[Adana]

Adana a pris une part de l'importance commerciale de l'ancienne Tarse. Située comme elle dans une région des plus fertiles, entourée de jardins, de champs de cotonniers et de cannes à sucre, elle se trouve également sur la grande voie diagonale de l'Asie Mineure ; en cet endroit, le Sarus ou Seïhoun, qui coule à l'est et que traverse un pont de dix-huit arches, échappe à la région des collines pour entrer dans la vaste plaine alluviale qui s'accroît chaque année, d'une quantité d'ailleurs peu appréciable, vers Cypre et la Syrie. Sa vallée supérieure et celles de ses tributaires sont autant de chemins qui s'ouvrent dans la direction de Kaïsarieh et du Kizil irmak. En outre, le Pyrame ou Djihoun se rapproche assez d'Adana pour que cette ville soit devenue le débouché naturel de tout le bassin ; c'est là que vient aboutir la voie historique entre le haut bassin de l'Euphrate et le littoral de la Cilicie. Le fleuve offre de plus, sur presque toutes les rivières de l'Asie Mineure, l'avantage d'être navigable dans son cours inférieur ; des embarcations, frétées à Cypre et en Syrie, mouillent devant les quais de la cité. Grâce à la fécondité de ses campagnes et à la convergence des routes, Adana est devenue le centre d'un grand commerce et l'on s'occupe de construire un chemin de fer à voie étroite, de 60 kilomètres de longueur, qui la rattachera au port de Mersina par Tarse. Plus salubre que cette dernière, la cité du Seïhoun est cependant dangereuse à habiter pendant la saison des fièvres et les villages des montagnes environnantes se peuplent alors d'immigrants.

Dans la haute vallée du Sarus, au nord de la ville arménienne de Hadjin et sur la limite des deux vilayet de Sivas et d'Adana, non loin de la nouvelle ville d'Azizieh, le petit bourg de Sar ou Sartereh occupe l'emplacement de l'ancienne Komana, appelée Hierapolis ou « ville Sainte ». La montagne qui domine les ruines s'appelle encore Koumenek-tepe, mais le nom même de Komana n'a pas encore été découvert sur les monuments. 

1. G. Perrot, Mémoires d’Archéologie, d’Epigraphie et d'Histoire.

Tous les édifices, temples, théâtres, arènes, gymnase, datent de la période helléno-romaine ; toutefois les sanctuaires offrent, probablement pour obéir aux traditions sacrées, un caractère plutôt égyptien que grec ; le temple proprement dit n'a point de colonnes et les demeures des prêtres l'entourent sans présenter d'unité architecturale. Des grottes s'ouvrent dans les parois des montagnes qui dominent la cité et sa riche plaine, que six mille esclaves cultivaient au temps de Strabon (1). Les principautés turcomanes de Kozan-oglou [Kozan] et de Menementz-oglou, qui s'étaient constituées dans les vallées supérieures du Sarus et du Pyramus, ont perdu leur indépendance ; encore au milieu du siècle, elles ne se rattachaient à l'empire turc que par des hommages de vassal à suzerain.

La ville principale, dans le haut bassin du Djihoun, est Albistan [Elbistan], souvent désignée par un jeu de mots sous le nom d'El Bostan ou « le Jardin « ; elle est en effet entourée de verdure ; la vaste plaine, bien arrosée, où viennent mourir en douces ondulations les pentes des monts environnants, parait comme prédestinée à recevoir une grande cité, médiaire du commerce entre le haut Euphrate et la mer. Dans cette plaine s'unissent tous les hauts affluents du Djihoun [Ceyhan], pour s'échapper au sud par une succession de défilés que termine la formidable cluse de l'Akhïr-dagh ; mais pour les indigènes aucun de ces torrents n'est le vrai fleuve : avec la vénération instinctive de tous les peuples pour les sources permanentes, ils regardent comme la véritable origine du Djihoun un petit bassin où bouillonnent des eaux issues de fissures profondes et d'où sort un ruisseau toujours égal arrosant les jardins. Albistan a quelques familles arméniennes, mais au sud-ouest une confédération haïkane, composée de six petites communes républicaines, s'est maintenue jusqu'à une époque récente dans la haute vallée dite de Zeïtoun ou des « Oliviers », quoique ces arbres ne croissent point dans le bassin montagneux, haut d'au moins 1500 mètres. C'est un spectacle unique dans ce monde arménien, composé presque entièrement de sujets avilis, que celui d'une communauté de libres montagnards, ayant gardé leur indépendance à travers les siècles. Au nombre d'environ dix mille, et parfaitement exercés au maniement des armes, ces Haïkanes ont limité leur territoire par quelques fortifications érigées aux défilés et naguère ils ne permettaient point aux musulmans de pénétrer chez eux ;  ils ne payaient au pacha d'Albistan d'autre impôt que le loyer de terres qu'ils avaient louées dans la plaine (2).

