invita poliment à monter chez lui & après avoir ordonné de faire un café lourd [[Expression dont les Turcs se servent pour avertir qu'on n'épargne pas le café. C'est un préjugé très faux, que celui de croire que les Turcs aiment le café faible, & s'ils en ont fait prendre à quelques Européens, cela prouve seulement qu'on ne s'était pas occupé de les bien traiter.]], il me fit donner une pipe en attendant, & pour comble de régal, il y plaça galamment un petit morceau de bois d'aloës : cela fait, mon hôte rejettant sur le Gouvernement le défaut de service dont je pouvais me plaindre, se mit à politiquer : mais fatigué de son bavardage, je l'invitai à fumer avec moi, dans l'espérance que cette occupation rallentirait ses discours. Il regarde aussitôt sa montre, compte avec ses doigts, & me dit, je ferai à vous tout-à-l'heure.
Une tête panchée sur un col allongé, l'ensemble de sa personne un tant soit peu excentrique m'avait déja fait soupçonner qu'il était amateur d'opium. Effectivement il tira de sa poche une petite boîte avec un grand air de mystère ; il frappe alors des mains pour appeller un de ses gens, lui montre la boëte, & ce signe fit arriver tout de fuite & le café pour nous & la pipe du maître, que précédait un grand verre d'eau fraîche. L'amateur sourit à ce tableau, ouvre sa boëte, en tire trois pillules d'un volume égal à de greffes olives, les roule dans sa maint l'une après l'autre, m'en offre autant, & sur mon refus avale avec une gravité merveilleuse la dose de bonheur qu'il s'était préparée, & cette dose aurait sans doute suffi parmi nous pour tuer vingt personnes. Le temps qu'il fallut pour avoir les relais, me donna celui d'examiner le jeu des muscles & les écarts d'imagination qui préludèrent à l'ivresse dans laquelle je laissai ce bienheureux Thériaki [[On appelle ainsi les amateurs d'opium.]].
Nous étions rentrés en Romélie, & nous n'eûmes pas plutôt pénétré dans l'appanage des Princes Ginguisiens, que je fus frappé d'un aspect aussi riche qu'étranger au reste de l'Empire Ottoman. Des productions variées, abondantes & soignées, des maisons de campagne, des jardins agréablement situés, nombre de villages à chacun desquels on distinguait le château du Seigneur, & ses plantations tapissaient le sol, s'élevaient jusques sur les collines, & formaient un ensemble dans le goût Européen, dont les détails redoublaient mon étonnement. La ville de Seray se présentait devant nous ainsi que le palais du Kam. Nous y arrivâmes par une grande avenue qui prolongeait la façade des bâtimens, & conduisait de-là sur l'esplanade qui sépare la ville du château. Plusieurs rues aboutissantes dans la direction des rayons d'un cercle étaient prolongées dans la plaine par des plantations & formaient une étoile dont la première cour occupait le centre. Nous la traversâmes pour arriver à la seconde où nous mîmes pied à terre. Je fus d'abord introduit chez le Sélictar dans un des bâtimens latéraux. Cet Officier après m'avoir laisse quelques momens de repos que le café accompagne toujours, fut avertir son maître de mon arrivée & revint un instant après pour me conduire à son audience. Une Cour d'honneur précédait le corps-de-logis isolé que Dewlet-Gueray habitait. Environné d'un grand nombre de Courtisans, il paraissait plus occupé d'une barbe naissante que son élévation au trône l'obligeait de laisser croître, que de la tâche difficile qu'il avait à remplir. J'ai été à portée de me convaincre dans un long entretien avec ce Prince, que trop jeune encore, & peut-être même d'un caractère trop faible, pour oser suivre les traces de Krim-Gueray son oncle, il n'avait eu pour toute ambition que celle de se dévouer au Grand Visir.
Il était trop tard lorsque je quittai le nouveau Kam pour que je cherchasse à continuer ma route. J'acceptai l'offre qui me fut faite de passer la nuit dans le Palais, & cela d'autant plus volontiers, que le Sélictar chargé de m'héberger m'avait paru aimable, & assez instruit pour répondre aux questions que j'avais à lui faire sur tout ce que je venais d'observer. Il m'apprit que cette province donnée en appanage à la famille de Gengiskam, divisée en territoires particuliers assurait à chacun de ses membres des possessions héréditaires, indépendantes de la Porte, & dans lesquelles le droit d'asyle est inviolable.
Ce objet accessoire est devenu le principal, il n'y a point de coquin dans l'Empire Ottoman qui ne trouve l'impunité, s'il a de quoi payer le Sultan qui la lui procure. A ces aubaines qui font fréquentes, & dont le casuel se perçoit comptant, se joignent les dîmes en nature, la capitation, & les autres droits domaniaux. La fortune de ces Princes s'accroît encore par le produit des emplois qu'ils exercent successivement en Crimée; mais cet avantage dont la Porte faisait jouir les seuls descendans de Sélim Gueray les distinguait par leur opulence, des autres branches dont les Sultans réduits à leurs seuls appanages ont végété jusqu'à ce jour dans une grande médiocrité.