1. Karoiidis, Komana et ses ruines (en grec moderne).
2. Cari Ritter, Asien, vol. XIX.

[Maraş, Sis, Missis]

[carte 658]

Marach [Maraş], où la moitié de la population est arménienne, s'appuie aux contreforts de l'Akhïr-dagh qui dominent le confluent de l'Ak sou et du Djihoun, au sortir de sa grande cluse. L'industrieuse cité, dont les femmes lissent des colonnades et brochent des étoffes d'or et d'argent, est en été la capitale temporaire du vilayet ; c'est le yaïla que vient habiter le pacha, quand les chaleurs lui font quitter le kichlak d'Adana. Au sud-ouest, sur le versant occidental de la vallée du Djihoun, Sis, bourgade bâtie sur les flancs et à la base d'un monticule escarpé, fut aussi une capitale : les rois d'Arménie y résidèrent pendant deux siècles, de 1182 à 1374, et l’on y voit encore les restes du tarbas ou palais des takavor. En cessant d'être résidence royale, Sis resta le chef-lieu religieux ; au monastère règne un patriarche, dont le gouvernement turc a voulu faire un rival du sujet russe, le patriarche d'Etchmiadzin. Tous les évoques des alentours envoient au prélat de Sis la dime que payent leurs paysans. Sur la route qui descend au Djihoun, une colline porte le château fort d'Anazarbe, la Ham zarba des musulmans, qui fut avant Sis une résidence des rois arméniens et que ses ruines romaines ont rendue célèbre. Les deux aqueducs anciens, quoique rompus çà et là et privés de leurs sculptures et de leurs inscriptions, sont encore des monuments grandioses : on les voit se poursuivre sur une longueur respective de 12 et de 20 kilomètres jusqu'aux montagnes qui dominent la plaine au nord et au nord-ouest (1) : leurs eaux fécondantes avaient changé le désert environnant en un immense verger, si bien qu'au douzième siècle Edrisi pouvait comparer la campagne d'Anazarbe au « paradis » de Damas.

A l'est d'Adana, l'antique Mopsueste, la Mamistra des Croisés, la Missis des Arméniens et des Turcs, garde le passage du Pyrame, que traverse un pont de neuf arches : on se trouve déjà vers la racine de la Péninsule et les escarpements du Djebel-el-Nour ou « Montagne de la Lumière » indiquent la limite naturelle entre les deux contrées, l'Asie Mineure et la Syrie ; dans cette marche se rencontrent des groupes de toute nation, Turcs et Grecs, Arméniens et Kourdes, Arabes, Circassiens, Ansarieh, nègres et Tsiganes. Mopsueste, à la frontière extrême du monde hellénique, appartenait également à la Syrie et à l'Asie intérieure par le mélange des cultes. Son Apollon était plutôt un Baal d'Orient qu'une divinité grecque ; elle avait pour tous les dieux un sanctuaire et des adorateurs ; de même Aegée (Ayas, Lajazzo), la « cité des Vagues », bâtie au nord du golfe d'Alexandrette, accueillait toutes les religions du bassin de la Méditerranée ; pendant les guerres des Croisades, alors que les marins d'Italie en avaient fait leur principal entrepôt, elle était devenue ville chrétienne. Le port cilicien qui lui a succédé est à quelques kilomètres à l'ouest, non loin de la bouche du Pyrame : c'est le bourg de Youmourtalik (Tchoumour talek), que l'on parle de rattacher aussi à Adana par un embranchement de voie ferrée, qu'il faudra protéger contre les alluvions du fleuve en rejetant le courant vers l'ouest (2). 

1. Texier, Revue française, 1838 ; — Cari Ritter, Asien, XIX. 
2. Ed. Dutemple, En Turquie d’Asie.

Ayas et Youmourtalik [Yumurtalık] sont au nombre des ports que l’on propose de prendre comme points de départ du chemin de fer de la Méditerranée au golfe Persique. La voie serait plus longue, mais les constructeurs y gagneraient de pouvoir ménager les rampes d'accès pour la traversée de l'Amanus.

[660]

Sur le versant oriental du Djebel-el-Nour, près de la courbe du golfe qui s'avance le plus vers le nord dans l'intérieur des terres, deux rochers unis par une belle arcade en granit noir resserrent le chemin : comme le défilé de Gulek-boghaz, c'est aussi une « porte de Cilicie », désignée également comme la « Porte de Tamerlan », la « Porte de Fer » ou la «  Porte Noire », Kara kapou. Que d'hommes ont été massacrés pour la conquête de cet étroit passage qui ouvre les chemins de l'Asie! Depuis les temps préhistoriques, nul siècle qui n'y ait vu des batailles (1).