[[Sérim-Gueray qui régnait à sa fin du dernier siècle & au commencement de celui-ci, après avoir par son courage sauvé l'armée Turque prête à succomber sous les forces réunies des Allemans, des Polonais & des Moscovites, refusa le trône Ottoman, sur lequel l'enthousiasme des milices voulait l'élever, & le Grand-Seigneur pour récompenser la valeur & le désintéressement de son libérateur, assura à ses descendans le trône des Tartares au préjudice des autres Princes Gingusiens : Sélim-Gueray obtint aussi la liberté de faire le pèlerinage de la Mecque, qu'aucun Prince de cette maison n'avait encore obtenu. La Porte pouvait craindre en effet que dans l'éloignement ils ne cherchassent & ne parvinssent à soulever les peuples en leur faveur. Mais Sélim ne pouvait inspirer de méfiance, il fit ce pieux voyage, & ses descendans ont substitué le surnom de Hadgi (Pèlerin) à celui de Tchoban (berger)commun à toute la famille, & que les autres branches ont conservé.
On sera curieux de connaître aussi l'origine du surnom de Gueray que portent les Princes régnans en Tartarie. La tradition porte qu'un des grands Vassaux dont le nom ne s'est pas plus conservé que l'époque de son crime, après avoir formé le projet d'usurper le trône de ses maîtres, & en avoir préparé les moyens, ordonna le massacre des Princes Ginguisiens ; mais qu'un sujet fidèle profitant du tumulte eut l'adresse de soustraire à la connaissance des assassins, un de ces Princes encore au berceau, & qu'il confia ce trésor & son secret à un berger nommé Gueray, dont la probité était universellement reconnue. Le jeune Cinguis, élevé sous le nom de Gueray, voyait sans le connaître son héritage en proie à la tyrannie, tandis qu'occupé de la vie champêtre son prétendu père attendait le moment où la haine publique ferait parvenue au point de soulever les Tartares contre l'usurpateur. Le Prince avait atteint l'âge de 20 ans, lorsque cet événement arriva. Le vieux Berger, toujours plus considéré, vit naître la conjuration, anima les conjurés, présenta son Souverain, & le rétablit sur le trône de ses pères après la mort du tyran.
Jusques-là le nouveau Kam n'avait aux yeux de son peuple d'autre titre pour le gouverner, que le témoignage d'un vieillard respectable à la vérité, mais qui pouvait toujours être soupçonné d'avoir agi par des vues d'ambition. Son désintéressement dissipa bientôt les soupçons. Appellé au pied du trône pour recevoir le prix du service le plus signalé, il refuse tous les honneurs qui lui sont offerts, & ne veut recevoir d'autre grâce que celle d'immortaliser son zèle en immortalisant son nom. Dès ce moment il retourna garder ses troupeaux; le Kam gouverna sous le nom de Tchoban-Gueray, & le surnom de Gueray s'est conservé jusqu'à ce jour dans toute la succession des Souverains Tartares, ainsi que celui de berger Tchoban. Les Historiens Turcs diffèrent sur ce point, & leurs compilations répandraient du doute sur la tradition Tartare, si le faux qui s'apperçoit dans les histoires Ottomanes les plus récentes ne forçait à rejetter l'opinion des Annalistes Turcs. Ils prétendent que le nom de Gueray fut porté par une des branches cadettes de Gengis-Kam : mais c'est moins l'origine d'un nom propre que celle de l'épithète Berger qu'il faut chercher. Or on ne la trouve que dans la tradition que je viens de rapporter.]]
Je partis de Seray, & le détour que j'avais fait pour m'y rendre, ayant donné le temps à l'armée Turque de dépasser Pazardgik [Pazardjik, actuellement en Bulgarie], je n'en rencontrai plus que les traîneurs, lorsque j'eus rejoint la route de Constantinople; mais les cadavres dont elle était jonchée, le saccagement des villages, & la désolation de tout le pays annonçait d'ailleurs le désordre horrible qui l'accompagnait dans sa marche. Des pelotons de cavalerie & d'infanterie rejoignaient cette armée à la file les uns des autres sans Officiers & sans apparence de discipline. Les petites troupes que nous rencontrions, ne paraissaient réunies que pour se chamailler entr'elles, tirer à tort & à travers, s'amuser des accidens qui en résultaient, assassiner quelques malheureux Chrétiens, croire déja leurs ennemis exterminés, & chemin faisant, glaner pour ainsi dire après la récolte; mais elle était si bien faite par le gros de l'armée, que les débris de cette horrible moisson touchaient les murs même de Constantinople ; le feu avait tout ravagé. Nous changions nos relais sur les cendres des maisons de poste, & nous ne pûmes trouver aucun asyle sur cette route jusqu'aux Sept-Tours, où je mis pied à terre pour me rendre par mer au fauxbourg de Péra.
Tandis qu'on me cherchait un bateau, & que l'on préparait l'embarquement de notre petit équipage, un Turc, le nouvelliste du quartier, m'observe, demande à mon conducteur qui je suis : c'est un Mirza, répond-il ; aussi-tôt le curieux m'aborde, me salue & m'invite à me rafraîchir : j'accepte, nous entrons, dans un café voisin dont il était le coryphée. Sur un signe de sa part, la place d'honneur m'est cédée, la compagnie se lève, je passe gravement par-dessus vingt tuyaux de pipes prolongées, je m'asseois, & constamment fêté & questionné jusqu'au moment de mon départ, je payai mon écot avec quelques monosyllabes dont les politiques tirèrent grand parti, & dont la compagnie fut très-satisfaite : je ne le fus pas moins de me séparer d'eux pour me rendre à Péra, où je ne tardai pas à quitter l'accoutrement Tartare.


Fin de la seconde partie
 

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