[Situation de l’Asie mineure]

Terre à la fois asiatique et européenne par sa géographie, sa population, son histoire, l'Anatolie présente dans son état social et politique un double mouvement de décadence et de progrès, prélude de révolutions inévitables. Les Grecs s'accroissent et les Turcs diminuent ; les villes du littoral se peuplent et celles de l'intérieur tombent en ruines ; l'industrie moderne est représentée à Smyrne par ses œuvres les plus grandioses, et dans le voisinage immédiat campent des tribus non moins dépourvues de tout confort matériel que les plus pauvres Kirghiz de l'Asie Centrale ; certains districts de la côte sont cultivés avec autant de soin que les campagnes de l'Europe occidentale, tandis qu'ailleurs la crainte des brigands fait abandonner champs et villages. Telle ville, même dans le voisinage du littoral, est comme assiégée par les bandits, et les notables n'osent en sortir que sous la garde d'escortes nombreuses. D'immenses domaines se constituent, réduisant des populations entières à un servage déguisé. Des famines atroces, comme celles de 1874 et de 1878, dépeuplent des districts entiers. Dans l'intérieur on peut chevaucher pendant des journées sans voir d'autres vestiges humains que des tertres funéraires et des ruines helléniques ou romaines.

1. Villes du versant méridional de l'Asie Mineure, avec leur population approximative : 

Vilayet de Karaman

Eregli ...   5 000 hab.

Ziilch...  4 000  »

Konieh ...  40 000 hab.

Isbarta ...  30 000  »

Adalia, d'après Spratt...  13 000  »

Bouldour, d'après Hamilton ...  12 500  »

Elmalu, d'après Schönbom. ...  10 000  »

Karaman, d'après Hamilton ...  7 500  »

Nigdeh, d'après Hamilton ...  6 000

Egherdir, d'après Hamilton ...  5000 

Vilayet d’Adana

Adana, d'apr. Favre et Mandrot.  45 000 hab.

Marach  ...  24 000  

Tarse, d’après Geary...  12 000 

Hadjin ...  10 000  »

Mersina, d’après Geary ...  6 000  »

Sis...  5 000  »

Albistan...  3 000 hab.

Et pourtant le commerce, indice de l'activité agricole et industrielle, s'accroît d'année en année. Si la Turquie d'Asie a perdu ses exportations de garance, si la maladie des cocons a réduit la production des soies grèges, elle expédie plus de cotons, d'opium, de raisins ; la seule place de Smyrne a maintenant un commerce extérieur plus considérable que celui de toute l'Anatolie au commencement du siècle. Il est probable que dans l'ensemble il y a progrès : la résultante générale de tous les éléments en conflit semble indiquer un accroissement de la population et de son bien-être.

Le contraste violent entre les deux moitiés de l'Anatolie, celle du littoral, qui tend à devenir européenne, et celle des plateaux, qui appartient encore à l'Asie Centrale, ne peut manquer de s'atténuer dans un avenir prochain. Divisée en bassins divergents qui s'inclinent vers des mers distinctes et que séparent des cavités sans écoulement, la Péninsule n'avait point d'unité géographique : mais cette unité que lui refusa la nature commence à lui être donnée par l'homme. Le commerce, facilité par les voies de communication, nivelle les obstacles primitifs, enlève aux faîtes de partage, aux escarpements des montagnes, leur influence, autrefois décisive, sur les mouvements de l'histoire, relâche peu à peu les liens de dépendance qui rattachaient les populations à la glèbe natale. Déjà les wagons de chemins de fer commencent à faire concurrence dans l'Asie Mineure aux 160 000 chameaux de charge qui suivent les chemins des caravanes. Dès que l'intérieur de l'Anatolie sera devenu aussi facilement accessible que les contrées de l'Europe et de l'Amérique déjà pourvues d'un réseau de voies ferrées, on verra s'abaisser la barrière qui sépare l'uniforme plateau du pourtour dentelé des côtes : de proche en proche l'action du dehors se fera sentir jusque dans les hauts pâturages que parcourent les Yuruk. La forme même de l'Asie Mineure la livre d'avance aux entreprises des Européens. Sur trois faces elle est baignée par la mer et, de Batoum, devenu russe, à Mersina, situé en face d'une île anglaise déjà, tous les ports sont autant de points d'attaque ; enfin, par sa face continentale, l'Anatolie, jadis en libre communication avec les tribus kourdes, turques et turkmènes des montagnes médiques, est maintenant limitrophe d'une puissance européenne ; elle est prise à revers, et de ce côté aussi le réseau des routes s'accroitra rapidement.

Dans l'œuvre de transformation graduelle, c'est à Smyrne « l'Infidèle » et non pas à Stamboul qu'appartient l'initiative. Il est naturel que les Ottomans de Constantinople s'occupent à contre-cœur de travaux publics dont hériteront les étrangers ; le chemin de fer qui commence à Scutari et que tant d'ingénieurs ont proposé de prolonger jusqu'à Bagdad, ne pénètre pas même encore dans la vallée du Sakaria, qui pour les approvisionnements journaliers fait presque partie de la banlieue du Bosphore. Mais la capitale de l’lonie asiatique où, malgré les fictions politiques, l'hégémonie appartient réellement aux Grecs et aux Occidentaux, possède déjà tout un réseau de chemins de fer pénétrant à l'orient dans les vallées du Hermus, du Caïstre et du Méandre, et les travaux se continuent dans la direction des plateaux, que des rampes faciles permettront d'atteindre sans peine ; même dans ces hautes steppes où les villes sont si clairsemées, les voies ferrées trouveront des éléments de trafic dans les produits chimiques, sel, salpêtre, borax, qui se sont élaborés sur les bords des lacs de la Phrygie et de la Lycaonie. Toutefois ces lignes, très utiles pour assurer la conquête industrielle des régions de l'intérieur, n'auront qu'une importance secondaire pour le commerce international : c'est à Constantinople que doit passer la grande voie diagonale unissant l'Europe et les Indes.

Mais quoi qu'il semble au premier abord, les Anglais, possesseurs de l’Hindoustan, n'ont aucun intérêt à construire cette ligne directe, commandée par les batteries d'un détroit qui n'est pas en leur pouvoir : l'ouverture de cette voie aurait pour conséquence immédiate de donner aux nations de l'Europe centrale une avance sur eux pour le commerce avec l'Orient. Maîtresse des chemins de la mer, la Grande-Bretagne aurait eu avantage à n'avoir d'autre route que celle du cap de Bonne-Espérance. Elle s'est opposée à l'ouverture du canal de Suez, parce qu'elle ne devait pas être la seule à s'en servir. De même, elle découragera toute entreprise pour la construction d'un chemin de fer de Constantinople à Bagdad : la ligne qu'elle favorise d'avance est celle qui partira d'un port de la Méditerranée situé en face de Cypre et qui aboutira au golfe Persique, mer fermée où commandent ses flottes ; elle demande aussi que le tracé soit séparé des plateaux arméniens par le cours de l'Euphrate, car la prépondérance militaire des possesseurs du Caucase et de l'Anti-Caucase est trop bien établie pour que les Osmanli, même aidés des Anglais, puissent désormais tenter de barrer la route aux Busses, s'il plaisait à ceux-ci d'ajouter à leur domaine le Taurus et l'Anti-Taurus.

 [image 663]

Ainsi la conquête industrielle et commerciale de l'Asie Mineure est grosse de conséquences pour l'équilibre politique du monde, mais que de changements à prévoir pour les populations mêmes de la Péninsule! On peut dire qu'au point de vue du gouvernement l'unité politique de l'Anatolie est faite : le pouvoir du sultan y est mieux établi qu'autrefois ; partout les principautés vassales ou presque indépendantes des derebey ou « chefs de vallées » ont été supprimées ; il ne reste plus que des traces des républiques autonomes qui s'étaient maintenues çà et là dans les hauts massifs ; l'organisation administrative est la même dans tous les vilayet ; mais cette unité n'est qu'un phénomène extérieur : les « nations » anatoliennes n'en restent pas moins divisées. Bien plus, les facilites croissantes des communications augmentent les points de contact entre des populations hostiles ou du moins ayant des intérêts complètement distincts ; les Grecs entreprenants du littoral ne sont plus seulement les voisins des Turcs résignés : 

[carte 665]

ils rencontrent aussi les Turcomans de l'intérieur, encore jeunes d'énergie, les Kourdes, avec leurs qualités iraniennes, d'intelligence et de souplesse, les Arméniens laborieux et tenaces. Pas une ville de l'Asie Mineure qui n'ait quatre ou cinq « nations » entremêlées ; plusieurs en ont douze ou quinze, et chacune de ces nations cherche en dehors de la cité natale ses compatriotes ou coreligionnaires ; les habitants d'une même ville, conscients de leur origine différente, séparés par des haines ou de rivalités traditionnelles, ne se disent point concitoyens. Comment se fera l'annexion de tous ces éléments divers au monde européen? Sans doute il ne manque point dans l'Asie Mineure d'hommes à larges vues qui comprennent les droits égaux des nationalités orientales et qui font des vœux pour la confédération future des peuples de Taurus et de l’Ararat, mais la transition historique sera pénible. En assistant à la transformation de l'ancienne Turquie d'Europe, est-il possible d'espérer que celle de la Turquie d'Asie puisse se faire sans avoir aussi son cortège d'exodes et de massacres ?

 

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